Le ministère russe des Affaires étrangères a indiqué que Moscou continuera de fournir aux autorités légitimes du Mali une assistance multidimensionnelle dans la lutte contre les terroristes. Une déclaration publiée au moment où la France retire ses éléments du Mali.
Alors que la France a annoncé lundi, que ses derniers soldats ont quitté la base militaire de Gao, la dernière occupée par la force Barkhane au Mali, la Russie qui est devenue le principal partenaire militaire de Bamako dans la lutte contre le terrorisme, a indiqué lundi qu'elle n'a pas l'intention de lâcher la collaboration et assure qu'elle continuera à soutenir le Mali.
« Nous continuerons à fournir aux autorités légitimes du Mali une assistance multidimensionnelle dans la lutte contre les terroristes de toutes sortes, qui entravent depuis longtemps la vie normale dans ce pays africain, avec lequel la Russie entretient des relations traditionnellement amicales », a indiqué le ministère russe des affaires étrangères.
Le ministère russe des Affaires étrangères a noté que Moscou était gravement préoccupé par les attaques terroristes en cours contre les autorités, les forces armées, la police et les civils au Mali. « Les dernières sorties de ce type, qui ont eu lieu début août dans la région des trois frontières entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso, selon des informations officielles, ont coûté la vie à 42 soldats maliens. 22 autres personnes ont été blessées. Un deuil de trois jours a donc été décrété au Mali. Nous exprimons nos sincères condoléances aux dirigeants maliens, aux familles et aux proches des victimes », a ajouté le ministère russe.
Moscou a souligné que, selon des sources officielles, 37 terroristes ont été éliminés. « Dans le même temps, les autorités maliennes ont noté la coordination des attaques et leur sérieuse préparation, ce qui, à leur avis, est impossible sans participation extérieure », a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères. « Des observateurs impartiaux ont également noté qu'après le retrait des militaires français de l'opération Barkhane et des Européens de l'opération Takuba du territoire malien, il y avait eu une recrudescence des activités terroristes. De plus, il y a des éléments de cohérence dans cette activité ».
source : Actu Cameroun