Par Sonja van den Ende, le 24 décembre 2024
On peut supposer qu'Ursula von der Leyen, en tant que chef de l'UE, était au courant des activités criminelles de Didier Reynders.
Le 5 décembre, plusieurs médias occidentaux ont rapporté que Didier Reynders, ancien commissaire européen belge à la justice, achetait depuis une dizaine d'années des tickets de loterie avec des fonds douteux à la Loterie nationale belge afin de blanchir les gains sur son compte. Didier Reynders, ancien Commissaire européen à la Justice sous l'actuelle présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, jusqu'au 1er décembre 2024, fait actuellement l'objet d'une enquête de la part des autorités belges.
Ceci soulève des questions sur le degré de responsabilité d'Ursula von der Leyen dans les activités de blanchiment d'argent de son collaborateur le plus proche. En outre, ce n'est pas la première fois qu'un tel scandale fait surface, soulevant des questions sur l'intégrité des députés européens.
Commençons par Didier Reynders, car le soi-disant "blanchiment de l'argent de la loterie" n'est que la partie émergée de l'iceberg pour cet individu particulièrement corrompu. Une autre enquête sur Didier Reynders, ancien Commissaire européen à la Justice et pilier de l'establishment belge, l'a associé à une enquête plus large sur le blanchiment d'argent par l'intermédiaire d'institutions publiques. Cette enquête a ravivé l'intérêt pour les allégations d'ingérence politique de la Belgique au Congo et en Libye, ainsi que pour les contrats d'armement qui y sont associés.
En 2019, Nicolas Ullens, un ancien agent belge infiltré, a accusé Reynders de corruption et de blanchiment d'argent dans le cadre de plusieurs projets, notamment la construction de l'ambassade belge en République démocratique du Congo et le trafic d'armes.
Nicolas Ullens de Schooten est le nom complet de cet ancien agent secret et criminel belge, qui jouissait apparemment d'une grande considération dans les milieux de la noblesse. Ce criminel de la haute société et ancien membre de la Sûreté de l'État a abattu sa belle-mère, Myriam Lechien, le 29 mars, alors qu'elle et son mari, le baron Guy Ullens, quittaient l'allée de leur villa à Ohain, dans le Brabant wallon. Il a été acquitté à la demande de Didier Reynders, selon les médias belges. Le motif de la fusillade tient au fait qu'il n'a pas reçu de la part de sa belle-mère un héritage suffisant selon le testament de cette dernière, un scénario qui ressemble à une intrigue policière à l'ancienne, tirée d'une série policière réelle.
" L'État libre du Congo était un État privé gouverné par le roi Léopold II de Belgique par l'intermédiaire de l'Association internationale africaine, à des fins prétendument humanitaires. Il s'agissait en fait d'une forme de colonialisme, et les traces de cette brutale domination belge sont encore visibles aujourd'hui au Congo."Sous le règne du roi Léopold II, l'État libre du Congo est devenu le théâtre de l'un des scandales internationaux les plus tristement célèbres du début du 20e siècle. Les colons ont brutalement exploité la population locale afin de produire du caoutchouc, une matière très prisée du fait de la croissance du marché international des automobiles et des pneus en caoutchouc. Les crimes commis étaient brutaux, et il n'y a pas de mots pour décrire les souffrances endurées par la population".
Mais ce n'est pas tout. Après la chute et l'assassinat (par des terroristes soutenus par l'Occident) de Mouammar Kadhafi, le défunt président de la Libye, en 2011, la pression s' est accrue sur le gouvernement belge de l'époque au sujet de versements de centaines de millions d'euros à des destinataires inconnus. Nous savons aujourd'hui que Didier Reynders a reçu une partie de ces fonds, mais le montant n'est pas clairement défini. L'argent provenait de comptes gelés à Bruxelles ayant appartenu au président libyen Mouammar Kadhafi.
Ces versements provenant de comptes libyens à Bruxelles ont également été utilisés pour des livraisons d'armes, selon des responsables politiques belges de l'opposition. M. Reynders doit également expliquer la disparition d'œuvres d'art africaines de grande valeur (provenant de Libye et du Congo) entrées en sa possession.
"Le ministre des Affaires étrangères belge, Didier Reynders, a été accusé de participation à la disparition de fonds libyens dans des banques belges. -Le ministre des Affaires étrangères belge, Didier Reynders, a été directement cité par un ex-agent infiltré de Belgique, Nicolas Ullens. Il a accusé Reynders d'être impliqué dans la disparition des fonds libyens en Belgique. Les médias ont rapporté que l'ONU avait placé ces fonds dans plusieurs banques, dont 14 milliards de dollars en Belgique, où ils ont été gelés."Malgré l'interdiction faite aux banques de lever le gel de ces avoirs depuis des années, la Belgique a ordonné le transfert de 1,4 milliard de dollars, soit 10 % des intérêts générés par la moitié des fonds placés dans les banques belges. En d'autres termes, l'argent libyen a été volé et employé à des fins d'armement et à des fins privées, et Didier Reynders en aurait fait usage".
Mais l'histoire de cet individu remonte encore plus loin. En 2012, il a été ministre des Affaires étrangères de Belgique et a effectué une visite privée en Arabie saoudite, où il a rencontré le prince Najef bin-Fawaz al-Salan. En 2007, un tribunal français a condamné le prince à dix ans de prison pour avoir introduit deux tonnes de cocaïne en France lors d'un déplacement diplomatique. Malgré cela, le prince est resté fidèle à l'Arabie saoudite, comme le montrent des documents des Nations unies ayant fait l'objet d'une fuite.
Nous pouvons établir un parallèle avec la situation actuelle, où des avoirs (argent) gelés de la Russie ont été utilisés pour acheter des armes pour l'Ukraine et pour la soi-disant "reconstruction" de l'Ukraine. En outre, Ursula von der Leyen est fière d'avoir détourné des fonds russes pour acheter davantage d'armes, comme ce fut le cas en Libye. Il est probable que des millions d'euros soient encore disponibles pour des membres corrompus de l'Union européenne, comme Ursula von der Leyen.
Les révélations concernant Didier Reynders ont prétendument provoqué une onde de choc à Bruxelles, coïncidant avec le début du second mandat d'Ursula von der Leyen en tant que présidente de la Commission européenne. Elle a clairement indiqué que l'une de ses priorités était de renforcer l'État de droit afin de protéger les droits fondamentaux et de garantir l'intégrité du budget de l'UE.
Mais est-ce vraiment le cas ? Il est peu probable qu'elle n'ait pas eu connaissance des activités criminelles de M. Reynders. Après tout, elle a elle-même été impliquée dans des activités criminelles et des scandales de blanchiment d'argent, comme l'affaire du Pfizergate.
Le Pfizergate est le scandale impliquant Ursula von der Leyen, l'actuelle présidente de la Commission européenne, et la société pharmaceutique américaine Pfizer concernant l'achat de vaccins COVID-19. La controverse porte sur le manque de transparence dans les processus de communication et de négociation concernant l'achat d'une quantité considérable de doses de vaccins pendant la pandémie. Mme Von der Leyen aurait acheté trop de vaccins, sans savoir s'ils étaient fiables, sûrs ou testés pour être utilisés sur l'homme. Or, il s'avère que ces vaccins ne sont ni sûrs, ni fiables, et qu'il s'agit en fait d'armes biologiques conçues pour réduire la population, comme l'a démontré le lieutenant-général russe assassiné Kirillov, ainsi que plusieurs articles l'ont rapporté.
Même si les procureurs estiment qu'ils disposent de suffisamment de preuves pour engager un procès, les antécédents politiques de M. Reynders pourraient le protéger. En tant qu'ancien ministre belge et commissaire européen, son immunité ne devrait pas être si simple à lever si les autorités souhaitaient l'arrêter. En Belgique, le blanchiment d'argent est passible d'une peine maximale de cinq ans d'emprisonnement. Bien entendu, Reynders a fait bien plus que se contenter de blanchir des capitaux. Il a volé des fonds à Mouammar Kadhafi, l'ancien président libyen, à son peuple, et plus récemment, au gouvernement russe. Le gel des fonds est illégal, tout comme leur utilisation pour l'achat d'armes en Libye.
Mais Reyners et von der Leyen ne sont pas les seuls dans l'UE à se livrer au blanchiment d'argent ou à effacer des courriels contenant des textes suspects et des preuves de leurs activités criminelles. En 2015, le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, et la chancelière allemande, Angela Merkel, ont atteint des sommets en s'accusant avec des textos compromettants au sujet de la Grèce et de son renflouement. L'ancien Premier ministre néerlandais, Mark Rutte (aujourd'hui à la tête de l'OTAN), a observé le secret avec d'autres dirigeants européens, en envoyant un SMS au président du Conseil européen, Donald Tusk, pour lui proposer un compromis qui conviendrait à toutes les parties concernées. En moins d'une heure, un accord a été trouvé et l'euro a été sauvé. Cependant, selon des documents non divulgués, le Premier ministre grec a été victime de chantage de la part de Merkel, Rutte et la plupart des autres dirigeants de l'UE.
En mai 2022, un journal néerlandais a rapporté que le Premier ministre Mark Rutte a pris l'habitude d'effacer régulièrement ses SMS. Il ne transmet à ses collaborateurs que les messages qu'il juge importants, et qualifie ce processus d'"archivage en temps réel". Toutefois, il serait plus juste de parler de "suppression en temps réel". Aux Pays-Bas, le Premier ministre est surnommé "Pinocchio", car il ment fréquemment et continue de le faire.
On peut supposer qu'Ursula von der Leyen, en tant que chef de l'UE, ne pouvait ignorer les activités criminelles de Didier Reynders, puisqu'elle est également impliquée dans le Pfizergate, et que tous deux peuvent faire l'objet d'un chantage. Son mari, Heiko von der Leyen, est également impliqué dans le Pfizergate en raison de son rôle dans une société de biotechnologie. Il est directeur d'Orogenesis, une entreprise américaine de biotechnologie, et a bénéficié de fonds européens à deux reprises. Ensemble, ils achètent le silence des autres et se font mutuellement chanter pour obtenir des fonds publics ou simplement détourner l'argent des budgets publics. Ils ont volé en Libye, au Congo et c'est maintenant le tour de la Russie.