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Libération d'otages israéliens, le 24 novembre (image d'illustration).
Le Hamas devait libérer 14 otages et Israël 42 prisonniers palestiniens. Le mouvement islamique a néanmoins annoncé le 25 novembre qu'il retardait cette libération prévue, estimant que l'État hébreu ne respectait pas l'accord de trêve.
La branche armée du mouvement islamique, les brigades Ezzedine al-Qassam, ont notamment réclamé dans un communiqué «l'entrée des camions d'aide humanitaire dans le nord de la bande de Gaza» et le respect des «critères de sélection» pour la libération des prisonniers palestiniens en échange des otages, avant de remettre ceux-ci au Comité international de la Croix-Rouge (CICR).
Cet accord conclu par le Qatar avec l'appui des États-Unis et de l'Égypte, prévoit quatre jours de trêve qui doivent permettre la libération de 50 otages, sur les plus de 200 retenus à Gaza, et de 150 prisonniers palestiniens. Cette pause dans les combats, renouvelable et qui semblait respectée ce 25 novembre, inclut aussi l'entrée d'aide humanitaire et de carburant à Gaza.
Les bombardements israéliens depuis l'attaque sanglante menée contre Israël le 7 octobre et l'offensive militaire sur le nord de Gaza se sont interrompus, tout comme les tirs de roquettes du Hamas sur Israël.
Vendredi 24 novembre, 13 premiers otages israéliens, des femmes et des enfants, ont été remis au CICR et ont regagné Israël via l'Égypte pour retrouver leurs familles. Le mouvement islamique a également libéré dix Thaïlandais et un Philippin, qui ne faisaient pourtant pas partie de l'accord. En contrepartie, Israël a libéré 39 Palestiniens, des femmes et des jeunes de moins de 19 ans.