Un geste d'autant plus fort de la part de ce sportif soudanais, que son gouvernement a accepté de « normaliser » ses relations avec l'Etat colonial.
Après le retrait du judoka algérien Fathi Nourine, champion d'Afrique de judo, ce week-end, on se réjouit de cette prise de conscience à un si haut niveau sportif.
On sait le rôle déterminant que le boycott sportif a joué dans l'abolition de l'apartheid en Afrique du Sud. Il a pris plusieurs années avant que les équipes sud-africaines soient exclues des compétitions, mais il a eu un impact formidable.
Nous félicitons donc ces deux judoka, et espèrons qu'ils permettront une prise de conscience de plus en plus large des sportifs, comme du public.
Comme le souligne Ziad Medoukh, le sport ne doit pas servir à masquer l'apartheid, la colonisation et l'annexion.
Pas de normalisation avec les agresseurs ! Vive BDS ! Vive la solidarité entre les peuples »
CAPJPO-EuroPalestine