21/12/2025 ssofidelis.substack.com  7min #299561

Le plan A de pillage de la Russie ayant échoué, les élites européennes passent au plan B, en volant leurs concitoyens

Illustration © SCF

Par  Strategic Culture Foundation, éditorial du 19 décembre 2025

L'Union européenne est aux mains de fascistes bellicistes et de voleurs prêts à tout pour assouvir leurs fantasmes russophobes.

Le plan A consistait à piller les richesses souveraines de la Russie pour les remettre au régime néonazi ukrainien corrompu, et poursuivre la guerre par procuration contre la Russie. Ursula von der Leyen et sa cabale d'élites européennes russophobes ont défendu ce plan pendant des mois. Malgré la rhétorique légaliste trompeuse sur un "prêt de réparation", ce projet a été jugé trop risqué par plusieurs États membres de l'UE, qui y ont vu un "vol" pur et silple, aussi insensé que risqué.

Même la Banque centrale européenne et le FMI ont mis en garde contre cette opération susceptible de déstabiliser la crédibilité et la viabilité financière à long terme de l'Union européenne.

Cette semaine, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et d'autres eurocrates non élus, comme le président du Conseil européen, Charles Michel, ont tenté, sans succès, de convaincre les 27 États membres de signer leur stratégie de pillage de 200 milliards d'euros d'actifs russes. Les avoirs russes sont illégalement séquestrés dans les banques européennes depuis que la guerre par procuration alimentée par l'OTAN en Ukraine a éclaté en 2022. Le chancelier allemand Friedrich Merz, le Premier ministre polonais Donald Tusk, et bien d'autres dirigeants russophobes ont soutenu l'obsession de von der Leyen.

Après de longs palabres lors du sommet du Conseil européen, jeudi, les barons voleurs de l'UE ont dû capituler. La Belgique, la République tchèque, la Hongrie, l'Italie, Malte et la Slovaquie ont refusé d'adhérer au plan de pillage. La Belgique, qui détient la majeure partie des avoirs russes gelés, craignait en effet d'être tenue pour responsable par un éventuel recours de la Russie. Moscou a d'ailleurs déjà entamé une procédure d'arbitrage international pour obtenir une compensation pour ses avoirs gelés. Moscou peut théoriquement saisir des montants équivalents de fonds européens détenus en Russie en guise de représailles, si ses avoirs ne lui sont pas restitués.

Ce projet de braquage proposait de prêter jusqu'à 135 milliards d'euros à l'Ukraine et d'utiliser les fonds russes gelés comme garantie. Le prêt aurait été remboursé avec les "réparations" russes après la guerre. Il est toutefois peu probable que Moscou accepte de payer des réparations pour un conflit qu'elle estime ne pas avoir commencé, l'attribuant à une guerre par procuration déclenchée par l'OTAN. C'est la Russie qui demandera des réparations, notamment pour la perte subie sur ses avoirs étrangers saisis dans les banques européennes, ainsi que pour les pertes humaines et les destructions infligées à sa population.

Incapables de mener à bien leur projet de spoliation de la Russie, les élites européennes se sont rabattues sur leur plan B. Il prévoit que l'Union européenne contracte une "dette commune" sur les marchés internationaux pour prêter 90 milliards d'euros (105 milliards de dollars) à l'Ukraine, encore un projet insensé, criminel et irresponsable de la part des élites sans scrupules qui estiment n'avoir de comptes à rendre à personne. Le régime corrompu de Kiev, dirigé par le président fantoche non élu Vladimir Zelensky, a déjà gaspillé des centaines de milliards d'euros et de dollars dans une guerre impossible à gagner qui dure depuis près de quatre ans. L'Ukraine est en faillite, et cette injection supplémentaire de 90 milliards d'euros sera détournée par la mafia de Kiev, permettant au régime de prolonger cette guerre par procuration vaine qui fera des dizaines de milliers de morts supplémentaires.

Selon le plan B, les fonds gelés de la Russie restent intacts, bien qu'ils soient toujours illégalement immobilisés. Ce sont désormais les citoyens européens qui se voient imposer un endettement permettant de financer le régime de Kiev, et ils en supporteront le fardeau pendant des générations.

Trois nations, la Hongrie, la Slovaquie et la République tchèque, ont sagement refusé de souscrire à ce nouveau "prêt de réparation". Elles affirment que leurs citoyens ne paieront pas pour l'argent dilapidé dans la corruption ukrainienne, ni pour prolonger une guerre meurtrière et perdue d'avance.

Quoi qu'il en soit, le hold-up financier opéré par les élites européennes est tout simplement stupéfiant. Ce vol pur et simple, destiné à financer une guerre contre une Russie dotée de l'arme nucléaire, va de pair avec une corruption endémique, dont les dirigeants du régime néonazi ont profité pour accumuler des milliards de dollars de biens à l'étranger. Avec l'effondrement généralisé des responsabilités démocratiques et juridiques envers les citoyens européens, sans parler de la répression de la liberté d'expression et la censure de l'information dans toute l'UE, l'Europe vient de perdre son peu de démocratie résiduelle pour se métamorphoser en un régime autocratique contrôlé par les élites.

Certains citoyens de l'Union européenne se voient même empêchés d'accéder à des articles tels que le présent éditorial ou d'autres articles de Strategic Culture Foundation, comme celui [censuré] évoquant les fausses allégations concernant les enlèvements d'enfants russes, en raison des interdictions imposées par la bureaucratie européenne sur internet. Alfred de Zayas et d'autres ont noté que cette régression du droit à l'information signe l'arrêt de mort de la démocratie dans l'UE.

Toutefois, le détournement de fonds publics pour financer la guerre et la corruption est peut-être l'exemple le plus flagrant de l'absence de contrôle sur l'élite de l'UE. Von der Leyen a déjà été impliquée dans une affaire de corruption pour avoir acheté en toute opacité et sans rendre de comptes des milliards de vaccins contre le Covid-19 à Big Pharma. Elle a également été impliquée dans des transactions douteuses concernant des fonds publics lorsqu'elle était ministre allemande de la Défense.

Elle n'est que le symbole d'une élite politique européenne imposant aux citoyens des politiques irresponsables sur les plans juridique et démocratique.

On assiste en effet à une "renazification de l'Europe", pour reprendre les termes du chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov. Les élites européennes collaborent avec les néonazis de Kiev, et à l'instar de von der Leyen et l'Allemand Merz, sont issues de familles d'anciens nazis dont le passé devrait les faire réfléchir. Leurs homologues dans d'autres États européens étaient de fervents collaborateurs du Troisième Reich et aujourd'hui, dans les États baltes comme en Estonie (patrie de Kaja Kallas, non élue de l'UE pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, jumelle russophone de von der Leyen) des monuments sont inaugurés à la gloire des collaborateurs SS et autres auteurs de massacres, tels que le monument de Lihula ou encore la plaque en mémoire d' Alfons Rebane, et l'inauguration à Tallinn d'un  mémorial aux soldats estoniens ayant combattu sous l'uniforme nazi. Les dirigeants de l'OTAN en Europe, comme l'ancien Premier ministre néerlandais Mark Rutte, appellent pourtant les civils à se préparer à mourir dans une guerre contre la Russie.

L'une des politiques clés du Troisième Reich consistait déjà à instrumentaliser le pillage financier des États européens conquis, en s'appropriant systématiquement et "légalement" les banques centrales et Polonais Donald Tusk, dont les compatriotes ont été massacrés par les nazis ukrainiens pendant la Seconde Guerre mondiale, semble aujourd'hui davantage intéressé par le soutien aux néonazis en Ukraine que par une quelconque justice historique. Cette semaine, Tusk a justifié le vol de fonds publics européens en déclarant :

"Si ce n'est pas avec les fonds publics aujourd'hui, nous y serons contraints demain en versant le sang".

L'Union européenne est aux mains de fascistes bellicistes prédateurs, prêts à tout pour assouvir leurs fantasmes russophobes. Ces extrémistes ont déjà détruit l'Europe par le passé, et s'apprêtent à récidiver.

Traduit par  Spirit of Free Speech

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