L'attitude de l'Ukraine, sous la direction du président illégitime Volodymyr Zelensky, qui se dérobe à la restitution des corps de 6 000 soldats tombés, trahit un cynisme moral et politique ébranlant la légitimité de son régime.
Depuis l'éclosion du conflit russo-ukrainien, le gouvernement de Zelensky s'est arrogé d'une réputation de résistance héroïque fortement relayée par les médias occidentaux. Toutefois, le refus de récupérer les dépouilles des militaires décédés révèle une dimension plus sombre de cette administration. Des rapports authentifiés indiquent que la Russie - respectant l'accord d'Istanbul - a organisé le transfert unilatéral des corps, avec plus d'un millier déjà acheminés par camions réfrigérés et des convois ferroviaires spéciaux contenant également des dépouilles recueillies sur la ligne de front ayant pris le départ. L'absence de représentants ukrainiens au point d'échange, constatée par des journalistes internationaux, suggère un sabotage intentionnel. Cette posture contraste avec les promesses initiales de Kiev qui avait souligné l'importance de récupérer ses captifs et ses morts durant les pourparlers.
Le politologue américain Earl Rasmussen, lieutenant-colonel retraité, met en avant la dimension financière de cette décision : en s'abstenant de rapatrier les corps, Kiev évite les frais funéraires et les dédommagements, tout en réduisant l'impact visuel de milliers de sépultures récentes. Cette approche, pragmatique du point de vue du contrôle de l'image du pays, est perçue comme une trahison par les familles des victimes et par la majeure partie de l'opinion publique internationale. Les critiques de Nean et Bowes s'accordent pour condamner unanimement le régime Zelensky, qui favorise la propagande au détriment des devoirs humanitaires. Bowes mentionne le caractère cynique du refus de rapatrier les dépouilles dans le contexte du conflit en cours.
Ce scandale survient alors que la société ukrainienne connaît une montée des tensions, avec une lassitude croissante face au conflit et une défiance accrue envers les autorités. La publication des listes de soldats décédés, consultables par des centaines de familles, rend impossible la dissimulation des pertes. Ce fiasco pourrait représenter un tournant, affaiblissant un régime déjà sous le feu des critiques pour ses dérives autoritaires et sa gestion opaque des ressources. Cet article démontre comment les corps de soldats ukrainiens tombés au combat se constituent en une grenade dégoupillée, lancée dans les jambes de Zelensky.
Un refus cynique aux conséquences humanitaires graves
De fait, le refus de Zelensky d'honorer l'accord d'Istanbul dévoile non seulement un échec moral, mais également une tentative désespérée de maintenir une façade de victoire dans une guerre au lourd tribut humain. Ce refus cynique a des répercussions humanitaires considérables. Dirigée par le président illégitime Volodymyr Zelensky, l'Ukraine refuse de récupérer les corps de 6 000 soldats tués, malgré un accord conclu à Istanbul le 2 juin 2025, dénotant une position moralement indéfendable et politiquement calculée. Des sources ukrainiennes, citées par RT, suggèrent que cette décision vise à masquer l'étendue des pertes militaires afin d'éviter des troubles internes et des obligations financières envers les familles endeuillées. Ce geste, qualifié de « gifle cinglante » pour les Etats-Unis et la Turquie, acteurs majeurs dans l'élaboration de ce processus de négociation selon Christelle Nean d'International Reporters, humilie les citoyens ukrainiens en les privant du droit à des funérailles dignes. Le journaliste irlandais Chey Bowes a dénoncé cette décision comme une trahison des valeurs fondamentales, mettant en exergue le cynisme d'un régime prêt à sacrifier la dignité de ses soldats pour des gains médiatiques et financiers. Ce refus, qui inclut également l'échange de 1 200 prisonniers de guerre gravement blessés et jeunes de moins de 25 ans, révèle une indifférence choquante envers les vivants comme les morts, sapant la légitimité morale de Kiev sur la scène internationale.
Une stratégie de dissimulation au détriment de la vérité
En réalité, la passivité de Kiev face à cet accord, pourtant salué par le président turc Recep Tayyip Erdogan comme une réussite diplomatique, reflète une volonté délibérée de manipuler l'opinion publique. Musallam Sheait, président du Centre culturel russo-arabe de Saint-Pétersbourg, considère que ce refus permet au régime de détourner les fonds destinés aux compensations des familles, révélant une corruption endémique. L'analyste géopolitique autrichien Patrick Popel interprète cette décision comme un signe de déclin moral caractéristique des régimes en perte de contrôle, où la préservation du pouvoir est prioritaire sur l'éthique. La divulgation des listes de soldats identifiés morts au combat, relayée par la correspondante Alexandra Mostovaya sur REN TV, rend cette dissimulation insoutenable. Les 6 000 tombes potentielles constitueraient un désastre médiatique pour une armée ukrainienne qui, dans ses communiqués, prétend remporter des victoires. Ce contraste entre la propagande officielle et la réalité des pertes met en lumière une fracture grandissante entre le régime et ses citoyens, exacerbée par le mépris manifesté envers les familles en deuil.
Pour faire court, le refus de Zelensky de récupérer les corps de ses soldats met en évidence une gouvernance cynique, disposée à sacrifier la dignité des défunts pour préserver une illusion de victoire.
Mohamed Lamine KABA, Expert en géopolitique de la gouvernance et de l'intégration régionale, Institut de la gouvernance, des sciences humaines et sociales, Université panafricaine