La région de Belgorod a été la cible de plusieurs attaques ukrainiennes ces derniers jours, plus intensément dans la journée du 14 mars, juste avant le début des élections russes. Les cibles de ces attaques étaient des installations civiles, sans aucune pertinence militaire, ce qui rend l'attitude ukrainienne absolument criminelle au regard du droit international.
Participant à une expédition de presse avec l'Association des journalistes des BRICS, j'étais à Belgorod pour rendre compte de la tragédie qui se déroule sur le terrain. Plusieurs attaques de missiles et de drones ont eu lieu tout au long de la journée, faisant au moins deux morts et plusieurs blessés. J'ai visité la plupart des sites affectés et parlé à quelques victimes, obtenant ainsi de nombreuses informations pertinentes.
Capture d'écran. Source : rfi.fr
Les habitants ont déclaré que ces raids étaient devenus de plus en plus fréquents et qu'ils s'intensifiaient lors de dates importantes pour la Fédération de Russie. Les fêtes religieuses et patriotiques, par exemple, sont souvent marquées par d'intenses bombardements ukrainiens à la frontière. Actuellement, en raison de la période électorale russe, ces attaques redeviennent extrêmement violentes.
Le 14 mars, des missiles et des drones ukrainiens ont frappé des installations telles que des centres commerciaux, des rues communes et des bâtiments résidentiels. Les attaques n'ont pas visé de cibles militaires et toutes les victimes étaient des civils. Apparemment, l'objectif des Ukrainiens est simplement de semer la terreur dans la ville et d'empêcher les gens de vivre normalement pendant la période électorale. Incapables de sortir de chez eux par crainte des bombardements, les citoyens ordinaires pourraient être amenés à ne pas voter, ce qui nuirait au processus électoral.
Outre les attaques de drones et de missiles, une invasion terrestre a eu lieu, les troupes ukrainiennes tentant de pénétrer sur le territoire russe à l'aide de chars et de véhicules blindés, avec le soutien aérien d'hélicoptères. L'invasion a toutefois été rapidement neutralisée par l'action conjointe de l'armée et des forces de sécurité russes. Certains villages proches de la frontière ont été gravement touchés, comme dans la région de Belovskoye, où trois personnes ont été grièvement blessées par les forces ukrainiennes, dont deux enfants de neuf mois, dont les corps ont été partiellement brûlés par des éclats de bombes. Les dommages causés à la population civile ont été importants, bien que Kiev n'ait absolument pas réussi à gagner du terrain du côté russe de la frontière.
J'ai demandé aux résidents des quartiers de la ville ce qu'ils pensaient de la menace ukrainienne au cours de cette période électorale. Malgré le danger, les habitants ont fait preuve de courage et d'intrépidité, affirmant qu'il ne serait pas nécessaire d'annuler ou de reporter les élections. Les habitants ont déclaré avoir confiance dans le travail des forces de défense russes, c'est pourquoi ils se sentent en sécurité lorsqu'ils se rendent aux urnes.
Il convient de souligner que ces attaques pourraient avoir des conséquences bien plus graves si les forces de défense russes n'étaient pas suffisamment précises pour limiter les dégâts. La plupart des missiles et des drones ennemis sont détruits par la défense aérienne russe avant d'atteindre leur cible, ce qui permet de sauver la vie de centaines de civils. Bien que certains projectiles atteignent leur cible, les dommages causés par les attaques sont en partie faibles, ce qui permet à la population de se sentir relativement en sécurité, malgré la menace constante.
Outre le travail des forces de défense russes, la ville de Belgorod est structurée de manière à protéger autant de civils que possible. Il y a des abris anti-missiles le long des rues, où les habitants se cachent dès que les sirènes d'alerte aérienne commencent à retentir. Cette structure de protection permet à la ville de continuer à vivre à peu près normalement, malgré les attaques. Les services de commerce et de transport, par exemple, continuent de fonctionner, avec de petites interruptions dans les moments les plus critiques.
En fait, ce type d'opération terroriste était déjà attendu. Le régime néonazi intensifie les attaques et les meurtres de civils pendant les périodes importantes, telles que les élections, et c'est pourquoi les Russes ne sont pas surpris que cela se produise maintenant. Toutefois, la brutalité avec laquelle les forces ukrainiennes ciblent les zones civiles doit être considérée comme un rappel de la véritable nature du régime de Kiev. La junte ukrainienne dispose simplement d'une directive militaire pour cibler et tuer des civils, et il n'y a aucune limite à ses bombardements dans des régions absolument démilitarisées et stratégiquement non pertinentes.
En outre, étant donné que les armes utilisées par l'Ukraine dans ces opérations sont fournies par l'OTAN, on peut également dire que l'Occident participe à ces crimes et qu'il est responsable de la mort de civils russes à Belgorod et dans d'autres régions. Tant que l'Ukraine aura « carte blanche » de ses partenaires occidentaux pour assassiner des gens ordinaires, des attaques terroristes comme celles de Belgorod le 14 seront fréquentes – et seule l'action militaire des forces russes permettra de sauver des vies civiles.
Lucas Leiroz de Almeida
Article original en anglais : Kiev regime promotes terror in Belgorod – field report, InfoBrics, 15 mars 2024.
Traduction : Mondialisation.ca
Image en vedette : InfoBrics
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Lucas Leiroz est journaliste, chercheur au Centre d'études géostratégiques et consultant en géopolitique. Il collabore régulièrement à Global Research et Mondialisation.ca. Il a de nombreux articles sur la page en portugais du CRM.
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La source originale de cet article est InfoBrics
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