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Destruction dans la bande de Gaza.
Adopté au Caire, le plan de reconstruction de Gaza proposé par les pays arabes a été catégoriquement rejeté par les États-Unis et Israël. Washington affirme que l'enclave palestinienne est inhabitable et Tel-Aviv déplore que cette alternative ne prenne pas en compte la réalité post 7 Octobre.
Les États-Unis et Israël ont rejeté l'initiative arabe visant à reconstruire la bande de Gaza après la guerre tout en permettant aux 2,1 millions de Palestiniens qui y résident de rester sur place.
Ce plan, adopté par les dirigeants arabes lors d'un sommet au Caire, propose une alternative à la vision du président Donald Trump. Le président des États-Unis préconise un contrôle américain sur Gaza vidé de sa population qui devrait s'installer ailleurs.
De leur côté, l'Autorité palestinienne et le Hamas ont soutenu cette proposition, qui prévoit que Gaza soit temporairement administrée par un comité d'experts indépendants, tandis qu'une force internationale de maintien de la paix serait déployée.
Les États-Unis fidèles à la vision de Trump sur Gaza
Cependant, la Maison Blanche et le ministère israélien des Affaires étrangères ont rejeté cette approche, estimant qu'elle ne prenait pas en compte la réalité sur le terrain et réaffirmant leur adhésion à la vision de Trump. Le sommet s'est tenu dans un climat de tensions croissantes, marqué par les inquiétudes autour de la rupture du cessez-le-feu après l'expiration de sa première phase de six semaines, le 1er mars.
Le ministère israélien des Affaires étrangères a rapidement rejeté la déclaration de la Ligue arabe soutenant le plan égyptien, affirmant qu'il «ne tient pas compte des réalités de la situation après le 7 octobre 2023, restant enraciné dans des perspectives dépassées».
Il a ajouté: «Désormais, grâce à l'idée du président Trump, les Gazaouis ont la possibilité de faire des choix libres, en fonction de leur libre arbitre. Cela doit être encouragé !» Le ministère a aussi critiqué la position des pays arabes: «Au lieu de cela, les États arabes ont rejeté cette opportunité, sans lui donner une chance équitable, et continuent de lancer des accusations sans fondement contre Israël».
Brian Hughes, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, a également estimé que le plan arabe ne tenait pas compte du «fait que Gaza est actuellement inhabitable et que les habitants ne peuvent pas vivre humainement dans un territoire couvert de débris et de munitions non explosées». Il a réaffirmé la position de Washington en déclarant: «Le président Trump reste fidèle à sa vision de reconstruire Gaza sans le Hamas. Nous attendons avec impatience de nouvelles discussions pour apporter la paix et la prospérité à la région».