par Erwan Castel.
Les nazis du régiment « Azov » capturés à Marioupol ne sont pas qu'un épiphénomène d'une Ukraine atlantiste mais bien le symptôme d'un fondamentalisme nationaliste qui a toujours servi les idéologies politiques étatiques occidentales devenues mondialistes. Ici des nationalistes agitant les drapeaux bandéristes du « Parti socialiste-national ukrainien » devenu « Svoboda » (Liberté) sans pouvoir néanmoins cacher leur idéologie nazie.
Après 82 jours seulement de siège de la ville de Marioupol, les derniers combattants ukrainiens sont finalement sortis des souterrains du complexe industriel d'Azovstal où, préférant sauver leurs carcasses plutôt que leur honneur. Après avoir refusé l'accès aux corridors humanitaires aux civils et aux blessés, ces fanatiques ont finalement cédés, non pas à la raison mais plutôt à la faim.
Du 16 au 20 mai ce sont au total 2439 membres du régiment « Azov » et d'autres unités régulières de la garnison (36e, 12e brigades etc) qui sont sortis têtes baissées et affamés des souterrains d'Azovstal avant qu'ils ne deviennent leurs catacombes.
Dans le dernier groupe des 531 qui se sont rendus se trouvaient les commandants des radicaux nationalistes du régiment Azov qui ont pris à leur tour la route vers les centres pénitenciers russes pour interrogatoires et jugements pour ceux coupables de crimes de guerre dénoncés par des documents, des preuves, des témoignages divers quand ils ne sont pas directement revendiqués par les assassins eux-mêmes.
Selon moi, cette reddition des derniers fanatiques d'Azovstal est un non-événement tant leur sort était scellé depuis le 21 avril, date officielle de la libération de Marioupol, et que leur remontée à la surface d'Azovstal n'était qu'une question de temps. En attendant les résultats qui sortiront des labyrinthes de cet immense complexe industriel (8 km2) aux nombreux souterrains, je veux ici apporter une réflexion sur le caractère nazi de nombre de ces idiots utiles de l'impérialisme mondialiste.
Tout d'abord il se trouve encore des crétins qui prétendent qu'il n'y a pas de nazis en Ukraine et que c'est un fantasme créé par la propagande du Kremlin Il faut être complétement aveugle, con ou nazi pour ne pas voir la réalité de cette dérive criminelle de l'Ukraine qui a officialisé ce germe néo-nazi qui germe depuis l'indépendance dans l'Ouest du pays, ce berceau historique d'un bandérisme collabo ayant assassiné plus d'un millions de civils et prisonniers pendant la guerre (juifs, roms, russes. homosexuels). Les documents et enquêtes historiques ne manquent pas, y compris du côté du mainstream occidental avant 2014 bien sûr puisque depuis le Maïdan les bandéristes ukrainiens sont redevenus les bons collabos de la pensée unique occidentale.
Au sortir de l'usine les identités des prisonniers sont prédéfinies avant enquête approfondie et déjà apparaissent
sur de nombreux corps les preuves indélébiles des idéologies revendiquées !
Mais chut ! « il n'y a pas de nazi en Ukraine ! »
J'ai déjà souvent évoqué et argumenté sur ce blog (par exemple ici) cette résurgence réelle du nazisme et qui est particulièrement visible dans les rangs excités des bataillons spéciaux ukrainiens, mais mon propos ici n'est pas d'enfoncer ce clou de vérité dans la bien pensance collabo mais de dénoncer aussi un simplisme intellectuel existant autour de ce nazisme de carnaval comme le qualifiait Jean Mabire à qui selon moi on accorde beaucoup trop d'importance pour mieux cacher les vrais nazismes des totalitarismes idéologiques étatiques ou mondialistes et dont les acteurs ne sont pas tatoués.
Pour illustrer ma réflexion païenne voici une autre photo d'un militant d'Azov capturé à Marioupol et qui me révolte doublement :
En effet, si je suis écœuré à la fois par le fanatisme idéologique revendiqué par ces bandéristes, néo-nazis, nationalistes, suprémacistes blancs et autres hooligans et qui sont aujourd'hui adulés par nos pseudos « démocraties droitdelhommistes » occidentales comme des héros jusqu'à être invités dans les parlements et plateaux TV, je suis tout autant écœuré par l'utilisation hérétique de ces crétins d'une symbolique païenne qui, pour quiconque connait un minimum l'Histoire européenne, appartient à des civilisations dont les croyances, les sociétés, les cultures sont à l'opposé radical des absolutismes communautaristes revendiqués par les idéologies politiques revendiquées par ces idiots utiles de la ploutocratie mondialiste.
Qui en effet s'intéresse à l'histoire médiévale scandinave ne peut que relever que l'utilisation de sa symbolique odinique par les totalitarismes nationalistes occidentaux n'est qu'une insulte et même un blasphème à cette sagesse européenne qui avait su organiser chez les vikings un système sociétal qui, avec leurs représentants élus (yarls) et leurs assemblées communautaires (things) étaient bien plus démocratiques que nos actuelles « démocraties » et surtout à l'extrême opposé des absolutismes totalitaires, religieux, ethniques ou politiques défendus par ces communautaro-centrismes fantasmés et manipulés par des étatismes asservissant le patriotisme charnel dans des nationalismes mythifiés.
Et l'absurdité de cette superficialité dominante et inculture généralisée d'un Occident superficiel éclate à chaque instant quand par exemple, dans cette doxa française soumise jusqu'à en être débile, on voit dans la même semaine les médias mainstream qualifier de symbole nazi une croix celtique agitée par un supporter du stade de Reims, tout en glorifiant sur les plateaux de BFM TV les nazis ukrainiens du régiment Azov, non moins crétins mais infiniment plus dangereux ! Et c »est toujours ainsi quand la croyance remplace la raison.
Si je porte autour du coup le Mjöllnir, c'est parce qu'il est aussi à mes yeux et mon coeur le symbole de cette pensée européenne civilisationnelle, multimillénaire et multiple qu'ont cherché à détruire depuis 2000 ans les dictatures idéologiques religieuses, politiques, économiques et culturelles jusqu'à détourner son esthétique sacrée universelle comme les symboles solaires que sont la svastika, l'hevoud ou autres croix nimbées pour servir des pensées uniques hégémoniques.
Car, tout comme les croisés et inquisiteurs du Vatican étaient en hérésie avec la pensée révolutionnaire du rabbin Joshua, lorsqu'on gratte un minimum derrière leurs slogans agités on peut observer surtout le crétinisme de ceux qui revendiquent être nazis autant que le nazisme de ceux qui se réclament droitdelhommistes et « antifascistes » !
Il faut donc éviter de céder à cette paresse intellectuelle et ce paraître qui caractérisent l'Occident décadent et, avec la même force détruire les idéologies mortifères que sont les fondamentalismes religieux, politiques, ethniques servant aujourd'hui l'hégémonie capitaliste afin de réhabiliter l'héritage européen dont l'éthique et l'esthétique sont l'expression de la diversité d'un monde naturellement multipolaire et protégeant les libertés des peuples.
Les Prokopenko du régiment Azov et autres idiots utiles de l'OTAN sont de vrais criminels autant que les Von der Leyen de l'Union européenne et autres laquais de la ploutocratie sont de vrais nazis. Il est urgent de les inviter au bal des pendus mais « sans jeter le bébé avec l'eau du bain » en confondant Europe et Union européenne, patriotise et nationalisme, paganisme et fascisme !
source : Alawata Rebellion