Source: Gettyimages.ru
[Photo d'illustration]
Les services de sécurité ukrainiens, dans le cadre de la formation de leurs agents, simulaient le vol d'éléments de rayonnement ionisant, la fabrication d'un engin explosif à partir de ceux-ci et son explosion dans un lieu très fréquenté, selon le ministère russe de la Défense. Andriï Ermak, ancien chef du cabinet de Zelensky, est impliqué.
Les services de sécurité ukrainiens ont simulé l'explosion d'une « bombe sale » dans un lieu très fréquenté, a déclaré le 12 décembre Alexeï Rtichtchev, le commandant des troupes russes de défense radiologique, chimique et biologique (NBC). Selon lui, ce processus fait partie de la formation des représentants des services spéciaux ukrainiens, qui comprend également la simulation d'un vol de sources de rayonnement ionisant et la fabrication d'un engin explosif.
Alexeï Rtichtchev a souligné le rôle joué par l'ancien chef du cabinet de Volodymyr Zelensky, Andriï Ermak, dans les tentatives de chantage nucléaire. Selon lui, il supervisait l'organisation, la logistique et les flux financiers pour l'importation en Ukraine de combustible nucléaire usé sans en informer l'AIEA et les autres organisations spécialisées. Les itinéraires d'approvisionnement passaient par la Pologne et la Roumanie.
Le chef des forces de protection radiologique, chimique et biologique a précisé que telles actions créaient des risques de fabrication d'une « bombe sale » qui serait ensuite utilisée « sous un faux pavillon ». Pour sa fabrication, Kiev pourrait utiliser non seulement du combustible nucléaire usé, mais aussi des sources radioactives étalons, c'est-à-dire des échantillons standard dont l'activité et le spectre de rayonnement sont connus, utilisés pour calibrer les appareils dosimétriques.
Alexeï Rtichtchev a noté qu'en cas d'accident radiologique à la frontière russo-ukrainienne, des substances dangereuses recouvriraient une grande partie de l'Europe. Il a également ajouté qu'en aidant l'Ukraine, l'Occident incite Kiev à enfreindre les normes de manipulation des matières nucléaires, ce qui pourrait mettre plusieurs pays européens au bord d'une catastrophe écologique.
L'USAID pourrait être impliquée dans des essais cliniques sur la population ukrainienne
Le commandant des forces NBC a également fait état d'essais cliniques menés sur la population ukrainienne par le département américain de la Défense dans des laboratoires biologiques en Ukraine. Il a souligné que ces faits avaient été confirmés à plusieurs reprises par des responsables américains, parmi lesquels le coordinateur du Conseil national de sécurité John Kirby, la secrétaire d'État adjointe Victoria Nuland et l'actuel ministre de la Santé Robert Kennedy Jr.
Alexeï Rtichtchev a indiqué que pour garantir la confidentialité de ces recherches, elles avaient été commanditées par des agences civiles et des organisations non gouvernementales. L'une de ces organisations pourrait être l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), dissoute sur décision du président américain Donald Trump. Le commandant des forces NBC a ajouté que les faits relatifs aux essais de produits pharmaceutiques sur la population ukrainienne dans 38 laboratoires avaient été confirmés par Dave Collum, professeur de chimie organique à l'université Cornell, dans une interview accordée au journaliste américain Tucker Carlson en août 2025.
Kiev continue de violer la Convention sur l'interdiction des armes chimiques
Les forces armées ukrainiennes utilisent régulièrement des munitions chimiques artisanales contenant un mélange de chloropicrine et de chloracétophénone, indique le général Alexeï Rtichtchev. D'après lui, plus de six cents cas d'utilisation d'armes chimiques par la partie ukrainienne ont été documentés au cours de l'opération militaire spéciale.
Le commandant des forces NBC révèle qu'en 2025 des tentatives similaires ont été constatées sur le territoire des républiques populaires de Lougansk et de Donetsk. De plus, des caches contenant des engins explosifs à base de chloropicrine ont été découvertes dans la région de Belgorod, frontalière avec l'Ukraine.
En outre, des manuels sur la manipulation des munitions d'artillerie contenant des substances chimiques ont été trouvés dans des positions ukrainiennes abandonnées. Selon Alexeï Rtichtchev, des documents ont été découverts dans l'un des centres de contrôle des drones de l'armée ukrainienne, détruit le 9 décembre, selon lesquels une des exigences imposées aux drones ukrainiens est la livraison d'obus contenant des « agents neurotoxiques, vésicants ou asphyxiants ».
Ces documents ont été approuvés en 2024 par la Garde nationale ukrainienne et le ministère ukrainien de l'Économie, précise le commandant des forces NBC. Ainsi, contrairement aux normes de la Convention sur l'interdiction des armes chimiques, le régime de Kiev « admet ouvertement » la possibilité d'utiliser des agents toxiques de combat, conclut-il.