Je rebondis sur la Michel Midi: Etienne Chouard s'expliqueMichel Midi: Etienne Chouard s'explique , dont la complémentarité a donné lieu à une bonne base de réflexion.
Je rebondis sur la vidéo de Michel Collon et Etienne Chouard, dont la complémentarité a donné lieu à une bonne base de réflexion.
Il est question de bâtir une solution qui éradique d'une traite toutes les formes de tyrannies, que sont l'imposition de la misère, la confiscation des services publics, et sans parler de la finance et du fait d'employer l'argent des impôts pour faire des guerres.
L'état d'esprit se positionne dans l'établissement de ce qui est discutable plutôt que dans l'affirmative péremptoire de ce qu'il faut faire. C'est une révolution des consciences car il est question de se hisser à un niveau historique qui dépasse l'entendement humain, et que donc nul ne pourra contrer. Elle consiste à s'inquiéter de ce à quoi chacun contribue collectivement chaque jour.
Inscrire un référendum d'initiative citoyenne dans la constitution reste une entreprise de longue haleine.
Jusqu'ici toutes les tentatives de produire un monde meilleur, portées par un élan spirituel assez puissant pour déplacer des foules, ont toutes été dissoutes dans le système global. On se souvient des Occupy Wall Street et de leur reflet à Paris où le nombre de manifestant a diminué jusqu'à la désagrégation. Les révolutions arabes portaient aussi cet élan spirituel de désir de liberté, mais ont très vite permises - si elles n'était pas sciemment insufflées pour ça - de renouveler le personnel à la solde du système capitaliste. Enfin à la solde des oligarques, eux-mêmes à la soldes d'une poignée de maîtres du monde et de leurs différents organismes de contrôle du monde.
Aujourd'hui on sait - c'est de l'information - que le but est l'effondrement économique (la perte de toutes les possessions) afin d'instaurer un gouvernement mondial bancaire militarisé qui pourra surveiller en masse les transactions.
Michel Collon dans la vidéo renvoie à des questions géostratégiques d'actualité (le retrait de Syrie et la guerre commerciale avec la Chine) sans pouvoir faire le lien avec l'incroyable coïncidence qui consiste à instaurer un RIC qui soit préemptif (qui réagisse avant le stimuli) et contrecarre à ce point un plan mondial d'asservissement. Il est clair que la voie n'est pas dégagée (contrairement à l'adage "Untel, Dégage !")
Il y a aussi un gros problème d'information, ayant pour but clairement visible d'étouffer toutes les velléités de justice et de libération du dogme capitaliste. De sorte que même si le RIC était adopté les autres pays n'en sauraient rien, ou le verraient comme un particularisme franchouillard. Car il faut pour être juste que la révolution soit porteuse de solutions pour tout le monde. Quand on voit les flics embrasser la cause des manifestants, c'est aussi ce qui doit se passer à d'autres niveaux de la société, et ils ne le font qu'en suivant leur intérêt. Il faut donc au final que l'intérêt commun soit de plus en plus visible, et cette tâche gargantuesque, est sur les épaules du RIC.
Dès lors il ne s'agit plus de penser la problématique locale (qui est une addition de problématiques qui convergent) que la globale, qui est unique et commune à tous.
Sur l'institution d'une constitution (ou la constitution d'une institution), de bonnes idées sont encore à naître, et il faut bien faire comprendre à tout le monde que les choses ne devraient jamais être perçues comme statiques au point qu'elles dussent subsister même dans l'injustice. Non, on peut toujours faire changer les choses, ou tout du moins, c'est de ce désir qu'est porteuse la volonté d'inscrire le RIC dans la constitution. Il n'est en effet pas d'autre moyen pour faire qu'une institution soit légitime, que de faire qu'elle soit désirée et souhaitable.
Et dès lors, puisqu'on a le champ libre et une belle page blanche pour concevoir, à la fois, les règles du RIC, une constitution, et au final le monde dans lequel il est légitime de s'attendre à vivre, cela donne plein d'idées, et il y a beaucoup de notions à faire coller ensemble.
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En premier lieu, pour moi, il faut s'inquiéter des objectifs à long terme, et plus particulièrement du sens donné à l'ensemble de l'activité humaine. Les buts doivent évidemment s'axer sur la réalisation des droits de l'homme (car ils ne sont pas réalisés, et c'est justement cela qui définit une tyrannie). Partant de là il faut penser les termes d'un système social désirable et justifiable.
Il est clair pour moi que ce qui est le plus central reste le système social, pour peu qu'on nomme ainsi ce qui explique, et ce qui justifie l'ensemble des transactions.
C'est dans ce contexte que j'ai pu noter dans la vidéo des éléments de langage de la révolution qui sont très notables et significatifs, et qui constituent comme un puzzle à assembler.
- le niveau de vie minimal
- les biens de première nécessité
- partage équitable des richesses
- l'équité de l'information
On voit bien à ce seul énoncé qu'on est face à une dictature.
En fait on peut remettre ça dans l'ordre comme ceci :
- la satisfaction des besoins
- la socialisation des richesses
- le rendement du travail et du système
- le phénomène de justice
(On peut retrouver les quatre dans les quatre)
Ces points sont pus faciles à obtenir de façon formelle.
Là où je rebondis le plus fortement c'est sur ce que j'ai nommé de longue date les BSPN, les biens et services de première nécessité, qui peuvent allègrement être le point de départ d'un système social. Pour être clairs, est considéré de première nécessité ce qui est vital, et je suis désolé mais tout est vital, à un niveau minimum :
- l'alimentation
- le logement
- le transport
- l'énergie
- la santé
- l'éducation
- l'information
Ne seraient-ce que les vêtements et la robinetterie, devraient être publiques.
Un T-shirt ça sevrait coûter dix centimes (ça coûte réellement ce prix-là, sans la finance).
Il est donc question de déjouer une énorme arnaque.
La question de la satisfaction des besoins, qui s'expriment usuellement par "la demande" (pour peu qu'on en ait les moyens), devrait pouvoir s'exprimer plus librement, si on peut dire. De cette manière on aurait un état des lieux. Et les BSPN servent à combler ces besoins vitaux urgents, tel un mécanisme de survie basique du système social. C'est à dire au fond qu'il s'agit de socialiser la sécurité sociale, un truc qui existe déjà, mais qui en même temps reste à inventer. Ce qu'il faut ensuite c'est que ce dispositif soit logique avec le reste, puisque ce dispositif est le plus basique des dispositifs d'un système social viable.
A un moment donné dans la vidéo il est prit l'exemple des journalistes, qui devraient bénéficier des mêmes dispositions que les juges, qui sont payés, formés et dont l'indépendance est protégée. C'est un bon exemple de l'intérêt, tout simplement, de faire que les médias, mais aussi un grand nombre d'institutions, soient socialisées, c'est à dire nationalisées mais sans être sous le contrôle d'un pouvoir central. Au contraire de décider à la place des gens, le système social doit avoir pour but de rendre possible, de permettre, d'assumer la liberté et l'indépendance fonctionnelle des personnes physiques et morales (la liberté est toujours fonctionnelle dans un système). Et, de nombreuses choses relèvent du bien commun, à une échelle locale ou globale, donc il est légitime de vouloir que leur socialisation se fasse à l'échelle nationale, d'où le terme que j'emploie de nationalisation.
Moi je prenais l'exemple de la caserne de pompiers où on ne pouvait pas dire aux employés de s'équiper eux-mêmes de façon libérale et concurrentielle pour pouvoir faire leur métier. Non, il faut un régissement, capable d'assurer que le matériel soit optimal, pour qu'ensuite ils fassent leur travail. C'est un peu ça le problème du système capitaliste, l'obtention des moyens d'agir faint partie du chantage qui consiste à se soumettre au système.
L'idée de première ébauche est que si ces productions de BSPN se faisaient sans but lucratif, sur toute la chaîne de fabrication, leur coût serait minime. Pour cela pas besoin d'appeler des économistes chevronnés, le calcul est simple. Du coup les employés qui y travaillent (en attendant que ce ne soient des robots incorporés à la catégorie des immeubles, qui doivent être rentabilisé jusqu'à la déprécation) peuvent percevoir une rémunération au titre de fonctionnaires.
A un moment il est question de savoir comment augmenter les revenus sans pourrir les petits producteurs. Il y a là une contradiction qui coince tout le débat, et c'est précisément un méfait du système social, une chaîne de l'esclavage.
Il faut comprendre qu'à la base l'argent c'est la gratuité, il permet de formaliser une liberté strictement théorique, d'accéder à tout ce qu'on veut. Les biens sont donnés, bien volontiers, contre un argent qui permet d'obtenir des biens qui seront donnés bien volontiers.
Mais peut-être qu'on peut jouer sur ce "bien volontiers". Il revient, il me semble, au système d'évaluer correctement ce qui est souhaitable de ce qui ne l'est pas dans les transactions, puisque de toutes évidence des personnes morales peuvent se comporter comme des personnes physiques et posséder et détruire des continents à leur guise. Cela ne devrait pas être le cas ; Dans la future constitution il est primordial que les personnes morales aient un but social, des devoirs, là où les personnes physiques ont des droits. C'est le seul moyen de concilier les deux.
On remarque en passant que tant que les personnes morales ont des droits, les personnes physiques héritent de devoirs de plus en plus insurmontables. Les dégâts causés sur l'environnement par les multinationales se feront sentir (devront être remboursées en quelque sorte) pendant des générations, si on arrêtait tout, tout de suite.
Ce point est primordial. Il peut être décrit comme la relation, au sein d'une civilisation, entre les échelles humaines ; C'est à dire aux engrenages de cette civilisations, ce qui lie et entraîne le court terme et le long terme, sachant que les deux s'influencent mutuellement. Ainsi, il s'agit de régir les règles qui agissent sur ce qui produit les retombées qu'on attend (et non plus directement au premier degrés à court terme sur ce qu'on attend, tel que le fait le despote).
Dans l'imaginaire capitaliste quand on augmente les salaires, alors la demande augmente et aussi les chiffres d'affaire. Mais là tout d'un coup on se rend compte que l'appauvrissement est généralisé et que revenir en arrière est impossible. Pourtant les prix sont fixés librement, chacun pourrait s'entendre pour ne payer que 1 euro de salaire par mois et faire qu'on vive très bien avec ça. On appellerait ça la révolution des centimes. Mais on est coincés dans une vague de niveau de vie qui n'est pas définie par l'économie réelle, avec une inflation éternelle et exponentielle. Les chiffres ne valent plus rien dire. Il faut revenir à la définition de la valeur des biens.
Ce dont on a besoin c'est de rendre justifiable des échanges (en fait, les transferts de marchandises) de sorte qu'ils se fassent de la façon qui corresponde le plus possible à ce qu'on peut nommer un sentiment de justice.
En réalité sur le plan formel il ne s'agit que d'administrer, collectivement, les niveaux de droits de chacun, personnes physique ou morale, sur-mesure et en tenant compte du maximum de paramètres. Ce qu'il y a, c'est que l'époque informatique à laquelle on appartient désormais définitivement, a rendu possible de concevoir des systèmes qui soient à la fois régis globalement et à la fois taillés sur-mesure pour chacun, de sorte que globalement, la situation soit optimale.
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Pour en revenir au RIC, ce qui m'intéresse est qu'il s'agit d'un dispositif extrêmement prometteur, de formalisation de la socialisation des richesses (ou du moins en premier lieu des opinions).
C'est pourquoi très vite il a été question de la méthode de scrutin majoritaire, qui - il faut le faire rentrer dans le crâne - est l'ultime méthode pour convertir des opinions divergentes en chiffres tangibles, ce qui est une avancée énorme, dont le potentiel est vraiment très vaste, au point qu'on se demande si ce n'est pas cela qu'on faire quand on affecte une valeur à un bien.
C'est une méthode qui devrait être au cœur du système social.
On parle aisément de coopératives, de rendre les employés propriétaires de leur entreprise, et en partant de là on a voulu, avec les Gilets Jaunes - signaler un accident sur la route et demander de ralentir brutalement - rendre les citoyens responsables de leurs lois.
Car qui a envie de se sentir impliqué et de défendre des lois qui ne servent que des intérêts indiscutables du fait de leur autorité, et non de leur logique ou leur but ? Qui a le droit de discutailler de cela ? Et au final, quel contrôle avons-nous sur le destin du monde qui court vers un précipice ? Aucun.
C'est de cette question que la révolution veut se saisir.
En tant qu'employé de bureau dans la technique - j'aime mon travail plus que de le voir servir - il est quotidien d'être confronté à la question de l'échappatoire dans la trouvaille d'une solution. C'est simple, à l'intérieur d'un système, il y a des dispositifs, mais quand - inéluctablement - le système devient insuffisant pour ce qu'on veut faire, c'est au système lui-même qu'il faut ajouter des compétences génériques de sorte qu'elles servent bien d'autres résultats que celui précisément qu'on cherche à obtenir. On trouvera des cas de figure existants ayant besoin de ces nouveaux dispositifs, et par magie apparaîtront de nouvelles idées grâce au potentiel de ce qui aura été rendu possible. On apprend qu'on ne peut qu'avoir des idées possibles, mais qu'en dégageant de nouvelles possibilités, on a de nouvelles idées.
On apprend surtout la triche qui consiste à modifier les règles du jeu pour obtenir le résultat escompté. En principe, c'est mal, mais en principe également, le système est juste. Il peut donc y avoir des allers-retours entre le champ rendu possible par le système et le champ rendu possible par la modification du système.
En poussant cette réflexion j'ai décrit dans mon livre un mécanisme qui revient à une auto-jugulation du système (ou auto-assomption), un peu comme celle qu'on espérait obtenir de façon magique avec l'équilibre de l'offre et la demande. Sauf que là il est question d'équilibre entre la richesse globale et la satisfaction des besoins. Et ce qui est modulaire dans le système, c'est de concevoir les lois et règlements, les droits, de façon adaptative. C'est à dire qu'il y a toute une couche logicielle souple entre le système d'une part et son usage d'autre part, qui sont strictes. A partir de là il est de plus en plus rare, quoi que possible, de modifier le système s'il s'aère défaillant, car de manière conventionnelle il y autant de leviers qui permettent de contrôler très précisément les secteurs (industriels) qu'on veut voir se développer, et ceux qu'on veut voir péricliter.
Cette pente a déjà été prise lors des premières tentatives d'accoler à la valeur d'un bien un notion de valeur annexe, telle que l'emprunte écologique ou parfois la notion de "bonheur national brut". C'est à dire qu'il est question d'établir des critères qui soient constitutifs de la valeur. Et à chaque fois qu'on le fera, ces critères iront s'appliquer à l'existant, et le moduler. C'est ainsi qu'on est de plus en plus amenés à parler de la valeur d'usage, par opposition à la valeur commerciale.
Cela peut se faire sans aucune contrariété des travailleurs si ils bénéficient d'un régime identique à tous les autres, mais qui à la fois récompense le travail accompli, ce qui est contradictoire, mais solvable facilement, en instaurant un revenu fixé à long terme par l'état lui-même, sur le même principe que les points retraite. L'expérience, multipliée par la compétence, donneraient des droits irréversibles, qui eux-mêmes s'expriment par une quote-part des richesses globales.
Dans chacune des étapes où il s'agit de prendre une décision rationnelle, ne serait-ce que d'élire les personnes qui seront appelées à prendre ces décisions complexes - et ce dans tous les domaines spécialisés possibles - on a besoin que le processus 1) puisse être impulsé spontanément et 2) soit conclut de manière à ce qu'il sera convenu socialement que c'est la meilleure chose à faire. Socialement, ou scientifiquement, mais encore avec l'aval humain. Le problème se posera plus tard avec les décisions robotiques, mais ça reviendra encore en dernier recourt aux humains.
Il est essentiel (dans l'essence de ce qui fait civilisation, ce qui la cimente) d'insister sur le terme de "convenu socialement". Car c'est ce que rêve ou s'imagine le despote, par la contrainte comme par la cécité mentale. Ce terme doit relever d'une sociométrie, et comme tout le reste, d'une infrastructure logicielle publique.
Il y a une modalité démocratique qui a été imaginée par un jeune allemand lors d'une demande de propositions, qui est très pertinente sur le plan mathématique, et qui consiste à rendre légitime les hiérarchies :
Il s'agit d'une architecture hiérarchique qui incorpore toutes les communautés en une seule, à l'échelle de sept milliards de personnes.
Moi ce qui m'intéresse, c'est le fait que les mécanismes indispensables à l'édification d'une gouvernance populaire, puissent être réemployés de façon plus générale encore, au moment où il est question socialisation des richesses. Il ne s'agit au final que d'une re-nationalisation massive des principales industries qui produisent ce qui est nécessaire, mais avec en prime un contrôle public sur son usage.
Il faut bien voir que résoudre le problème du système social ce n'est que résoudre le problème de la simple continuité de l'humanité de sorte ensuite qu'elle puisse bâtir ce qu'elle veut. Il n'est absolument pas question ici de politique, ces questions les surpassent allègrement, il est question de systémique.
Maintenant examinons ce que le RIC rend possible, sachant par avance qu'il représente le déchaînement (je reprends l'expression d'Etienne Chouard, pour dire le fait de briser ses chaînes), la fin de l'esclavage, et donc du coup, l'abolition du capitalisme (j'appelle ça comme ça), puisque la première chose que les gens feraient s'ils étaient libres de le faire, serait de se réapproprier ses finances, et rompre leur dépendance à des institutions commerciales à but lucratif.
D'abord un mot sur l'esclavage dont on veut se défaire, c'est simple, plus les fournisseurs sont communs à une grande quantité d'activités, plus ils sont monopolistiques (nécessairement) et au final quoi que vous fassiez, votre seul patron c'est celui qui vend les matières premières (car il s'en fout que vous fassiez faillite, il gagne toujours), au premier rang desquelles une matière première très particulière, qui est l'argent. Ce sont eux les vrais patrons, ce sont eux qui décident de l'existant (ce qui doit exister ou non) en accordant ou pas des prêts.
Toute la façade démocratique et de liberté n'est qu'une comédie dont les peuples se sont contentés tant qu'ils pouvaient vivre de leur travail, sans se soucier de l'honnêteté de leurs concitoyens ou de générer (ou produire directement) des déchets polluants. En fait toute l'activité mondiale humaine ne revient qu'à produire des déchets et de la pollution, car c'est tout ce qu'il reste à la fin.
Mais là il s'est passé quelque chose qui est de l'ordre de la conscience, de la prise de conscience accompagnée d'une soudaine structuration de la raison, permettant d'élaborer des sujets complexes qu'avant on n'aurait pas compris, ou sur lesquels on acceptait de se faire arnaquer, disant en substance à peu près ceci : "les tenants et aboutissants nous appartiennent".
Le RIC, le fait d'avoir des institutions flexibles et réactives, est un pallier phénoménal dans la conquête d'une civilisation à la recherche d'elle-même. C'est une révolution dans le sens où elle permet de rendre possible une révolution permanente.
- Mon livre : La Société-Réseau