La propagande israélienne pour tenter de justifier le massacre de civils palestiniens vendredi à Gaza, ne fonctionne pas. Personne ne gobe les histoires de "menaces terroristes", de "boucliers humains" ou d' "attaques du Hamas". Aux Etats-Unis notamment, le sénateur Bernie Sanders n'a pas mâché ses mots, et a donné le ton en déclarant "indéfendable" cette tuerie.
"C'est le droit de tout peuple de manifester pour un avenir meilleur sans qu'on lui réponde par la violence", a affirmé le sénateur samedi qui, interviewé par CNN, a fait savoir qu'il ne croyait pas un mot de la version israélienne des faits.
"Quand vous avez des dizaines de milliers de personnes qui manifestent pacifiquement et qu'entre 15 et 20 manifestants sont tués et des centaines d'autres blessés, c'est bien du côté d'Israël qu'il faut chercher les responsabilités", a-t-il déclaré.
Aux USA, les critiques contre Israël sont unanimes à gauche et au centre. Quant aux habituels supporters d'Israël, toujours prêts d'ordinaire à monter au créneau, ils se taisent, notent les observateurs.
Dans son édition matinale, la plus grande chaîne de radio américaine, "National Public Radio" a ouvert sur ces mots : "Israel fait savoir qu'il refuse toute enquête sur les circonstances de la mort des 15 habitants de Gaza tués vendredi. Une nouvelle illustration de la conduite d'un gouvernement à la tête de l'armée la plus morale du monde".
Même le Washington Post s'est élevé contre l'impunité dont bénéficie Israel, en écrivant : "Israel peut se permettre de tuer des Palestiniens, tant le coût politique est faible en retour".
"C'est la version pro-palestinienne qui est reprise partout", constate le Times of Israel, tandis que chacun dans l'Etat d'apartheid se demande qui a bien pu "faire tomber le pays dans ce piège tendu par les Palestiniens" (sic).
Et plus on découvre les vidéos de la journée de vendredi diffusées sur les réseaux sociaux, plus les preuves du massacre prémédité par Israël, face à une foule non violente, s'accumulent.
Et les photos des blessures infligées aux blessés, publiées sur Twitter par le Dr. Mohammed Ziara, médecin à l'hôpital Shifa de Gaza viennent confirmer la volonté d'infliger un maximum de souffrances au peuple palestinien.
Voir les vidéos postées sur twitter et publiées par Electronic Intifada :
electronicintifada.net
Rester silencieux face à ces crimes, c'est s'en rendre complices.
CAPJPO-EuroPalestine