Journal dde.crisis de Philippe Grasset
22 juillet 2024 (17H00) – Lorsqu'à un moment quelconque, mais néanmoins précis, j'appris, ou bien l'on m'en a informé, que Biden abandonnait la course à la présidence, j'ai respecté une sorte de minute de silence. Depuis, cette minute n'a pas cessé, bien plus d'une minute au reste. Je n'étais plus capable de réflexion ou de commentaire, comme si l'événement n'en méritait pas, ou comme si je n'avais plus la force d'en faire.
C'est alors que je compris que, bien plus qu'une "minute de silence", il s'agissait d'un "instant de lévitation", où je m'extrayais de tout ce remue-ménage insensé, cette cavalcade incompréhensible, cette marche au pas au son d'une musique absolument cacophonique et complètement inaudible malgré le tintamarre qui l'accompagne ; lorsque, littéralement, on se retire du monde, pour flotter au-dessus, le calme retrouvé, songeant finalement à l'inutilité de s'exclamer devant ce qui arrive, mis à l'abri sur les hauteurs de l'Olympe de tous les accidents humains lorsque la folie les saisit.
« Lorsqu'on lui a demandé si les dirigeants russes avaient été surpris par la décision de M. Biden de se retirer de la course, Pechkov [porte-parole de Poutine] a répondu : "Franchement, ce qui s'est passé aux États-Unis ces dernières années nous a appris à ne pas être surpris par quoi que ce soit". »
Tout s'est passé avec urne sorte de fluidité presque surnaturelle, comme les choses que l'on rencontre dans les moments de lévitation (essayez-vous verrez). Il s'agit de cette sorte d'instant privilégié où les choses reprennent leurs proportions normales, où "Joe Biden" redevient un pauvre vieillard à demi-conscient, lorsque la cohorte de bandits qui l'entoure, qui pour le protéger et profiter de son dernier souffle, qui pour l'agresser pour "sauver la démocratique", devient indécente et éprouve une sorte de honte qui la fait se taire.
C'est pendant ce temps-là, "à l'insu de son plein gré", que Biden nous a communiqué sa décision. Mais était-ce vraiment lui ? "Joe Biden" existe-t-il encore, et d'ailleurs exista-t-il jamais ? Ces moments de lévitation se satisfont pleinement de l' inconnaissance, au contraire vous la goutez comme un nectar précieux, et vous vous dites, vous interrogeant sur la réelle présence, sinon la réelle existence de "Joe Biden" annonçant qu'il n'est plus candidat : "Comme c'est étrange".
« L'investisseur David Sacks a souligné que Biden n'a partagé qu'une lettre écrite via son compte tweeterX et "n'a pas été vu ou entendu directement ". Dans un message publié lundi sur tweeterX, Sacks a fait remarquer que le précédent président américain à avoir annoncé son retrait de la course à la réélection, Lyndon B. Johnson, avait "prononcé un discours de 40 minutes depuis le bureau ovale" lorsqu'il s'était retiré le 31 mars 1968.» Sacks a affirmé que les grands médias [presseSystème] se contentent d'applaudir [et] ne posent aucune question", qualifiant la situation de "très étrange". »
Par moment, quoique si loin de ces choses par la grâce de la lévitation, j'entends d'étranges rumeurs me dire que, comme dans le ‘Jules César' du grand Will, il y a eu, doucement (‘softly'), furtivement (‘stealthily'), une conjuration qui s'est ourdie contre le vieux débris. L'affaire a été montée comme dans un bon scénario d'un blockuster conspirationniste de Hollywood. Alors, sourire aux lèvres, à la fois de dérision et d'incrédulité, je m'attends à ce que, du groupe des conjurés, surgisse un nom parfaitement hollywoodiens pour nous démontrer que le simulacre que fut la décision de "Joe Biden" fut d'abord un spectacle, avec une mise en scène comme seuls les maîtres de Hollywood savent y faire. Ainsi la scène de simulacre qu'est cette chose nommée "politique" est devenue un véritable studio de tournage. Zelenski a toutes ces chances, et la lévitation me donne le pouvoir de le transporter dans le futur, observant cette scène où il signe son contrat pour un film, – ou mieux encore, une série sous le titre ‘Super- "Serviteur du peuple", la série qui a fait connaître le président Zelensky en Ukraine - Capture d'éc '.
« "Je ne pense pas que Biden se soit retiré mais que le parti l'a poussé à se retirer", a déclaré dimanche [une candidate républicaine à la Chambre], Kathleen Winn. "Je pense que Biden a été assez clair sur le fait qu'il ne voulait pas se retirer. Il me semble que les membres de son parti, en particulier [les parlementaires démocrates] Chuck Schumer et Adam Schiff, et [l'acteur] George Clooney, apparemment, ont tous décidé qu'il était temps pour lui de partir. Et je pense qu'il n'est plus utile. Les gens devraient commencer à se demander qui a vraiment été aux commandes [pour cette décision et le reste]". »
Qui se plaindra, enfin ? Tout s'est passé dans la plus parfaite transparence. C'est vrai, tout le monde était chacun et personne ne dissimulait sa gentille participation à l'événement. On aurait dit, finalement, que "Joe Biden" avait préparé sa sortie exactement comme on fait un grand cocktail pour inviter tout le monde.
Moi, à cette occasion, j'ai pu être présenté à Alexander Soros, fils de George, qui fut si rapidement auprès de Kamala pour la féliciter qu'on eût cru à une surprise préparée par des amis. C'est ce qu'a pensé Elon Musk qui, je vous l'affirme, est un moqueur qui n ‘hésite pas çà appeler un chat un chat, et un Soros un Soros. Par conséquent, on peut conclure qu'Alexander Soros est, comme son père, un remarquable "créateur d'événement" et un virtuose du ‘regime change' puisqu'il survint effectivement cette chose comme nous l'affirment Christoforou-Mercouris, particulièrement moqueurs, – exactement comme Musk. (Alexander S., je ne sais pas ; il a l'air bien sage pour être qualifié de moqueur ; un peu trop conventionnel, peut-être, exactement comme son papa ?)
« Le PDG de Tesla et SpaceX, Elon Musk, 𝕏 s'est moqué du fils du financier milliardaire George Soros pour avoir rapidement soutenu la vice-présidente Kamala Harris en tant que "candidate la plus qualifiée que nous ayons" pour remplacer Joe Biden.» "J'aimerais remercier Alexander Soros de ne pas avoir laissé tout le monde dans l'expectative quant à l'identité de la prochaine marionnette", a écrit Elon Musk, le propriétaire de tweeterX. »
Finalement, je l'avoue, on risque de perdre la conscience des choses lorsqu'on se risque à sacrifier un moment à la lévitation. Si Musk est moqueur, je le suis également, et peut-être un peu trop au vu de la gravité des événement. C'est cela, l' inconnaissance : on perd de vue les détails des choses au profit d'une vision générale, on sait mais on ne connaît pas pour ne pas se perdre dans le dédale des connaissances.
Est-ce pour cette raison que je n'attache qu'une importance bien accessoire à la suite du mandat Biden, puisqu'il est avéré que si Biden se juge inapte à tenter une réélection, il se juge parfaitement apte à être président jusqu'en janvier 2025. Il y en a qui craignent beaucoup que le noble vieillard perde la tête et appuie sur le bouton (rouge) des tirs nucléaires en croyant sonner le majordome de la Maison-Blanche.
Voyez comment la lévitation vous met dans des états étranges où vous êtes loin de tous les drames dont les masses dirigeantes et les élites-Zombie prétendent avoir la trame et les rênes. Tout cela devient si petit qu'il devient impossible de les prendre au sérieux. Même lorsqu'il s'agit de l'apocalypse nucléaire, on ne les prend pas au sérieux.
Je sais bien que c'est un grave travers du jugement mais je vous dirais que j'ai des accointances sur l'Olympe qui me permettent d'affirmer qu'on fera en sorte que rien de fâcheux ne se produise. En attendant, me dit-on encore, cela permet d'exposer au monde entier dans quel état pitoyable et pathétique se trouve l'établissement dirigeant d'un tel pays qui se prétend être béni des dieux et avoir été choisi par eux pour faire leur boulot sur Terre. J'ai entendu là-haut les démentis les plus formels à propos de ces affirmations.
Moi, "j'dis ça, j'ai rien dit"...
« Le représentant Richard Hudson, président du Comité républicain national du Congrès, a accusé les démocrates de mentir au peuple américain. Selon lui, si Biden n'a pas les capacités mentales nécessaires pour se représenter, il ne peut pas continuer à exercer son mandat jusqu'à son terme.» "Il s'agit d'un scandale aux proportions historiques. Le président Biden est frappé d'incapacité, les démocrates le savaient et ils ont menti au peuple américain pour le dissimuler. Si Joe Biden est mentalement inapte à faire campagne, il est mentalement inapte à détenir les codes nucléaires", a écrit Hudson dans un message publié sur tweeterX.
» "Joe Biden devrait démissionner immédiatement. S'il n'a pas les capacités mentales pour se présenter à une réélection, pourquoi devrions-nous lui confier notre code nucléaire ?", a-t-il répété dans un autre message. »
Finalement, le moment de lévitation arrivé à son terme, la vérité toute nue m'est apparue ; je veux dire, concernant la cause fondamentale du départ de Biden, le moyen de l'y pousser, le piège glacé qui lui fut tendu, tout cela. Il y a eu une machination, et, comme il y eut "la Journée des Dupes" dans notre belle Histoire de France d'avant les JO-Macron, il y aura désormais "la journée de l'Ice Cream".
Moi j'dis ça, j'ai tout dit...
« L'annonce du président américain Joe Biden selon laquelle il ne briguerait plus un second mandat a eu lieu à l'occasion de l'American National Ice Cream Day, provoquant un tourbillon de réactions sur les réseaux sociaux concernant la "drôle de coïncidence" compte tenu de l'affection bien connue du président pour les Ice Creams.» "Est-ce vraiment l'American National Ice Cream Day ?" s'est demandé le milliardaire de la technologie Elon Musk.
» "Probablement la National Ice Cream Day le plus historique que nous ayons jamais connue", a écrit un utilisateur de tweeterX.
» "Je ne crois pas aux coïncidences", a écrit un autre.
» "L'abandon de Biden lors de la National Ice Cream Day est en fait très pertinent, un message symbolique", a commenté un troisième. »