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TRIBUNE - Nous avons tous compris au moins une chose : la peur est mauvaise conseillère. Or le gouvernement continue de s'appuyer sur le système de la peur. Poursuivant l'intimidation, il organise la terreur pour écraser les nations, les individus et les peuples. Au tour des enfants, maintenant, contaminer leur cœur et leur tête. Goutte d'eau de trop ? Après un temps où les collectifs se sont enfermés dans une sorte de routine, c'est un nouveau moment qui nous est offert. Ne le ratons pas.
Mettons un frein à la stratégie de destruction ourdie par l'Etat : délation, division, désignation d'un ennemi. N'est-ce pas un crime contre la nation de monter les Français les uns contre les autres ? Un crime contre les peuples de diviser le peuple en lui-même et les peuples entre eux ? Un crime contre l'humanité de s'appuyer sur la guerre, la haine et les pires tendances de l'homme ?
Que faire ? Deux lignes de force et six actions se dégagent.
Deux lignes de force :
1) Comprendre le réel : Souvenez-vous : « la retraite, on n'y touchera pas ». Comme à son habitude, Macron applique son inversion rhétorique de manière méthodique. « Le vaccin, comme tout médicament, peut être le remède, mais aussi le poison », « ne pas croire à la vaccination obligatoire », « on ne répond pas à la défiance par l'obligation ». Fidèle à lui-même, il répand le poison, il fait d'une croyance un dogme, il répond à la défiance par l'obligation. La face du Président semble se confondre avec celle de son préfet Lallement. Nous sommes passés du soft power de la guerre économique au hard power de la guerre civile. Le voile tombe. Il ne s'agit pas d'une crise sanitaire : le rythme ne dépend pas des variants, mais de l'invariabilité d'un projet ultra-libéral. Le voile tombe. Nous sommes en guerre. Oui. Un virus instrumentalisé pour imposer le pire du monde marchand, des GAFAM, de la haute finance, de la dictature, du progrès morbide de l'amélioration de l'humain et de la nature.
2) Entrer dans le réel. Ce projet ne peut aboutir qu'avec la soumission des peuples. Oter toutes libertés individuelles et collectives. Il est temps de s'associer. Chacun le dira comme il le souhaite : créer un front d'opposition, une résistance, une alliance des différentes fractions du peuple. Il ne s'agit pas de nier les divergences de chacun et de chaque collectif. Au contraire il faut les préciser, les affirmer. L'association sera d'autant plus puissante qu'elle sera diversifiée. Malgré nos divergences, nous nous sommes unis sans nous perdre ! Quelle conscience, quelle beauté ! Cela ne vous rappelle-t-il rien ? Qui oserait taxer de « complotiste-négationniste-d'extrême-droite » la glorieuse résistance qui s'est organisée sur le sol de l'Europe ?
Six actions :
C'est en agissant sur tous les plans à la fois que le pouvoir reculera. Pas besoin de se coordonner : il suffit d'agir. L'organisation suivra d'elle-même. Les Gilets jaunes savent de quoi je parle. On a appelé cette magie : « le mouvement organique du peuple », « l'intelligence collective » ou encore, « l'étincelle ».
1) S'appuyer sur les actions juridiques : Malgré les efforts de la propagande, la loi est de notre côté. Au niveau constitutionnel. Au niveau de la hiérarchie des normes (la Constitution prévaut sur les traités, les lois et les décrets). Au niveau des décisions du Conseil de l'Europe (la non-obligation du masque et des mesures sanitaires), la loi Kouchner du 4 mars 2002 (« aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment »), le Code de Nuremberg (« le consentement du sujet humain est absolument essentiel »). La liste est longue. « L'autonomie personnelle » concept fondateur de la Cours Européenne des Droits de l'Homme ne peut être remise en cause qu'en cas avéré de danger de mort. Est-ce le cas ? Un article du Dalloz nous rappelle que « dans un État de droit, la liberté doit rester la règle et la restriction de police l'exception ». Pour ce, il faut s'appuyer sur le principe de proportionnalité qui va avec celui de précaution. Or il est démontré qu'aucun de ces principes n'est respecté, l'examen de la proportionnalité se faisant notamment à partir des causes de décès et des comparaisons épidémiologiques.
2) Au niveau numérique, c'est le moment de signer les pétitions, de sortir du silence pour affirmer ses positions personnelles, d'envoyer des mails aux institutions. Saturons les serveurs. Pour les gouvernements gangrénés d'agences de com, les réseaux sociaux sont une des régions pour prendre la température. Si leur projet est déjà bien plié et empaqueté, son application dépend de la réaction des citoyens. C'est le moment de faire chauffer le baromètre jusqu'à ce que les satellites qui abiment le ciel ne puissent reprendre la barre du bateau fantôme qui voudrait que le monde s'échoue dans le projet.
3) Le point fondamental : une fois accomplie notre participation juridique et numérique, on sort de chez soi ! Un pas dehors, un pas pour rejoindre les autres ! Ces collectifs qui se sont constitués sur le tas, sur le terrain, allons-les rejoindre selon nos goûts et nos couleurs. Développons nos antennes, rejoignons les antennes collectives du réel ! Mes chers lecteurs, il est temps de quitter les lieux du web pour faire et refaire un rond-point à vocation internationale !
4) Ces sorties d'un tour nouveau impliquent un choix draconien : boycottons les établissements, les lieux, les événements, les entreprises qui adoptent le pass sanitaire. Soutenons ceux qui le refusent. A Berlin et à Turin des commerçants sont restés ouverts pendant le confinement, malgré les milliers d'euros d'amendes et les descentes d'huissiers. Hier conspués aujourd'hui acclamés.
5) Nous allons redonner sens aux manifestations. Les manifestations seules sont dangereuses, voire contre-productives. Prises dans cet ensemble, elles deviennent la partie visible de la résistance : nous sommes encore là ! Et nous savons à quel point les gouvernements ont peur de cette présence physique, aujourd'hui qu'ils cherchent à mettre en demeure devant un écran nous et nos enfants. Si à titre personnel on ne souhaite pas s'y rendre - ce qui se comprend très bien - alors il faut soutenir les manifestants. Soutenir leur courage, soutenir leur présence ! Et n'oubliez pas : les chiffres de BFM sont faux.
6) Faire appel aux travailleurs. Profitant de la multiplication des chômeurs et de la menace sanitaire, les syndicats ont corseté, censuré voire menacé les travailleurs. Fonctionnaires d'Etat, libres entrepreneurs, employés d'entreprises, précaires : tous subissent la violence plus ou moins sourde de l'Etat et des syndicats. Les soignants sont parmi les premiers visés aujourd'hui. On sait qu'il nous les faut défendre coûte que coûte. Nous formons une société consistante : si l'un tombe les autres suivent. Les syndicats se brisent sous la poussée des syndiqués. La corruption ne peut plus se cacher sous la colère des travailleurs et des précaires. Soutenons-les et pensons dors et déjà à recréer nos syndicats et nos prochaines activités.
L'égalité, la liberté, la fraternité ne sont pas des prés carrés de la gauche ou de la droite. Ce sont les bases de la vie des peuples. Rendons-à ces mots leur sens concret dépassant de loin toute devise et toute république. A samedi donc et après ! En présentiel, en réel, en chair et en os, bref : en vrai !