• La description de la situation chaotique présente parfaitement juste du professeur de Philosophie Morale Andrea Zhok, de l'Université de Milan. • Ce qui peut et doit être discuté est l'essence de la situation qui en résultera.
Nous pensons, nous espérons que nos lecteurs ne seront pas surpris ni contrariés par la définition de Notre-Guerre (la Troisième Globale-dernière) par Andrea Zhok, Professeur de Philosophie Morale à l'Université de Milan. Il suit en effet cette voie qui relie toutes les "guerres", pour n'en faire qu'une, comme nous lions toutes ces "subcrises" pour n'en faire qu'une dont tout dépend, qui est la GrandeCrise. "Guerre" ou "crise", dans ce cas-là c'est la même chose.
Note de PhGBis : « J'espère qu'on pourra ajouter l'incroyable vaudeville de Séoul, Corée du Sud, où Mercouris s'est un peu moqué de la thèse de Korybko rapportée hier, sans pourtant la rejeter complètement vu les achats luxueux et inconsidérés de madame Yoon, mais pour placer au-dessus de tout une sublime vraie-fausse manœuvre de nos américanistes. Je suis sûr qu'on devra y rajouter les premières nouvelles depuis bien longtemps de la France, dite "La Grande Nation", qui, sous la direction de son Génial-Timonier, se paye une crise politique comme une grande, avec motion de censure, vote au Parlement, et tout et tout... »
L'analyse dévide les différentes positions, notamment des acteurs fractionnés qui mènent ces "guerres" ou "subcrises" elles-mêmes résultant de fractionnement. La conclusion qu'en tire le professeur Zhok est qu'il n'existe rien pour unir ces parties fractionnées, sinon une opposition aux pressions de l'un des deux groupes (d'un côté US/OTAN, de l'autre les BRICS et au-delà) Cela est rationnellement et logiquement juste (selon la seule logique de la raison) mais cette façon de procéder écarte les explications supérieures, d'ordre à la fois spirituel et morale (d'une morale dépendant absolument de la spiritualité).
Pour nous, les phrases « avec ses extensions de l'OTAN » et « unis uniquement par leur volonté d'indépendance vis-à-vis de l'empire américain » sont rationnellement et logiquement justes, mais elles n'ont pas été placées sous la capacité d'analyse, de suppression ou de confirmation des "explications supérieures". De ce fait, même si elles restent justes d'un point de vue événementiel immédiat, elles ne transcendent absolument pas la situation générale selon une orientation qui devrait bouleverser toutes les conclusion de la raison et de sa propre logique.
« Les fronts sont largement fragmentés en leur sein: rien n'unit idéalement les contestataires géorgiens, les terroristes de Hayat Tahrir al-Sham, les nationalistes ukrainiens et le Likoud, tout comme peu de choses unissent les alaouites en Syrie, la résistance russophone du Donbass, les Palestiniens de Gaza et le parti "Rêve géorgien".» Ce qui unit ces différentes initiatives, c'est le soutien externe de deux macro-groupes opposés: d'un côté, l'empire américain avec ses extensions de l'OTAN, et de l'autre, le front diversifié des BRICS, unis uniquement par leur volonté d'indépendance vis-à-vis de l'empire américain. »
... Nous voulons dire par là que le résultat de l'affrontement si justement décrit ne sera pas comme le résultat final d'une guerre, - victoire ou défaite, - mais comme l'effet d'une GrandeCrise, - sans rapport avec ce qu'on nomme "victoire" ou "défaite", - ces mots n'ayant alors plus aucun sens. Quelque chose de plus que les seuls composants de la victoire et de la défaite feront du résultat de cette guerre/ GrandeCrise quelque chose de complètement différent, avec une substance essentielle en plus.
Le texte du professeur Zhok renvoie à la version originale sur le site ' ariannaeditrice.it', par la traduction sur ' euro-synergies.hautefort.com' du 4 décembre 2024.