Dans cette affaire de l'article 24, il y a suspicion d'atteinte potentielle aux libertés par une interprétation extensive qui peut en être fait sur le terrain, pour le sociologue. Les citoyens, en se mobilisant, montrent qu'ils ne sont pas dupes.
Dans le cadre des manifestations contre la «loi Sécurité globale», Michel Fize, sociologue, revient pour RT France sur les causes de l'importante mobilisation du 28 novembre dans l'hexagone.
«On ne peut pas dissocier sécurité et liberté» déclare le chercheur, «cet exécutif a décidément un problème avec les mots», ironise-t-il. Seule la sécurité de la police est visée avec cette loi, laissant aux forces de l'ordre une possible interprétation extensive du texte, analyse le sociologue.
C'est ce qui rend la loi potentiellement dangereuse; avance Michel Fize. Ce dernier estime qu'en se mobilisant fortement, les citoyens ont démontré qu'ils n'étaient pas dupes des atteintes potentielles aux libertés derrière ce texte.
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