Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov
MOSCOU, 26 mars 2022
Source: Agence Tass
« Ce n'est pas à Biden de décider. Le président de la Russie est élu par les Russes », a déclaré M. Peskov à Reuters samedi, lorsqu'on lui a demandé de commenter les propos de M. Biden à Varsovie.
Plus tôt dans la journée, le président américain en visite a déclaré dans son discours en Pologne que le président russe Vladimir Poutine « ne peut pas rester au pouvoir. »
Plus tard, la Maison Blanche a assuré que dans son discours sur l'Ukraine, Biden n'avait pas appelé à un changement de régime en Russie.
« Le point de vue du président était que Poutine ne peut pas être autorisé à exercer un pouvoir sur ses voisins ou sur la région », a déclaré un responsable de la Maison Blanche. « Il ne discutait pas du pouvoir de Poutine en Russie, ni d'un changement de régime ».
Le 24 février, le président russe Vladimir Poutine a déclaré dans une allocution télévisée qu'en réponse à une demande des chefs des républiques du Donbass, il avait pris la décision de mener une opération militaire spéciale afin de protéger les personnes « qui souffrent d'abus et de génocide de la part du régime de Kiev depuis huit ans. » Le dirigeant russe a souligné que Moscou n'avait pas l'intention d'occuper les territoires ukrainiens, notant que l'opération visait la dénazification et la démilitarisation de l'Ukraine. L'Occident a imposé des sanctions radicales à la Russie.
Source: tass.com
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Les insultes de Biden réduisent la possibilité de rétablir les liens avec les Etats-Unis
Le porte-parole du Kremlin, Dmitry Peskov, est surpris que des accusations contre Poutine soient formulées par Biden, qui a appelé à bombarder la Yougoslavie.
MOSCOU, 26 mars/ Tass
Les insultes personnelles du président américano Joe Biden à l'encontre du président russe Vladimir Poutine restreignent les possibilités d'amélioration des relations entre Moscou et Washington, a déclaré samedi à l'agence TASS le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
« Pourtant, un chef d'État doit garder son sang-froid«, a déclaré M. Peskov en commentant une autre remarque du président américain.
« Et, bien sûr, à chaque fois, de telles insultes personnelles réduisent la fenêtre d'opportunité pour nos relations bilatérales sous l'actuelle administration [américaine]. Il est nécessaire d'en être conscient », a souligné M. Peskov.
Peskov est surpris que des accusations contre Poutine soient formulées par Biden, qui a appelé à bombarder la Yougoslavie.
« Après tout, c'est l'homme qui a un jour demandé, en parlant à la télévision dans son pays, que la Yougoslavie soit bombardée. Exactement, des bombardements de la Yougoslavie. Il a exigé de tuer des gens », a déclaré Peskov à l'agence TASS.
« Par conséquent, bien sûr, il est au moins bizarre d'entendre une telle chose de sa part », a-t-il souligné.
Samedi, Biden a visité un centre pour réfugiés ukrainiens dans un stade de Varsovie. La Maison Blanche a déclaré que Biden avait parlé aux réfugiés et aux bénévoles. Lorsqu'un journaliste lui a demandé ce qu'il pense de Poutine et de ce qui se passe en Ukraine, Biden a répondu : « C'est un boucher ».
Le 21 mars, l'ambassadeur américain en Russie John Sullivan a été convoqué au ministère russe des Affaires étrangères, qui a émis une démarche et lui a remis une note de protestation en rapport avec les récentes remarques inacceptables de Biden concernant le président russe. Le 17 mars, Biden a multiplié les remarques inamicales à l'égard de son homologue russe, le qualifiant de « dictateur meurtrier, un pur voyou qui mène une guerre immorale contre le peuple ukrainien ». Un jour plus tôt, interrogé par un journaliste, le président américain avait déclaré qu'il considérait Poutine comme un « criminel de guerre ». M. Peskov a alors déclaré à l'agence TASS que ces remarques constituaient une rhétorique inacceptable et impardonnable.
Source: Agence Tass
(Traduction Arrêt sur info)