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La justice suédoise a relancé le 13 mai les poursuites pour viol contre Julian Assange. Sur RT France, le rédacteur en chef de WikiLeaks, Kristinn Hrafnsson, a dénoncé des pressions politiques orchestrées selon lui par Londres et Washington.
Un mois après son arrestation, Julian Assange se retrouve à nouveau dans le collimateur de la justice suédoise qui a décidé de relancer les poursuites pour viol à son encontre. Interrogé par RT France sur ce nouvel épisode judiciaire, Kristinn Hrafnsson, rédacteur en chef de WikiLeaks, a affirmé en préambule de son intervention que Julian Assange profiterait de cette occasion pour «blanchir son nom».
Tout cela est fait pour l'extrader aux Etats-Unis afin de le juger pour avoir publié la vérité
S'appuyant sur des informations qu'il dit détenir, il assure en outre que le Crown Prosecution Service (service chargé des poursuites judiciaires en Angleterre et au Pays de Galles), a facilité la mise en branle des poursuites judiciaires contre l'Australien. «Tout ce qui concerne Julian Assange est politisé aujourd'hui. Il n'est pas difficile de constater qu'il n'a aucune chance d'obtenir un procès équitable en Suède, au Royaume-Uni ou aux Etats-Unis. Tout cela est fait pour l'extrader aux Etats-Unis afin de le juger pour avoir publié la vérité», a-t-il déploré.
En attendant son procès, Julian Assange a été condamné par un tribunal britannique à 50 semaines de prison pour violation de ses conditions de liberté provisoire.