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Du 25 juin au 3 juillet, a lieu à Concarneau (Finistère, Bretagne) le premier festival de la low tech, organisé par le Low-tech Lab. Avec des conférences, des projections et des stages, le festival permet aux amateurs du "less is more" de partager et découvrir de nombreux exemples de technologies sobres qui (re)changent le monde. Et l'entrée est gratuite !
La low tech, pas chère et durable
Alors que certains sont en quête d'un meilleur respect environnemental, et d'une consommation plus mesurée, la low tech (antagonisme de la high tech) s'impose comme la solution la plus évidente. L'idée n'étant pas de se priver totalement, mais de s'en tenir au besoin sans chercher le moindre effort, elle permet de réaliser des tâches importantes tout en restant peu chère et plus durable.
Voir aussi : Écologie: "Nous avons les solutions et nous avons tous un rôle à jouer" Christophe Doré
Pour être qualifiée de low tech, une méthode, qu'elle soit innovante ou pas, doit être particulièrement accessible et adoptable partout dans le monde et ne pas nécessiter des capacités ou des notions particulières en technologie. Dans l'idéal, elle doit être fabriquée localement et être facilement réparable.
Une récente étude de Green IT présente les low techs comme des solutions pour réduire la consommation numérique et l'empreinte environnementale. Elles permettent, par exemple, de fournir des solutions pratiques et utiles pour l'information citoyenne, comme un bulletin météo par SMS, basé seulement sur la 2G.
Des technologies limitées à quelques secteurs
Le festival en question promeut cette philosophie durable auprès des amateurs d' innovation technologique : un premier pas pour gagner des adeptes. Selon l'ingénieur Corentin de Chatelperron, fondateur du Low Tech Lab, quelques solutions de ce type sont déjà mises en place en France, et les formations commencent à se généraliser. Si la low tech n'est pas encore envisagée dans tous les secteurs, elle jouirait selon lui d'un potentiel de développement important.