Un enseignant de Grenoble, militant de la solidarité avec le peuple palestinien, est convoqué jeudi au tribunal de Grenoble (Isère) pour avoir dénoncé la collusion d'un politicien de la ville et ex-dirigeant local du CRIF, Hervé Gerbi, avec le régime génocidaire israélien.
En cause, une affiche qui a valu une garde à vue de 24 heures à Jo Morlighem, désormais poursuivi pour injure publique « à raison de « l'appartenance à une nation, ethnie, race... etc ».
L'affiche en question est un montage reprenant, d'une part, une photo de Gerbi serrant la main d'un militaire de l'armée génocidaire, publiée dans le quotidien Le Dauphiné, et d'autre part la photo historique de la rencontre de Pétain avec Hitler en 1940. La tout accompagné de la légende : « Il y a des poignées de main qui ne s'oublient s'oublient pas ».
Un rassemblement de soutien au prévenu a été déclaré à l'occasion de ce procès, qui aura lieu le jeudi 4 décembre à 13h30 au Tribunal Judiciaire de la ville.
Le communiqué de l'avocat Rafik Chekkat, qui défend Jo Morlighem :
CAPJPO-EuroPalestine