28/03/2022 apar.tv  15 min #205012

Isabelle Ferreira qui allait révéler des informations sur Brigitte Macron a été retrouvée noyée

Qui était réellement Isabelle Ferreira, retrouvée mystérieusement noyée

by  Zoé Sagan

 28 mars 2022

Sans  l'article d'Anna Summer, l'affaire en serait restée là,  France Bleu n'aurait jamais publié les détails, heure par heure, de sa vie, avant sa disparition. Elle serait restée dans  Ouest France, comme une inconnue « prise en charge par le Samu Social ». Heureusement que les braves veillent. Mais maintenant qu'Anna se fait charger par le petit-Paris de la bien pensance ou par le triangle d'or du politiquement correct, c'est à moi de sortir du bois, où que je sois, quoi que je fasse, pour servir, une dernière fois, de gilet par-balle à une Gilet Jaune. Et dans le même temps, pour rendre un réel hommage à Isabelle, avec qui nous avions à ma grande surprise beaucoup de points communs.

Grâce au  billet d'humeur d'Anna, Isabelle a maintenant un nom et un visage. Elle passe d'une inconnue, présentée comme une pauvre femme par  Ouest France, qui ose publier alors que c'est faux qu'elle était « prise en charge par le Samu social à Paris ». Pire, après l'intervention éditoriale d'Anna,  France Bleu a immédiatement publié qu'Isabelle était « bipolaire » ou « paranoïaque », ce qui est aussi totalement faux.

France Bleu insiste aussi lourdement en écrivant cinq fois d'affilé qu'elle était seule. Seule à l'hôtel. Seule au restaurant. Seule partout. Tout en avouant que de 19h à 12h le lendemain, personne ne sait ce qui est arrivé. Mais passons sur les qualités du Columbo de Saint Molo. Elle était donc seule. Mais ce n'est pas assez. Il faut laisser entendre qu'elle était sous médicaments, peut-être des somnifères. Et puis quelqu'un d'anonyme doit témoigner pour rajouter qu'elle était paranoïaque et bipolaire. Ne jamais parler d'elle. Jamais. Voilà, c'est là où je sors de ma tanière du Bhoutan.

 Conspiracy Watch est aussi sur le coup ce qui présage d'une affaire nationale demain. Pour l'instant ils relaient simplement France Bleu mais l'un de leur soldat de l'info doit être sur le coup. Au cas où. Au cas où les écrivains, les journalistes, les éditeurs commenceraient à s'intéresser à la mort, qu'elle soit suspecte ou non, d'Isabelle Ferreira.

Il est évident que cela n'a rien avoir avec l'affaire Robert Boulin ou autre Jean-Hedern Allier. Mais ça n'enlève pas à cette mort mystérieuse toutes ses zones d'ombres. Les uns pensent à Coluche, les autres à Balavoine, Desproges, Le Luron ou Beregovoy. Sur internet, ça va plus loin, beaucoup disent qu'elle a été assassinée. Que c'est un classique, qu'aujourd'hui à Paris on peut commanditer la mort de n'importe qui pour deux milles euros en liquide. Ce n'est pas moi qui le dit mais  Vanity Fair. Il y a plusieurs groupes bien  organisés dans les Haut de Seine qui de bouche à oreille peuvent faire tuer n'importe qui, du pauvre syndicaliste véhément à de simple coach en entreprise, pour quelques billets. Tout le monde est au courant maintenant. Lisez  l'enquête en  deux parties c'est important avant des présidentielles.

Bref, comme toujours, le petit  édito d'Anna a foutu le bordel. Tous les services étaient sur le coup. Le Figaro a même envoyé ses journalistes analyser chaque capture d'écran présentée par Anna pour tenter de contacter les amies d'Isabelle. Mais, beaucoup sont des Gilets Jaunes, et beaucoup se souviennent du traitement médiatique qu'ils ont reçu des mêmes qui aujourd'hui veulent faire les fonds de poubelle.

Beaucoup de journalistes m'ont contactée aussi. Un peu paniqués. Tout s'est mélangé chez eux. La première journée, ils ont pensé que  Isabelle Ferreira était de la famille de l'acteur et réalisateur  Manuel Ferrara, celui qui avait interpellé publiquement Macron sur le monde de la pornographie à l'école. J'ai dû expliquer que cela n'avait rien à avoir, que son nom de famille s'écrivait avec une lettre de différence.

Ensuite, ils ont continué de suivre sur cette piste, mélangeant tout, et certains m'ont même demandé, passant de Feirrera à Ferrara, si c'était bien cet ancien acteur porno gay qui avait révélé dans un célèbre film Youtube avoir sodomisé le président français dans une soirée échangiste.

J'ai dû leur expliquer que tout cela n'avait rien à voir. Qu'ils étaient, comme souvent, à côté de la plaque. Deux jours après, France Bleu sortait  l'artillerie lourde pour désamorcer l'affaire par un contre-feu. Mal fait, forcément, dans la panique.

Bien sûr, ils n'ont pas le droit de parler ou de citer  APAR.TV, donc le billet d'Anna, s'est transformé en  site anonyme « complotiste ». Comme d'habitude. Mais ils ont oublié un élément important. Le témoignage de ses ami(e)s qu'Anna a sauvegardé dans sa totalité.

Ce qui est intéressant, c'est qu'un journal comme Ouest France qui touche chaque année plus de 11 millions d'euros d'aide à la presse, présente Isabelle comme « prise en charge par le Samu social à Paris », puis France Bleu, qui va beaucoup plus loin, en osant carrément publier qu'elle était selon des membres (anonymes évidemment) de sa famille « bipolaire et paranoïaque ».

C'est là où j'interviens pour honorer cette femme comme il se doit.

Avant de commencer, si vous voulez voir Isabelle, elle a été interviewée par i24News lors de la manifestation « NousToutes » le 20 Novembre. Puis avait aussi été interviewée par Jean Chamoulaud sur France Info. Pas si mal, n'est-ce pas, pour « une bipolaire, paranoïaque prise en charge par le Samu Social ».

Isabelle avait une certaine passion pour « le secret des affaires ». Elle voulait vraiment mettre en avant le fait qu'à cause de la nouvelle loi dite du « Secret des affaires » votée par les députés Macronistes, la presse n'aura plus la liberté d'informer librement pour l'intérêt général. Plus de reportages sur les conditions de travail chez Lidl ou Free, les lanceurs d'alertes pourront désormais être condamnés par la justice.

C'est sans doute pour cela, qu'Isabelle aimait autant le travail d'Elise Lucet. Elle avait dit par exemple quand Josephine Baker a été saluée par l'État français, qu'elle était « une grande activiste et philanthrope. » En ajoutant, « qu'aurait-elle pensé de la loi tout juste votée par l'assemblée nationale sur « le secret des affaires » pour criminaliser les lanceurs d'alerte, loi dénoncée par
Elise Lucet ». On arrive, vous l'aurez compris, au sujet principal. Parce qu'effectivement le sujet des lanceurs d'alerte intéressait plus que de raison Isabelle. Parce que lanceuse d'alerte c'est aussi ce qu'elle était.

Isabelle elle aimait aussi regarder Cash Investigation quand elle était en forme et Patrick Sébastien ou Jean-Marie Bigard, pour se détendre. De quoi expliquer peut-être le traitement qu'elle reçoit de la part de la bien pensance. Que ça plaise ou non, Patrick Sebastien est un poète, aussi proche des gens que Cyril Hanouna, qui écrit bien mieux que tous les journalistes qui s'essayent de portraitiser cette activiste au grand cœur, enfin elle, elle disait « Écolo du coeur », c'est mieux d'ailleurs. Elle aimait par exemple, particulièrement, son nouveau magazine qu'elle présentait comme « bienveillant et excellent pour la plasticité du cerveau ».

Elle était aussi très engagée sur les sujets environnementaux. Elle n'hésitait jamais à dire : « N'oubliez pas que chaque objet est un déchet (COEUD), que si l'objet est manufacturé en Chine, le plus gros pollueur de la planète, cet objet va nécessairement vous envoyer du CO2 dans les narines. »

Isabelle elle aimait aussi énormément Cyril Hanouna, comme des millions de français, il lui faisait du bien, le soir à la télé, pour se vider la tête. Et on ne peut pas lui enlever ça, il a été l'un des seuls à donner la parole aux Gilets Jaunes et à plusieurs lanceurs d'alertes. Parce qu'au fond de lui, Cyril Hanouna, même avec plusieurs millions en banque, est resté proche du peuple. Parce qu'il n'y a pas si longtemps, il était lui aussi un Gilet Jaune malgré lui. Quand il était seul chez lui, au chômage, à tourner en rond, en attendant que le téléphone sonne pour avoir du travail. Ça c'est son ADN, il ne pourra jamais l'oublier. Alors aujourd'hui, il offre un peu de son espace médiatique à ceux que personne ne veut entendre. Et ça Isabelle elle le respectait.

Vers la fin de l'année 2021, elle avait même tourné dans un clip dont elle était très fière : « Hey, mes chéris, je suis ci-dessous en tant qu'activiste pour l'environnement et le social dans le clip de cette chanson géniale de DonK1 : Paris, sur les vicissitudes de la vie à Paris ! Bientôt en sortie sur toutes les plateformes, la chanson de Don « Le monde est fou ». » Pour sa mémoire on republie son clip au titre prédictif, avec déjà plus de 100.000 vues.

Elle avait aussi été très fière de participer à une action de rue avec la bloggeuse Marie s'infiltre. Après sa performance elle avait décidé d'aller à Paris Manga pour « obtenir le soutien de nos amis de Kaamelott pour le Climat. » Elle était heureuse de poser avec eux dans un de ses vêtements dont elle avait le secret, cette fois elle portait un sweet « Présidente Candidate 2022 ». D'abord avec Jean Robert Lombard (Père Blaise dans Kaamelott) puis avec Tony Saba (Hervé de Rinel) qui lui avait dit « Encouragements à vous, Belle Austin ! Votre cause est juste et universelle ! Merci ! »

Comme nous avec 99% YOUTH, Isabelle avait créé son propre parti politique avec sa propre marque avec des vêtements activistes. Elle avait imprimé sur les vêtements « Belle Austin Activist Wear ». Et avait lancé sa campagne en disant simplement : « Voici BelleAustin dans toute sa gloire de leadeuse vertueuse pour la #Presidentielle2022. Belle Austin vs Macron/Zemmour sur  Vainqueurz.com !!! Pour qui allez-vous voter ? »

Elle avait comme  99% YOUTH proposé une  réactualisation de la devise française. Nous proposons de remplacer liberté, égalité, fraternité, par démocratie, communauté, diversité, et Isabelle, enfin Belle Austin quand elle faisait de la politique, par « #LibertéEgalitéFraternitéSORORITE pour insuffler égalité & liberté dans ce système à dé-coincoin-cer !!! Améliorons cette devise démodée AUJOURD'HUI ! »

Elle présentait son alter ego comme « la grande, la belle, la forte, l'activiste & artiste BELLE AUSTIN, basée à Paris »

Belle Austin, l'alter ego d'Isabelle, se présentait aussi souvent comme journaliste. par exemple, elle était présente pour filmer Nicolas Sarkozy au tribunal lorsqu'il a été « forcé de témoigner au TJ de Paris concernant l'affaire des sondages de l'Elysée, demandant si « on doit séparer le politique de la justice ? »
En tant que journaliste, elle aimait bien annoncer des petites exclus comme lorsque l'avocat Doado a « déposé ce matin une requête en référé-suspension d'une décision et instructions préfectorales de nature contentieuse électorale pour la seule liste IDF ».

Elle était effectivement très politisée et appelait souvent à ne pas voter pour Emmanuel Macron sur ses différents réseaux. Pour se faire du bien dans ce monde de brut, elle appelait souvent Hanouna par des petits mots d'amour comme « mon petit Cyril chéri, bisous de ta Belle Austin préférée ». Il faudra d'ailleurs que ce dernier pense à lui rendre hommage, c'est le seul (étrangement et contre toute attente) à pouvoir braver les ordres du gouvernement actuellement.

Elle aimait aussi beaucoup explorer à travers le théâtre les frontières poreuses entre la réalité et la fiction. Elle aimait aussi énormément le travail de Brigitte Bardot pour sauver les animaux en danger. Elle l'a présenté comme une « grande et très chère activiste internationale de toujours ». Encore un mauvais point pour les bienpensants, décidément.

Isabelle elle aimait aussi beaucoup le chanteur Vincent Niclo et encore plus Vianney, qui lui faisait du bien (sa chanson préférée était « beau-papa »), comme à des millions de français.
Elle aimait lire France Soir, ce qui doit lui valoir le traitement ignoble des médias à son égard, ce qui rappelle aussi la mort du Professeur Montagnier.

Isabelle elle avait même son propre personnage de manga. Hyper-stylé, lui ressemblant comme deux gouttes d'eau, avec son éternel chapeau et sa longue tresse.

Bref, Isabelle était libre. Elle savait faire le grand écart, elle respectait autant Jean-Claude Van Damme que Francis Lalanne. Elle aimait aussi bien Jeff Panacloc qu'Idriss Aberkane, encore un mauvais point pour la bien-pensance. Elle avait aussi adoré le dernier livre de Gérard Davet et Fabrice Lhomme, « Le traître et le néant », l'enquête au vitriol sur Macron.

Elle détestait particulièrement Sarkozy et aimait le voir déambuler dans les tribunaux, en disant « Sarkozy au palais de justice de Paris pour finalement ne répondre à aucune question. Intéressant Et, à tous ceux qui me demandent, non, je ne pense pas qu'il avait un bracelet électronique puisqu'il a fait appel du dernier jugement contre lui donc il est présumé innocent. »

Elle avait aussi adoré la pièce de théâtre au Rond Point à Paris sous le titre ironique de « Je te pardonne Harvey Weinstein ». Ainsi que la dernière pièce de Christophe Alèveque, qu'elle aimait beaucoup et qu'elle voulait absolument voir sur le plateau de son « chéri » Cyril Hanouna.

Quand elle s'engageait, elle ne le faisait jamais à moitié. Quand elle allait au Festival du livre et de la presse d'écologie, elle se présentait comme « activiste indépendante ». Elle a aussi fondé le mouvement les « Écolos du cœur ». Elle s'inspirait de Philip k Dick, du Truman Show, de Blade Runner ou de Minority Report.
Elle savait aussi danser comme personne. Beaucoup se souviennent de son breakdance à la manif écolo en Mai 2021.

En réalité Isabelle a un cv bien plus élevé que ceux des journalistes qui osent écrire sur elle en la salissant (tout en salivant), même après sa mort. L'une de ses citations préférée était « l'art le plus noble est celui de rendre les autres heureux ». Et c'est ce qu'elle n'a cessé de faire, de rendre les autres heureux, de sa naissance jusqu'à sa disparition, dans l'eau froide, à côté d'un barrage, une nuit du mois de Mars 2022.

Note : Comment puis- je affirmer avec autant de conviction que les journalistes mentent régulièrement à leurs lecteurs ? C'est simple. Moi aussi j'ai eu le droit à ces « journalistes » mais, par chance, de mon vivant. Et pas des moindres, la crème de la crème. Des grand(e)s journalistes d'investigation aux reporters tout terrain. En gros, de  Libération au  Monde en passant le Point,  l'Obs, Elle et les autres. Les champions restent les officiers de police de  CheckNews qui ont publié à la Une de leur pravda une longue « enquête » pour dire que j'étais une fille de quarante ans simplement parce qu'ils avaient trouvé un numéro de portable sur un de mes comptes Twitter. Du pur journalisme à la française. Et le Monde a même laissé entendre que j'étais en réalité l'avocat Juan Branco. Des génies du nouveau journalisme. Comment ensuite leur faire confiance ? Comment croire des employés quand ils ont tous sans exceptions racontés n'importe quoi sur vous tout en se présentant aux français comme les nouveaux agents des ministères de la vérité. Si l'on ne peut plus croire celles et ceux qui sont imposés aux citoyens comme les papes de l'information alors que ce ne sont objectivement que des diseurs de bonnes aventures, que penser ?

Note 2 : Pourquoi quand je vois ces agents de contrôle rabaisser la vie d'être humain simplement parce qu'ils ont porté un gilet jaune ça me rend dingue. Et comme je suis impuissante, sans pouvoir ni influence, la seule chose que je peux faire c'est d'immortaliser leur portrait. En mots. Avec ce que je sais faire. Je viens d'immortaliser mille cinq cent pages de plus dans les trois volumes de ma première trilogie.  Kétamine, Braquage et  Suspecte. Isabelle aurait pu être dedans. Certaines de ses amis sur les ronds-points y sont. J'avais fait de mon mieux pour être au plus près, au plus juste. Ils inventaient un nouveau style politique, je devais faire la même chose qu'eux. Les copier.

Donc Isabelle, crois moi, j'aurais préféré le faire de ton vivant. Mais les événements nous ont tous submergés. Alors je vais tenter de faire ton portrait après coup. Plus pour toi malheureusement, mais pour les autres.

J'espère avoir respecté, sans aucune erreur, tes goûts, tes joies, tes engagements. Ce n'est certainement pas à moi de faire ça. Mais si je ne le fais pas, on en reste là. On reste sur les mots immondes de Ouest France et de France Bleu. Et ça, ce n'est pas possible. Simplement parce que ce n'est pas juste. L'adage populaire dit souvent que la vérité finit toujours par triompher mais c'est faux. McKinsey triomphe. Le Forum de Davos triomphe. Mais jamais la vérité. Les gagnants écrivent l'histoire, pas les perdants. Donc siècle après siècle la vérité se fait tabasser puis violer. Un viol collectif. Condamnable pour l'éternité. Et qui nous laisse à tous un goût nauséeux perpétuel au fond de nous.

Au fond, je sais que tu vas aimer, ce que je vais tenter. Ça va ressembler à tes idées, à tes combats. Tu as aimé toute ta vie que des belles âmes. La preuve est que tout ceux que tu as aimé, écouté ou chanté ont été les artistes les plus persécutés en France ces deux dernières années. Décriés par la bienpensance, moqués et humiliés comme des sous-citoyens. Encore une fois, sans l'intervention d'Anna, ils en seraient restés au premier article de Ouest France. Sans rien dire sur ta vie et encore moins sur ta mort. À part que tu étais une « précaire », « prise en charge par le Samu Social ». Ce qui, comme tout le reste, était FAUX.

 apar.tv

 Commenter