07/07/2025 ssofidelis.substack.com  8min #283391

Rien d'utile ne sort de leur bouche

Par  Sonja van den Ende, le 6 juillet 2025

Ces derniers temps, on constate que les élites européennes - à savoir les politiciens, ainsi que les dirigeants de grandes entités internationales telles que l'OTAN ou l'Union européenne (UE) - expriment des propos de plus en plus absurdes et outranciers. Ils semblent déconnectés de la réalité, s'étant complètement désengagés de leurs citoyens. Certains médias occidentaux amplifient ces déclarations bizarres à l'excès, les rapportant sans le moindre esprit critique, sans contester le comportement de leurs dirigeants, ni fournir d'analyse pertinente.

Avant d'approfondir la question, examinons quelques exemples récents du comportement "étrange" des politiciens, des élites et des médias occidentaux.

L'exemple le plus flagrant est celui du secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, ancien Premier ministre néerlandais (qui a occupé ce poste pendant 13 ans). Son comportement durant le sommet de l'OTAN des 24 et 25 juin - organisé pour la première fois à La Haye - a été si curieux que les médias néerlandais l'ont qualifié de farce. Cet événement a plongé La Haye, et presque tout le pays, dans une semi-prostration.

Le monde occidental a semblé retenir son souffle lorsque le président américain Trump est arrivé à La Haye. Alors que personne ne se prosternait devant lui, Rutte a tenté ce qu'il a appelé une "offensive de charme". Selon les médias occidentaux citant des psychologues, il faut se livrer à de copieuses flatteries pour influencer Trump l'imprévisible.

Mais Rutte est allé trop loin, se ridiculisant lui-même et les Pays-Bas en appelant Trump "Papa" lors des discussions sur l'Iran et Israël.

En réalité, Trump s'est essentiellement focalisé sur l'Iran et Israël lors du sommet, abandonnant l'Ukraine aux Européens. Rutte a dépeint Trump comme une figure paternelle, garante de la "paix mondiale", allant même jusqu'à proposer, avec d'autres, que Trump reçoive le prix Nobel de la paix. Ironiquement, Rutte lui-même, en tant que chef de l'OTAN, semble avoir renoncé à toute diplomatie, préférant laisser cela aux Russes.

Le deuxième incident s'est produit peu après le sommet de l'OTAN à Bruxelles, lorsque Rutte a accordé une interview à Fox News. Toujours envoûté par Trump - et peut-être épris de "papa" -, il s'est lancé dans une tirade hystérique contre les Russes, les insultant en direct à la télévision.

Il  s'est moqué du ministre russe des Affaires étrangères Lavrov, déclarant :

"Rien d'utile n'est sorti de sa bouche depuis la naissance de Jésus-Christ. Ne faisons pas trop attention.à lui".

À la fin du mois de juin, durant les douze jours de conflit entre Israël et les États-Unis contre l'Iran, le chancelier allemand Merz a fait une autre déclaration "spéciale" - déclaration qui, autrefois, dans un lointain passé plus diplomatique de l'Europe, aurait suscité l'indignation et des appels à sa destitution, tout comme Rutte.

Dans une interview accordée aux médias allemands, il a déclaré :

"Israël et l'Ukraine font le Drecksarbeit ["le sale boulot"] pour l'Allemagne et l'Europe. Il serait bon que ce régime de mollahs prenne fin".

Mais l'absurdité ne s'arrête pas là, et se poursuit telle une série B. Une vidéo virale diffusée en mai dernier a montré le président français Emmanuel Macron dissimulant quelque chose de blanc (ressemblant à un petit sachet) durant une réunion dans un train avec le Premier ministre britannique Keir Starmer et le chancelier allemand Friedrich Merz. Les spéculations ont fusé sur internet, beaucoup suggérant qu'il s'agissait de cocaïne.

La vidéo montre Macron balayant l'objet de la table avec sa main droite avant de le cacher sous la table de sa main gauche. Comme on pouvait s'y attendre, les "vérificateurs de faits" de l'UE et de la France, ainsi que l'Élysée elle-même, ont rapidement rejeté ces allégations, affirmant qu'il s'agissait simplement d'une  serviette ou d'un objet tout aussi anodin.

Comment les rumeurs de consommation de cocaïne parmi les élites européennes ont-elles pris une telle ampleur ? Le premier suspect est bien sûr Volodymyr Zelensky, l'acteur ukrainien devenu président (qui, ayant perdu son mandat, gouverne désormais illégitimement). Son comportement erratique durant la  réunion avec Trump à la Maison Blanche en mars dernier - roulant des yeux et regardant dans le vide - n'a fait qu'alimenter les doutes.

Mark Rutte est un autre candidat probable, compte tenu de ses origines néerlandaises. Les Pays-Bas, souvent surnommés "l'État narco" de l'Europe, abritent la célèbre "Mocro Mafia", un syndicat du crime impitoyable qui collabore avec la 'Ndrangheta. Le trafic de drogues synthétiques s'est implanté durablement comme une norme, au point qu'il fait désormais partie du "monde de l'élite", brouillant ainsi les frontières entre le monde clandestin et la société légitime. Une série télévisée a même été réalisée sur le thème.

Il n'est guère surprenant que les politiciens néerlandais, contraints de se produire quotidiennement dans l'enceinte de la Chambre des représentants - où l'on parle beaucoup mais où l'on fait peu - se tournent vers la cocaïne. Durant la crise du COVID-19, le vice-Premier ministre Hugo de Jonge a été accusé non seulement de consommation personnelle de cocaïne, mais aussi de l'implication de sa famille dans la promotion du vaccin AstraZeneca. Des trafiquants de drogue ont même été aperçus en train de traiter avec des membres du personnel parlementaire à l'extérieur du bâtiment législatif.

Au cours des conférences de presse hebdomadaires de 2020, Rutte et de Jonge se sont souvent présentés devant les caméras en "reniflant" et en débitant des déclarations incohérentes, érodant plus encore la confiance parmi les citoyens et déclenchant des protestations contre les mesures prises pour lutter contre la pandémie.

La crainte largement répandue que de nombreux dirigeants occidentaux consomment de la cocaïne est également alimentée par leurs accolades tactiles étrangement intenses - embrassades excessives et "bises collantes" - désormais monnaie courante dans la retransmission médiatique de l'UE.

La corruption est également endémique, en particulier au sein de l'UE. Plusieurs partis de droite ont déposé une motion de censure contre la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen,  l'accusant d'avoir dissimulé, voire supprimé, des SMS pendant la pandémie de COVID-19. Ces messages prouveraient qu'elle aurait accepté des pots-de-vin de Pfizer pour acheter des doses excessives de vaccins. Mais elle n'est pas la seule.

En 2022, les médias néerlandais ont révélé que Mark Rutte, comme von der Leyen, a a la fâcheuse manie de supprimer ses SMS et de ne transmettre à son personnel que certains messages sous prétexte d'un "archivage en temps réel" - le terme plus approprié étant "destruction en temps réel".

Mark Rutte avait clairement quelque chose à cacher. Avec Ursula von der Leyen, il s'agissait du  Pfizergate, avec Mark Rutte, c'est l'" affaire des allocations familiales", durant laquelle des milliers d'enfants ont été séparés de leur foyer en raison d'erreurs de calcul des autorités fiscales néerlandaises.

Avant le scandale de la "cocaïne dans le train", le président français Macron a été confronté à une autre controverse. Durant une émission spéciale intitulée "Urgence océans", il a fait des déclarations mensongères pour tenter de dissimuler ce qui est désormais devenu un véritable scandale d'État en France. Après avoir rejeté les "prêches écologistes" dans la presse régionale, Macron a menti effrontément aux journalistes, aux délégués de l'ONU et aux téléspectateurs, selon les médias français et des ONG.

Pourquoi ? À la veille de la Journée mondiale des océans, Macron  avait promis des "annonces majeures" et des "zones clairement identifiées" protégées contre les pratiques destructrices telles que le chalutage de fond.

Le communiqué de presse du ministère français de la Transition écologique a été diffusé dans la soirée du 8 juin, doté d'une analyse indiquant que le gouvernement prévoit de classer 4 % des eaux territoriales françaises comme "hautement protégées" d'ici fin 2026.

Mais il s'est avéré que les zones désignées comme "hautement protégées", où le chalutage de fond serait interdit, sont situées... dans des zones où le chalutage de fond est déjà interdit.

Ces cas concrets de représentants européens montrent qu'au moins certains d'entre eux mentent et trichent parce qu'ils sont sous l'emprise de drogues, très probablement de la cocaïne - une explication tout à fait plausible. Peut-être sont-ils tellement intoxiqués qu'ils ne savent plus ce qu'ils font ou disent. Je n'irai pas jusqu'à affirmer que tous les politiciens occidentaux s'enivrent de substances illicites. Mais nombre de ceux que j'ai mentionnés, à l'exception peut-être d'Ursula von der Leyen et de Friedrich Merz, sont tout simplement des dictateurs en puissance. Les autres sont potentiellement sous l'emprise de drogues, ce qui expliquerait leur comportement erratique.

Traduit par  Spirit of Free Speech

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