Par Samir Saul et Robin Philpot
Alors que Israël poursuit le bombardement meurtrier de Gaza et que le nombre de victimes grimpe constamment, il y en a qui essaient de détourner notre regard en liant la résistance à Israël à des actes antisémites perpétrés dans divers pays.
Dans cette entrevue, Samir Saul, professeur d'histoire à l'Université de Montréal, aborde cette question épineuse en établissant la distinction nette entre le judaïsme et le sionisme, entre antisémitisme et opposition à l'État d'Israël.
Les actes antisémites au Canada et ailleurs sont condamnables, mais tant que la police n'aura pas fait d'arrestations et que nous ne savons pas qui les faits et pourquoi, nous ne pouvons sauter aux conclusions. Il rappelle aussi que dans le passé il y a eu des cas assez nombreux où on a découvert que des actes antisémites violents ont été perpétrés par des agents provocateurs sionistes.
Il termine l'entrevue en parlant des dérives de la politique étrangère française contrôlée par les néo-conservateurs atlantistes et pro-américains, une politique étrangère qui reflète une politique interne aussi en déroute.
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