Sri Lanka
AA/Colombo
Le gouvernement du Sri Lanka a annoncé, dimanche, le couvre-feu provisoire avec effet immédiat et le blocage de l'accès aux réseaux sociaux et aux services de messagerie, à la suite de la série d'attentats qui a secoué le pays.
Le porte-parole de la police, cité par le site « News First » sans le nommer, a indiqué que le couvre-feu « sera décrété avec effet immédiat à partir de 6 heures du soir, dimanche, et jusqu'à 6 heures du matin, lundi ».
Il a souligné que le gouvernement a également ordonné de « bloquer l'accès aux principaux réseaux sociaux et aux services de messagerie en ligne », sur fond des attaques qui ont secoué le pays, dimanche.
Une série d'attentats et d'explosions a frappé, dimanche, plusieurs villes au Sri Lanka, dont principalement la capitale Colombo.
Les autorités locales ont déclaré 8 attaques. Six de ces attaques ont été perpétrées successivement contre 3 églises, dont une se trouve dans la capitale, et 3 grands hôtels dans la même ville.
Les deux autres attaques ont été exécutées, quelques heures après les six premières.
Le septième attentat a visé un hôtel dans la ville de Dehiwala, près de la capitale Colombo, faisant 2 morts, selon des médias locaux.
Quant à la huitième explosion, elle a eu lieu dans un bâtiment résidentiel dans la région de Dematagoda, et a fait 3 morts parmi les unités de police.
Le site « News First » a souligné que ce dernier attentat a résulté de l'explosion d'engins qui étaient placés à l'intérieur du bâtiment.
Jusqu'à 10h42 GMT aucune partie n'a revendiqué les attentats du Sri Lanka.
Ces attaques ont fait au moins 185 morts, parmi lesquels 35 étrangers dont certains sont de nationalité américaine, britannique et néerlandaise, selon le journal britannique « Telegraph ».
Des centaines de blessés sont tombés lors des attentats, perpétrés simultanément aux fêtes des Pâques.
Le Sri Lanka est habité par une majorité bouddhiste et compte 1.2 millions de Chrétiens catholiques, parmi 21 millions d'habitants.