Deux choses :
1. L'effondrement de l'Occident et la montée de l'Eurasie
L'occident se définit par la promesse d'une société plus propre et bien habillée. Son architecture est angulaire, et le mode de vie des habitants est fait de concentrations urbaines aux mille commerces.
Cette promesse s'est avérée être un mensonge et il ne tient plus. En fait les habitants vont travailler le jour et passent leur soirée devant lé télé. Ils ont une vie paisible et décérébrée. Il y a quelques pôles d'intelligence fugaces durant les jeunes années, avant de s'enfoncer dans un tunnel dont on ne ressort que vieux et flétri. C'est ce qu'on appelle le niveau de vie.
L'image de marque était juste tenue à bout portant pour en faire des panneaux publicitaires. Ils parlaient de démocratie et de justice. Cela n'avait que pou fonction de faire perdurer les richesses acquises durant le colonialisme. La Grande-Bretagne, la France et le Portugal avaient conquis le monde. Il ne restait qu'à se servir auprès des peuples habitués et conditionnés à donner leurs richesses en échange de caresses sur la tête.
Il est évident que pour tout observateur impartial c'est le capitalisme qui est la cause première du besoin de faire tenir une telle illusion à bout de bras. Le modus operandi du système basé sur le commerce est de vendre des histoires, puis de prendre les billets.
Pour fabriquer ces histoire on n'a pas hésité à faire appel à des marionnettes qui constituaient des ennemis contre lesquels l'occident se proposait vaillamment et généreusement de venir à la défense de leurs chers amis esclaves. Cela permettait d'entériner une forme d'alliance fondatrice et solide, de type mafieuse, qui permet d'offrir sa "protection". La banque gagne toujours.
Mais les choses s'usent et les ruses finissent par être rendues visibles au grand jour. On peut admirer toute l'hypocrisie et la perversion d'élites qui ne sont ni élues dignement ni légitimes, qui fonctionnent sur un modèle de réalité qui n'appartient qu'à eux, et à une histoire achevée depuis longtemps.
Pour cela il a suffit de les confronter aux paradoxes stupéfiants qu'ils semblaient eux-mêmes ne pas voir. Ils parlaient de démocratie, mais tuaient en son nom. Ils prodiguaient des textes vertueux et sacrés faits de non-ingérence et de droits de l'homme, mais on pouvait toujours courir pour y avoir droit. Et rien ne s'opposait à leurs décisions arbitraires et illogiques.
Ils en étaient venus à pouvoir se servir dans la population comme d'un bétail et à leur asséner des décisions irrationnelles et auto-destructrices. Il restait encore beaucoup de gens pour croire que cela allait s'arranger à la prochaine élection, malgré les nombreux tours de pistes et les nombreuses astuces, tactiques, et retournements pseudo-historiques qui en fait étaient manigancés.
La vieille école était comme une glu dont ils ne pouvaient se sortir, et quoi qu'il arrive, quelle que soit l'intention, même la plus pure et la plus vertueuse, elle ne manquait pas de sombrer inéluctablement dans l'acide d'un système social basé sur l'arnaque, dont tout le monde profitait, au détriment de tout le monde.
ET C'EST LÀ QUE apparaît le grand retournement historique, le schisme, la séparation de la Terre en deux camps opposés. Mais pas si opposés que cela. Le camp Eurasiatique et Sud-global, pouvait facilement et sans effort profiter de la faille de sécurité laissée béante par l'Occident qui allait contre ses propres promesses et ses propres prémisses. Désormais ils pouvaient être contredits.
Ce que l'occident promettait, ce dont ils se targuaient, ce qui leur servait de paravent alors qu'ils en avaient perdu l'essence, allait devenir le modus operandi du second bloc. Pour eux, la multipolarité, la non-ingérence, le respect des alliés, les relations internationales fondées sur le respect mutuel - et non sur les injonctions du plus tonitruant - et la philosophie du gagnant-gagnant dans les affaires, a très vite séduit les anciens pays colonisés, qui ont tourné le dos à un occident qui n'avait plus de belle histoire à vendre.
La question fondamentale qui justifie le succès imparable du second bloc sur le premier est le respect profond et sincère de la communication non-violente. Il s'agit avant-tout d'être en paix, avec soi-même pour commencer, et avec les autres ensuite. Rien n'est obligatoire. Les différences ethniques, religieuses, ou culturelles sont avant-tout comprises et attentivement observées pour être respectées. Il n'y a aucun besoin de normaliser la population par la force pour ensuite pouvoir plus facilement leur vendre des biens pensés une fois pour toutes.
Il faut dire que l'ère industrielle y est pour beaucoup, car les chaînes de fabrication sont désormais plus souples et adaptatives. Les seules constantes sont les matières premières.
Et bien que ce nouveau bloc respire la fraîcheur et la confiance, en face d'un mauvais joueur en train de perdre qui refuse de se "soumettre" selon son point de vue, il n'est pas si génial que cela. Tout ce qu'il a à offrir en guise de preuve de sa réussite, ce ne sont que des succès économiques. Ils sont probants, il n'y a rien à dire.
Au fond ces succès, cette richesse, l'accroissement du niveau de vie des populations et de leur longévité, ne sont que le résultat de la politesse et du savoir-vivre, de l'intelligence et d'une vision objective, réaliste, et à long terme du bien des peuples. En ce sens, et c'est cela la principale information que le nouveau bloc transporte, c'est une preuve de la qualité du capitalisme.
C'est la preuve que le capitalisme fonctionne parfaitement et qu'il est un succès intégral pourvu qu'on respecte ses préceptes qui sont ceux de l'offre et de la demande. Et qu'on ne cherche pas à trafiquer les besoins pour stimuler une demande de biens périssables et inutiles. Parmi lesquels, évidemment, des armes, puisque c'est le principal business au monde.
Mais cette réussite, ce joli conte de fée, combien de temps durera-t-il ?
Le capitalisme n'a d'environnement idéal pour s'épanouir que dans la dynamique d'une reconstruction après une ruine complète. Il est évident que lorsque l'Eurasie arrivera a saturation, c'est à dire dans le confort, il se passera la même chose qu'en occident : la liberté devra être plus étroitement surveillée, et limitée. Et pourtant, comme en occident, on continuera à croire en un ancien conte de fées, en cherchant à faire perdurer l'inertie des années glorieuses.
Même en démontrant que le succès résulte d'une moralité, cela n'empêchera pas les jalousies, la frustration et la malhonnêteté de s'installer et de grandir, jusqu'à atteindre les plus hautes sphères comme cela s'est produit en occident, qui a fini comme un fruit pourri resté accroché à son arbre.
À un moment il faut cueillir le fruit, si on veut garder cette image, et en profiter pour passer à un autre système que celui du capitalisme, où notamment il est particulièrement inique et illogique de considérer les matières-premières comme des produits finis, puisque leur consommation n'est pas optionnelle mais vitale, et que de ces matières premières découlent les produits finis, qui eux nécessitent une plus grande quantité de travail.
Qu'est-ce qui garantit un usage rationnel des richesses ? Certainement pas l'offre et la demande. Et ces richesses auront vite fait de s'atrophier.
C'est le but du système social qui doit être défini concrètement et objectivement, et non pas ses modalités et son fonctionnement. Peut-être que le capitalisme est bon, peut-être qu'une autre manière de faire sera meilleure, mais en tout état de cause la méthode devra s'aligner sur le but.
Et entre parenthèses si l'Occident a envie de renaître et de survivre, il est parfaitement autorisé à se poser la question.
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2. La fin d'israël et la survie du plus pervers
Comme avec le nazisme, le sionisme sera désigné comme étant la cause du mal qui devra être éliminé. Mais ce qui n'a pas marché la première fois ne marchera pas la seconde fois.
Le caractère illégal du sionisme, qui n'a que faire des lois et de la morale, et fait prévaloir ses jugements arbitraires et délirants sur une réalité accablante et pourtant clairement délimitée par l'expérience du nazisme, et par la décence, ainsi que par la simple logique, lui sera certainement attribué comme un "caractère spécial".
C'est la raison pour laquelle l'occident s'attache, du bout des lèvres et bien hypocritement, à légitimer - comme s'ils avaient encore le pouvoir de légitimer quoi que ce soit - une solution à deux états. Le but est bien sûr de légitimer surtout Israël, en lui attribuant une frontière et une existence en tant qu'état réel, alors que ce n'est qu'une colonie occidentale qui a envahit la Palestine historique par la force et l'accaparement de terres.
L'occident a l'air de vouloir dire : "Bon vous avez fait des bêtises mais c'est pas grave, on va s'en tenir là pour l'instant". "Il est plus sage de tempérer l'écrasement des humains libres de façon stratégique en faisant avaler doucement la pilule".
Mais ils ne pourront se démettre de la principale cause du problème, qui est l'irrationalité. Si le "ministre" (et non le président, dont tout le monde se moque) israélien dit et fait n'importe quoi, sans aucune raison tangible, ment à tour de bras, et trouve n'importe quel prétexte pour faire ce qu'il veut sans avoir de compte à rendre à personne, sans aucune limite humaine de décence et sans aucune peur de l'enfer qui l'attend après la mort, ce n'est pas "un caractère spécial". C'est aussi celui de l'occident.
Les dirigeants arrivés on ne sait pas comment de l'Allemagne, de la France, et de Grande-Bretagne - qui n'ont de démocratique que la façade des dépliants officiels - sont eux aussi dans un même état d'esprit, comme on le voit avec la Russie, dont ils inventent des méfaits pour justifier une haine irrationnelle. C'est exactement la même chose. C'est la même pensée, et la même psychologie.
La fédération des contrées diverses d'amérique du nord, qui se propose de passer pour le gouverneur du monde grâce à la puissance symbolique que lui confère le cinéma hollywoodien, n'est que là pour ramasser les billets. Ils fabriquent un argent inexistant sur lequel ils basent toute leur économie. Ils sont fondés sur du vide. Mais eux aussi ont exactement le même fonctionnement. Le fait d'être "fondé sur du vide" a une résonance psychopathologique parfaitement identique à celle décrite précédemment.
La folie qu'on constate au pays du sionisme officiel, n'est que la partie émergée de l'iceberg. En réalité, apprend-on, toutes les loges maçonniques du monde utilisent des mots de passe qui sont des mots hébreux, même si leurs ouailles l'ignorent ou en ignorent le sens. Mais il est certain que la mentalité, elle, reste la même. Ce n'est pas pour dire mais l'idéologie qui est à la base de cette irrationalité collective puise ses sources quelque part, et cette histoire de sectes politiciennes en est le dénominateur commun.
Ainsi-donc, lorsqu'ils vont devoir faire tomber le sionisme pour se donner des airs plus malins que les autres, et se dédouaner de leurs crimes "inattendus", les occidentaux ne vont rien faire d'autre que changer de devanture. Mais leur but et leur mentalité resteront les mêmes. Avant-tout, sur la base du profit et de l'accaparement, du sentiment de puissance et de l'esclavage qui va avec, ils resteront les mêmes.
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3. Synthèse
Is, Us, Eu, représentent à eux trois le triptyque qui fait l'occident. On peut y lire (pour s'amuser) Isis, Osiris et Nephtys, qui sont les symboles de Sirius, Bételgeuse et Procyon. Ce sont les étoiles avec lesquelles il faut aligner l'Ankh pour trouver, en leur milieu, l'étoile d'origine des fondateurs des pyramides, dans la constellation d'Orion, qui réduisit l'humanité en esclavage avant de se raviser pour une raison indéterminée. Mais il en a subsisté les lignés royales (incestueuses pour conserver leur Adn) les pratiques de domination par les prêtres, les loges maçonniques qui détiennent, avec l'équerre et le compas, les secrets des architectures, et bien sûr les trois fausses-religions, destinées à soumettre par la peur de la vengeance d'un Dieu impitoyable, implantées par ces mêmes "dieux" (ou qui se font passer pour tels).
Les parallèles entre Is, Us et Eu sont tels que pour chacun d'eux :
- L'égo démesuré est traduit par :
- Is : peuple élu
- Us : maître du monde
- Ue : défenseur de la liberté
- L'irrationalité est définie par :
- Is : Ennemi abstrait
- Us : Ennemi intérieur
- Ue : Ennemi fantasmé
- Les types de bellicismes
- Is : Toute-puissance du jugement du dictateur
- Us : Attaque de marionnettes
- Ue : Faux-prétextes
- Méthodes d'autodestruction
- Is : Seulement par une force supérieure
- Us : Dévalorisation
- Ue : Perte de crédibilité
La mentalité qui en a résulté, puisque c'est cela le principal sujet, au moment où elle empiète sur la perception de la réalité, a pour seul finalité de conduire à ce qui est clairement énoncé par la reine des glaces israéliennes, une humanité réduite à quelques millions de personnes qui habitent dans une enclave sécurisée, avec des millions d'autres miséreux comme esclaves pour les travaux divers. En somme, la destruction de l'humanité, au service de leur maîtres qui se font passer pour des dieux ou des démons selon les besoins.
Il ne faut pas être doté d'un grand discernement pour prédire que la mentalité occidentale conduit l'humanité à sa perte. Ni que la mentalité renaissante du nouvel occidentalisme eurasiatique n'est qu'une temporisation de ce même destin. Tout cela est conduit pas le capitalisme, qu'il serait facile de déjouer, en s'interrogeant sur ce qui est rationnel.