23/05/2021  8min #190000

 The Path Forward: Space Force with Chief of Space Operations Gen. John W. « jay » Raymond

Sur la militarisation de l'espace et la menace de modification du traité sur l'Espace

Le Général Raymond (Cf article parent), qui n'est pas un enfant de chœur, se livre à un interview extraordinairement exclusive et complaisante avec le journal - promis-juré - totalement indépendant de toute velléité commerciale, les PTT de Washington (in french).

Dans ce publi-reportage, on apprend par hasard que la Chine s'amuse à faire exploser des satellites pour prouver sa suprématie. Jay explique que l'américain moyen ne pourrait pas vivre en paix s'il n'y avait pas une force spatiale pour veiller à ce qu'il ait du courant pour faire son café. Il explique que la dissuasion doit s'étendre dans l'espace et que cela justifie sa militarisation. De plus, les activités commerciales y entraînent un regain de tension.

Sur ce point, il suffirait d'y interdire les activités commerciales, ce qui est déjà dans l'esprit du traité sur l'Espace. On comprend que les armées sont concomitantes des activités commerciales. Donc s'il y a un problème, c'est bien avec le commerce. Originellement, d'après le traité sur l'Espace, tout individu ou institution qui s'y rend, représente de facto l'humanité entière. Il y a donc déjà des règles.

Il continue en baragouinant que l'espace, c'est le Far-West, et que c'est pour cela qu'il faut réviser ces règles.

On apprend que les missions spatiales sont "suivies", que les entraînements sont conjoints, et que même le commandant de la mission actuelle (sur la station spatiale internationale), le colonel Mike Hopkins est lui-même un membre de la "Space Force".

Sur ce il s'empresse d'accoler à cette affirmation une dialectique néolibérale en expliquant qu'il faut rester en tête du peloton et qu'ils ont tout créé à partir de rien. Sur ce point, on est d'accord, toute cette création ne sert à rien.

Il argumente en expliquant que l'industrie de l'espace est une promesse de réduction des coûts pour le contribuable, ce qui est vraiment une bonne blague, puisque personne ne s'en est jamais soucié et que les coûts ne vont évidemment faire qu'augmenter.

Et enfin, on en arrive au sujet de cet article, la dernière question, la raison pour laquelle ils souhaitent adultérer le traité sur l'espace : il est question pour lui d'établir des normes comportementales afin de pouvoir réprimer "ceux qui brûlent les feux rouges".

ALORS.

- Premièrement, quelle est l'utilité opérationnelle de cette répression ? Si sur le plan civil il s'agit d'un acte comportemental, sur le plan des personnes morales qui s'affrontent, on parle bien de guerre. Les lois de la guerre existent déjà. La question est justement de réprimer toute présence militaire, ce que fait déjà le traité sur l'Espace.

- Deuxièmement, quelle légitimité faut-il pour édicter des règles de comportement ? Certainement une union des nations, de même que cela a été le cas pour le traité sur l'Espace, qui a mis de nombreuses années à être entièrement consolidé. Et au-delà de cela, il faut 1) avoir du recul, 2) ne pas avoir d'intérêts, 3) avoir de bonnes raisons.

- Troisièmement : Édicter des règles de comportement de la militarisation de l'espace ne dit pas pourquoi il faudrait militariser l'espace. Sur ce point, les arguments doivent au moins être plus solides et indéniables que les lois qui en découlent.

- Quatrièmement : Les règles de comportement dans l'espace, ne devraient-elles pas être modelée en fonction des informations réellement en notre possession ? Et si elles étaient publiques, quelles seraient-elles ?

Le sujet actuel est celui d'une militarisation de l'espace sur la base d'activités commerciales, d'une guerre froide entre les Usa et la Russie + Chine, (perdue d'avance et seulement factice), mais aussi et surtout en étant stimulée par une déclassification des intrusions aliènes.

Que sont ces intrusions ? Représentent-elles des dangers, et peut-on s'en défendre ?
Sur ce point le public mérite de savoir : Non, et non.

- Non elles ne représentent pas de danger, sauf pour quelques races qui sont malintentionnées et qui justement, fricotent avec l'industrie militaire. Mais le danger que cette petite fraction nous fait courir, est bien plus discret et puissant qu'une simple force militaire. Sur ce point, nous savons que les personnages publics à particule tels que "Jay" sont en cheville avec ceux qui sont maladroitement nommés "les reptiliens", dont une des bases principales est HD32984. Nous savons que ce groupe d'élites en reçoivent des directives, et qu'ils ont un calendrier à respecter.

- Et Non, si jamais on devait se défendre d'une attaque aliène, aucune arme nucléaire même la plus puissante n'arriverait à égratigner ne serait-ce que la peinture de leurs vaisseaux. L'énergie qu'il faut pour venir jusqu'à nous surpasse tout ce qui a pu être généré sur Terre en tout.

Pourtant la militarisation de l'espace vise (selon toute probabilité) l'objectif de devenir dissuasif envers les "intrusions" aliènes concurrentes des "reptiliens", à savoir celles qui défendent le libre-arbitre et la loi morale universelle (dits "nos amis").

Ces "intrusions" n'en sont pas du tout. Les visiteurs cultivent leur légitimité. Ils s'octroient le devoir d'éveiller progressivement les consciences à la présence aliène, qui est réelle. Contrairement au tapage de la divulgation actuelle, qui vise à engendrer la peur afin de justifier la dégradation du traité sur l'Espace, leur présence est très rigoureusement contrôlée. En réalité, les Ovnis qui apparaissent sont seulement volontairement rendus apparents dans le cadre de cette politique. Il ne faut pas croire que les militaires américains sont plus malins et ont de meilleures caméra que les autres pays, sous prétexte qu'ils ont pu capturer quelques images judicieusement délivrées. Par contre, ils ont su s'en servir dans le cadre d'une stratégie. Mais le reste du temps, et sur tous les autres sujets, le secret est rigoureusement gardé.

La présence aliène n'est pas qu'atmosphérique. Ils peuvent facilement se balader dans les rues et prendre une identité. S'ils le voulaient, ils pourraient facilement conduire des multinationales ou truquer la bourse, ou racheter toute l'économie. En pratique, certains, les mal-intentionnés, ont même créé des industries en cheville avec l'industrie militaire, dès les années 60.

Pour avoir une vision globale de la situation actuelle, et des rapports de force réels, voici un extrait de la déclaration de posture de Oummo (Oay-126) :

Elles [Les nations terrestres, embarrassées par la présence de trop nombreux visiteurs sans statut officiel] peuvent régulièrement constater, depuis des décennies, l'inefficacité de leurs moyens d'intimidation rudimentaires face aux tactiques d'esquive non agressives de ces visiteurs. Certaines persistent cependant, par pur principe, à considérer les intrusions dans leurs espaces aériens respectifs comme une effraction et une menace.

*

Puisque la question posée par Jay consiste à établir des "règles de comportement", je suggère de s'imprégner de l'esprit des règles de paix propres aux voyageurs responsables :

- Les règles suivies doivent être celles qui découlent de la logique et qui sont évidentes à comprendre. En particulier, toute action signifie l'acceptation de cette même action à son encontre dans une situation inverse.

- La dissuasion doit s'appliquer en vertu de la menace portée sur les éléments constitutifs de la vie et de la paix.

- La vie doit être aidée et maintenue là où elle est en péril. Elle peut être implantée. Des planètes peuvent être géoformées, et des astres cultivés.

- La loi morale universelle s'exprime par le truchement de ce qui est naturel et de ce qui est coactif dans le bien commun. Elle peut être aidée, autant que ce qui la freine doit être contrecarré.

- En cas de rencontre, la neutralité est la règle de politesse. Une intrusion trop insistante peut être considérée comme une agression. Les agresseurs peuvent être chassés.

- Les échanges diplomatiques [avec d'autres ethnies] ne servent qu'à maintenir des relations purement formelles.

- Aucune surface ne peut être concédée, en aucune manière, ni aucune ressource vendue ou concédée. De plus, aucune technologie ne peut être acceptée, sans l'assurance qu'elle sera entièrement mise au service au seul bénéfice du bien public et sous son seul contrôle, et qu'elle ne brimera pas (positivement ou négativement) l'évolution sociale naturelle.

- Les peuples voyageurs n'ont pas pour prérogative de hâter l'évolution des peuples non-voyageurs.

- Aucune tractation ne peut être l'objet d'une pression, d'un chantage, ou conduire à une dépendance ou une privation.

- Aucun pacte ne peut être signé au nom de toute l'humanité.

- La Terre est autodéterminée, et pour garantir cela, elle a le devoir de rester autosuffisante.

- En cas de danger, toute civilisation est en droit d'intervenir et de briser le pacte naturel de non-ingérence pour porter assistance envers une autre.

- Dans le cas d'un conflit dont nous sommes externes, la règle est de ne pas intervenir, sauf pour éviter une extermination.

*

Ce que je veux dire, c'est que quitte à établir des règles de comportement, autant se fier à ce qui est dans le prolongement et qui est créateur de situations de paix.

Dans ce cas, les règles comportementales dans l'espace doivent prolonger celles exposées dans le traité sur l'Espace, à savoir que toute activité menée dans l'espace a pour but de servir le bien de l'humanité toute entière, et de contribuer à son développement scientifique.

Hors de ce champs, il n'y a aucune justification acceptable aux autres activités dans l'espace. Aucune de nos lois n'est valable dans l'espace. Elles sont conçues pour régir la vie des propriétaires d'habitations, de citoyens, travailleurs et consommateurs, mais aucune région de l'espace ne correspond à ces besoins.
Hors du sol terrestre, la loi est celle des "eaux internationales".

En effet, le système social terrestre, basé sur l'usage de la monnaie et la concentration des moyens de production entre les mains d'un très petit nombre, n'a plus de légitimité hors de la zone terrestre. Ce système n'est ni opérationnel, ni utile ni souhaitable.

En effet, on ne va quand même pas refuser de l'oxygène à un cosmonaute qui n'a pas trente dollars sur lui pour la payer, non ?