France-Soir
Une du journal milanais La Verità, du 12 décembre 2024.
En Italie, l'édition du 12 décembre 2024 de La Verità va faire couler beaucoup d'encre. À la Une, le titre donne le ton : "Le vaccin n'a empêché ni les infections ni la transmission du virus". On y apprend aussi les décisions du gouvernement Meloni en faveur de la liberté vaccinale.
Les partis Frères d'Italie (celui de Giorgia Meloni) et celui de la Ligue n'ont jamais fait mystère de leur opposition aux restrictions sanitaires pendant la crise du Covid-19. En Italie, sous Mario Draghi, les contraintes sont allées jusqu'à l'obligation vaccinale, sous peine d'amende. Ainsi, les plus de 50 ans et les professionnels de santé qui refusaient de se faire vacciner devaient payer 100 euros.
Lorsque Giorgia Meloni est arrivée au pouvoir, les soignants non-vaccinés ont été réintégrés. Et, mardi dernier, le gouvernement italien a annulé les amendes infligées précédemment.
Sur la Une de La Verità, on lit qu'il s'agit là de rejeter une "injection de pur fondamentalisme idéologique". Selon le gouvernement actuel, "cette obligation était illégitime et non scientifique". "En abolissant les sanctions, on a remédié à un abus de pouvoir, à une atteinte à la Constitution", ajoute-t-il.