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Ce week-end, un cran supplémentaire a été franchi dans la folie collective qui frappe l'Europe depuis le début de la crise Covid.
En Lettonie tout d'abord, où une loi promulguée par le Parlement interdit aux députés, mais également aux élus locaux, de voter et de participer aux débats s'ils n'ont pas été vaccinés. Les récalcitrants verront même leurs indemnités d'élus suspendues. Cette mesure s'appliquera jusqu'au mois de juillet 2022. Elle sera ensuite réexaminée tous les deux mois.
Mais c'est surtout en Autriche que le délire covidiste semble avoir atteint son paroxysme. Hier, le chancelier autrichien Alexander Schallenberg a annoncé que les individus non-vaccinés et non guéris devraient rester confinés dès aujourd'hui lundi. Cette mesure s'applique pour tous dès 12 ans. "La situation est grave.... Nous ne prenons pas cette mesure le cœur léger, mais malheureusement elle est nécessaire", s'est justifié Alexander Schallenberg. Pourtant, on dénombre actuellement 29 décès par jour en moyenne sur la dernière semaine. Soit nettement moins que les 120 décès quotidiens enregistrés l'an dernier à la même époque. Le gouvernement autrichien évaluera l'effet de ces restrictions dans dix jours.
Cette loi inique et liberticide a-t-elle fait bondir la classe politique française ? Loin de là... Lors du débat pour la primaire de la droite qui s'est tenu hier soir sur le plateau de BFM TV, Xavier Bertrand et Valérie Pécresse ont tous deux affirmé qu'ils seraient prêts à prendre des mesures similaires, en fonction de l'évolution de la situation sanitaire en France.
Des propos que la présidente de la région Ile-de-France a réitérés ce matin au micro de Jean-Jacques Bourdin :
Dans l'émission d'André Bercoff sur Sud Radio, René Chiche les a dénoncés avec vigueur :
🗣️ @rene_chiche sur V. Pécresse et X. Bertrand qui accepteraient de reconfiner les non-vaccinés : "Ces gens complètement ignorants de la réalité de la situation osent dire cela ! Cela signifie que nous avons franchi un pas"
Quant à Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement, il a annoncé samedi soir "qu'il [fallait] jamais rien exclure par principe", y compris un reconfinement. Ajoutant néanmoins que "pour le moment, il est absolument hors de question de parler de reconfinement dans notre pays parce qu'on a un taux de vaccination très élevé".
Certes, Christophe Castaner a déclaré ce matin sur France 2 que la majorité présidentielle ne souhaitait pas un reconfinement pour les non-vaccinés. Mais depuis 18 mois, ce type d'annonce s'est totalement démonétisé : les mesures que jamais, au grand jamais, la majorité ne prendrait, disait-elle, sont entrées en vigueur quelques mois, parfois quelques semaines ou jours, après... Dans ces conditions, un scénario à l'autrichienne est-il totalement à exclure ?
La palme revient sans doute à Bruno Le Maire, qui déclarait hier en fin de journée, évacuant toute réserve de principe, d'éthique ou de morale, que "nous voulons absolument éviter d'en arriver là. Il faut tout faire pour éviter un nouveau confinement. J'appelle tous ceux qui ne veulent pas se faire vacciner à peser le pour et le contre", sur BFMTV.
De quoi rassurer ? Pas vraiment...