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Ce lundi 17 janvier, Valérie Pécresse en a surpris plus d'un. La candidate du parti Les Républicains à la présidentielle 2022 répondait aux questions de Sonia Mabrouk sur Europe 1. L'occasion pour elle de revenir sur une « gestion de la crise sanitaire chaotique » et de prendre position contre un passe vaccinal qui n'aura, selon elle, pas d'intérêt vu le temps qu'il aura fallu pour l'instaurer : « le passe vaccinal va entrer en vigueur, il ne sera même plus utile ». Ainsi met-elle un terme aux tergiversations des Républicains, qui lui avaient valu le « 𝕏 Pécresse, soit elle ne tient pas ses troupes, soit elle fait de la duplicité » d'Amélie de Montchalin.
Pourtant, la haute fonctionnaire était favorable au projet de loi, comme Éric Ciotti, avant que les députés Républicains ne se montrent en partie opposés au passe vaccinal. L'avis de la candidate était attendu pour clarifier son opinion avant la présidentielle.
Cela étant, le flou est toujours entretenu par la candidate, qui continue d'appeler les membres de son parti à se ranger derrière ce passe, malgré son « inutilité », car ils sont « en responsabilité et [elle] ne bloque pas la gestion de la crise par le gouvernement ».
Nombreuses ont été les personnalités publiques à pointer du doigt ce paradoxe politicien :
Mon dieu, quelle bêtise et quelle veulerie
Une « bêtise » qui n'est pas sans rappeler l'épisode du couac à la commission mixte paritaire, déclenché par Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat.