Par la rédaction de The Cradle, le 30 novembre 2024
Au moins 100 Palestiniens déplacés ont été tués dans Gaza depuis l'aube samedi, dont plusieurs travailleurs humanitaires et journalistes.
Au moins 40 Palestiniens ont été tués le 30 novembre par une frappe aérienne israélienne sur un bâtiment abritant plus de 100 civils déplacés dans la zone de Tel al-Zaatar, au nord de Gaza.
Des rapports locaux indiquent que de nombreuses autres victimes restent piégées sous les décombres en raison de l'absence quasi-totale d'équipes de défense civile et de personnel paramédical dans ce secteur dévasté.
Des responsables ont fait état d'une situation similaire dans les quartiers de Jabalia et de Beit Lahia, au nord de la bande de Gaza, où des dizaines de victimes des attaques israéliennes gisent sous les décombres de leurs maisons depuis deux jours.
Ce nouveau massacre de civils dans la bande de Gaza porte à au moins 100 le nombre de morts depuis samedi à l'aube.
Plus tôt dans la journée, l'armée israélienne a bombardé un véhicule transportant plusieurs travailleurs de l'ONG World Central Kitchen (WCK), tuant quatre d'entre eux.
WCK a annoncé plus tard dans la journée de samedi qu'elle va suspendre ses opérations à Gaza pour la deuxième fois cette année. En avril, un drone israélien a bombardé un autre véhicule de WCK, tuant plusieurs travailleurs humanitaires étrangers.
Plusieurs autres massacres ont été signalés samedi après-midi dans la bande de Gaza. Des attaques à Khan Yunis, dans le sud, ont tué au moins 17 Palestiniens, dont Ahmad Faisal Isleem al-Qadi, membre du personnel de Save the Children, ainsi que sa femme et sa fille de trois ans.
Samedi, l'armée israélienne a également assassiné le journaliste d'Al-Aqsa TV Mamdouh Qunaita lors d'une attaque de drone contre l'hôpital baptiste, au sud de la ville de Gaza.
Depuis le début du génocide israélien des Palestiniens, environ 45 000 corps ont été récupérés par les équipes de la défense civile. Des dizaines de milliers d'autres restent coincés sous des millions de tonnes de décombres dans l'enclave assiégée.
Le directeur général du ministère de la Santé de Gaza, le Dr Munir al-Bursh, a également accusé Tel-Aviv d'utiliser des armes qui " vaporisent" les corps humains.
"Israël teste sur nous des armes que nous ne connaissons pas. Ils larguent des bombes qui émettent des sons terrifiants et, lorsqu'une personne en est proche à moins de 200 ou 300 mètres, elle se volatilise... Lorsque ces armes sont utilisées sur des bâtiments résidentiels, elles les réduisent en petits fragments et en poussière. Nous avons besoin de toute urgence d'une commission d'enquête internationale pour faire la lumière sur ce qu'Israël nous fait subir",
a déclaré M. Bursh à Al Jazeera vendredi.
“Israel is testing weapons on us that we do not recognize. They drop bombs with terrifying sounds, and when a person gets within 200-300 meters of them, they vaporize.
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