Faits saillants
- Pour la vaccination des enfants, le gouvernement du Québec a produit un document devant permettre aux parents de consentir de façon « libre et éclairée ».
- Pour qu'un consentement soit « libre et éclairé », l'information diffusée doit être neutre et objective, contenir les arguments connus, favorables et défavorables, et être présentée de manière égale, cela afin que le patient, ou son représentant légal, puisse juger de la balance « bénéfice / risque » et prendre une décision éclairée.
- Cependant, ce document est totalement déséquilibré, présentant les avantages de la vaccination dans les deux premières pages et consacrant un très court paragraphe aux risques au milieu de la page 3.
- De graves erreurs et imprécisions émaillent le texte, comme cette affirmation, non sourcée, selon laquelle le vaccin est efficace à 91 %. Malheureusement, de nombreuses études(1) montrent qu'au contraire(2), son efficacité s'estompe rapidement et qu'il n'empêche ni la contamination ni la transmission(3).
- Enfin, il n'est fait nulle part mention, comme le remarque pourtant l'INSPQ, que seulement « 52 hospitalisations ont été rapportées depuis le début de la pandémie dans la population de 650 723 enfants âgés de 5-11 ans au Québec » (ce qui représente une proportion de 0,008 %) et qu'« aucun décès n'a été déclaré(4)». Il en ressort donc que les risques de contracter une forme grave de la maladie sont extrêmement limités, si bien que la balance bénéfice / risque est forcément défavorable.
Nous concluons que ce document est une promotion vaccinale et qu'il ne contient aucunement l'information nécessaire et suffisante pour accompagner la décision des parents dans le cadre d'un consentement libre et éclairé.
Selon nous, l'information nécessaire à un consentement libre et éclairé devrait présenter les avantages et les inconvénients de la vaccination. Voici un exemple de la façon dont cela pourrait être présenté (malheureusement, bien qu'ayant essayé d'être le plus objectifs possibles, il ne nous a quasiment pas été possible de trouver des arguments permettant d'avancer des bénéfices en ce qui a trait la vaccination des enfants) :
Vaccination des enfants contre la COVID-19 | |
Bénéfices | Risques |
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Consentir... librement?
Dans le cadre de la vaccination contre la COVID-19 dans les écoles, le gouvernement du Québec diffuse un « feuillet Vaccination contre la COVID-19 pour les enfants âgés de 5 à 11 ans [lequel] fournit de l'information en vue d'un consentement éclairé à la vaccination contre la COVID-19. » Tout d'abord, la possibilité de refuser la vaccination n'apparaît pas dans le feuillet informationnel, alors que le principe qui sous-tend le consentement libre et éclairé est qu'« un patient a le droit d'accepter ou de refuser de recevoir des soins de santé(22) ». Le texte gouvernemental ne mentionne que l'acceptation : « Il est très important que vous donniez votre consentement à la vaccination... ». Consentir, donner son consentement signifie donner son assentiment(23), autrement dit son accord. La Loi sur les services de santé et services sociaux prévoit quant à elle que « le consentement aux soins ou l'autorisation de les prodiguer est donné ou refusé par l'usager ou, le cas échéant, son représentant (...) » (1991, c. 42, a. 9; 1999, c. 40, a. 269)(24).
Omettre la mention du refus possible constitue une entrave manifeste au consentement libre. Dans le même sens, la mise en exergue, les caractères gras et l'emphase stylistique du passage cité plus haut orientent clairement l'interprétation vers l'acceptation du vaccin. Le propos exerce donc ici une inflexion qui va à l'encontre du libre consentement.
Consentir à quoi? La responsabilité des parents
Par ailleurs, le cas des enfants mineurs implique grandement la responsabilité légale des parents (ou tuteurs) dans la prise de décision : « Celui qui consent à des soins pour autrui ou qui les refuse est tenu d'agir dans le seul intérêt de cette personne (...) S'il exprime un consentement, il doit s'assurer que les soins seront bénéfiques, malgré la gravité et la permanence de certains de leurs effets, qu'ils sont opportuns dans les circonstances et que les risques présentés ne sont pas hors de proportion avec le bienfait qu'on en espère. » (1991, c. 64, a. 12; 2014, c. 2, a. 66.)(25)
Les parents (ou tuteurs) assument donc légalement la décision, d'autant plus délicate à prendre dans un contexte de vaccination scolaire où ils ne sont pas accompagnés par un médecin pour en discuter, et plus largement dans un contexte sociopolitique marqué par le favoritisme vaccinal, sur fond de dissensus et de confusion politico-scientifique, de polémiques, de censure et de discrédit des discours critiques... Reste que, selon l'article 10 du Code civil, le consentement doit être libre et éclairé(26), deux qualificatifs repris et requis dans les mentions habituelles de ce principe appliqué aux soins de santé. Voilà qui nous amène à questionner le contenu du document comparativement à ce qu'il devrait effectivement être, c'est à dire juste et équilibré.
Décrire objectivement la maladie?
La première page du feuillet présente de façon graduelle la gravité des symptômes : des symptômes « principaux », qui « peuvent être confondus avec un rhume », à « d'autres », qui « peuvent aussi apparaître » présentés selon un ordonnancement graduel (du mal de gorge à la difficulté à respirer). À ce paragraphe s'ajoute celui des « complications possibles », relevant d'un ordre de gravité supérieure (symptômes persistants, « autres » problèmes respiratoires, cardiaques, neurologiques, atteinte des organes).
Cette présentation graduelle, des symptômes aux complications possibles, construit une représentation aggravante de la maladie au fil du texte : on reconnaît ici l'hyperbole, procédé stylistique visant à marquer les esprits par un effet d'exagération de la réalité. Et de fait, cette page consacrée à l'exposé du problème se conclut sur l'énoncé de LA solution : « La vaccination est le meilleur moyen de protection contre la COVID-19 », exerçant là encore, une orientation de la décision interprétative. Pourtant, il ne faut pas oublier que seulement 5% de la population a eu test PCR positif, tandis que la vaccination expose l'ensemble des vaccinées à des effets secondaires.
À un niveau plus strictement linguistique, les choix de formulation ne réfèrent à aucune source ou évaluation objective pouvant permettre aux parents de poser leur propre jugement sur les risques de la contagion et de la gravité des symptômes. Autrement dit, il n'est pas suffisant de dépeindre le portait clinique d'une maladie pour éclairer objectivement sur l'opportunité du traitement : on n'administrerait pas une chimiothérapie contre le cancer de la prostate à... une femme, en dépit du risque mortel pour les hommes. En d'autres termes, il conviendrait d'informer le plus factuellement possible sur les risques d'être infecté, de contaminer, de développer une forme grave de la maladie et ultimement de décéder du virus chez les enfants de 5 à 11 ans : dans quelle proportion contractent-ils réellement la maladie? Dans quelle mesure sont-ils asymptomatiques ou déclarent-ils des symptômes? Dans quelle mesure sont-ils susceptibles de développer des complications?
Poser que les complications sont rares mais possibles suffit sans doute à la protection juridique des informateurs, comme dans les notices de médicaments. Est-ce vraiment suffisant pour que les parents prennent une décision éclairée avec la responsabilité d'agir médicalement pour et sur leur enfant? Les responsables ne sont-ils pas en droit de disposer des savoirs et connaissances disponibles, incluant les limites de ces connaissances sur la COVID-19, afin de valider, ou non, que le traitement est opportun dans les circonstances? Par exemple, les autorités ne devraient-elles pas rappeler que les enfants ne courent quasiment aucun risque de développer une forme grave de la maladie ou de mourir puisque d'après l'INSPQ (Institut national de la santé publique) seulement 52 enfants de 0 à 11 ans ont été hospitalisés et qu'« aucun... n'est décédé de la COVID-19(27) »?
De même, poser la vaccination comme « le meilleur moyen de protection contre la COVID-19 » occulte les connaissances liées à l'immunité naturelle des enfants et à son renforcement possible : des informations qui seraient intéressantes pour évaluer la pertinence du traitement et les alternatives possibles. Par exemple, cette étude en preprint pour le British Medical Journal, a démontré que l'immunité naturelle confère une protection plus durable et plus forte contre l'infection, le développement de symptômes et l'hospitalisation causées par la variante Delta du SRAS-CoV-2, par rapport à l'immunité induite par le vaccin à deux doses BNT162b2(28). D'autres recherches montrent aussi que la protection conférée par les vaccins diminue avec le temps et l'apparition de nouveaux variants. Le Monde citait, dès le mois de juillet 2021, une étude israélienne qui montrait que l'efficacité des vaccins n'était plus que de 39 %(29). Aujourd'hui, on sait qu'ils sont rendus quasiment inefficaces au bout de 6 mois(30), ce qui contraint les autorités à faire des doses de rappel (la 3e dose aujourd'hui). Faudra-t-il vacciner nos enfants tous les 6 mois?
Des soins bénéfiques malgré la gravité et la permanence de certains de leurs effets?
Basé sur une logique de type problème-solution, le texte se poursuit en seconde page sur la vaccination. Curieusement, le premier paragraphe répond à la question « pourquoi », quand bien même la solution était déjà préconisée à la page précédente, sans argument sur le nombre de cas, d'hospitalisations et de décès qu'entraine la maladie. Et de fait, l'énoncé tend ici à activer le réflexe sécuritaire, l'idée du risque zéro : «protéger contre la maladie et ses complications, même si elles sont rares».
Il est important de souligner ici que les auteurs se livrent à une description de tous les risques « graves » de la COVID, alors qu'ils sont extrêmement rares. D'ailleurs, seul ce très court mot de quatre lettres modère le tout. Mais qui le verra? Et qui donc a conscience que seulement « 52 hospitalisations ont été rapportées depuis le début de la pandémie dans la population de 650 723 enfants âgés de 5-11 ans au Québec(31) », soit une proportion de 0,008%? Et, plus incroyable, que les autorités sanitaires reconnaissent qu'elles ne « [disposent pas] de données concernant la capacité du vaccin à réduire la gravité de la maladie et à prévenir le SIME et la COVID longue(32) »?
Quel aveu! C'est pourtant l'INSPQ qui le dit.
L'argument de la contagion est quant à lui repris au compte de la vie sociale des enfants : maintien des activités scolaires et reprise rapide d'une vie « plus normale » ; protection des plus vulnérables. Donc, à défaut d'avoir exposé les preuves concernant une hypothétique diminution des risques de contamination, d'hospitalisation et de décès, le discours active des effets émotionnels (peur de la maladie, sentiment de responsabilité, d'appartenance) au moyen d'éléments qui semblent relever de l'évidence, de croyances et valeurs plus ou moins collectivement partagées (ne prendre aucun risque pour ses enfants ; la vie « normale » comme repère nécessaire et désirable ; la protection présumée des plus faibles).
Or, aucun de ces arguments de sens commun ne tient s'il n'est pas démontré que la maladie en question est dangereuse : ni les risques encourus pour les enfants eux-mêmes, ni les restrictions appliquées à leurs modes de vie ne sont justifiables tant qu'il n'est pas montré qu'ils sont effectivement à risque ; de même pour la menace qu'ils représentent auprès d'adultes vulnérables. Encore une fois, les données précises sur les dangers (risque d'hospitalisation et/ou de décès) et la contagiosité de la maladie chez les enfants se font désirer pour éclairer les décisions. D'autant que les études tendent à montrer qu'ils ne sont pas de grands propagateurs de la maladie(33).
Reste que l'affirmation de l'efficacité du vaccin est brandie : 91% après deux doses. Aucune mention de la source ; aucune explication sur la constitution ou l'interprétation de ce chiffre. Il y a sérieusement de quoi douter si l'on se réfère aux études présentées dans les faits saillants. Les médias reconnaissent aussi que « les vaccins n'empêchent ni la contamination ni la transmission 34. » Pire, les statistiques de Public Health England montrent que davantage de vaccinés décèdent au prorata de leur part dans la population que de non-vaccinés(35)... ce qui vient contredire avec force ce « 91 % d'efficacité », qui rappelons-le, sort de nulle part.
Une information parcellaire et orientée, qui ne conduit aucunement à un « consentement libre et éclairé »
Le bénéfice du traitement s'avère extrêmement problématique à établir dans les conditions informationnelles du discours présenté.
Le caractère sécuritaire du traitement est affirmé de façon absolue, « Oui », bien qu'étayé par des arguments dont le poids est discutable. Dans quelle mesure l'approbation par santé Canada assure-t-elle de l'innocuité du produit? Notre époque montre que la confiance dans les institutions censées protéger la population ne peut plus être aveugle. Qu'en est-il des phases d'expérimentation en cours (jusqu'en 2023 pour Pfizer)? Ne devrait-on pas rappeler que le « vaccin » est encore en phase expérimentale 36 ? Et que donc ses effets à long terme ne sont pas connus?
Concernant le suivi des effets secondaires, qui sont « les experts » censés suivre de très près toute manifestation indésirable post-vaccinale? Qu'en est-il du système de pharmacovigilance? Peut-on s'y fier? D'après des infirmières lanceuses d'alerte, tout semble pourtant fait pour les minimiser 37. Le document informatif ne mentionne rien sur la méconnaissance des effets à moyen et long terme, sur les doutes exprimés dans la communauté scientifique au regard de cette technologie novatrice. Enfin, aucune information non plus sur les suivis en cas d'effet indésirable. Que doivent faire les familles, à qui doivent-elles s'adresser? Seront-elles indemnisées en cas de réaction grave, de décès?
À l'opposé des risques liés à la maladie, que seules les personnes contaminées risquent de développer (au 6 décembre 2021 seulement 5 % des québécois ont eu un test PCR positif), ceux liés au traitement (qui concerne tous les vaccinés, soit 90 % de la population environ) sont expédiés dans un court paragraphe (à comparer à la liste des risques d'effets graves de la COVID, qui occupent la moitié de la partie droite de la première page) au milieu de la page 3 (mais qui se sera rendu jusque-là?) et ne sont aucunement présentés comme un danger sérieux.
De fait, ils semblent méconnus : « aucun cas [de myocardite ou de péricardite] n'a été observé chez les enfants âgés de 5 à 11 ans », hormis un « risque très faible de myocardite ou de péricardite [qui] ne peut pas être exclu ».
Une fois encore, l'énoncé formulé est plus utile à la protection juridique de l'informateur qu'à l'information de l'usager, et pour cause : l'étude de Pfizer sur les enfants n'a porté que sur 2 268 individus âgés de 5 à 11 ans 38 et cet échantillon est si réduit que les études cliniques n'ont pas permis d'établir les effets indésirables causés par le traitement, ce qui rend particulièrement lacunaire l'affirmation selon laquelle on n'a pas observé de problème. En fait si, puisqu'une jeune participante de 12 ans s'est retrouvée paralysée à la suite de son injection. Mais Pfizer l'a retirée de son étude 39. Depuis, près d'un million d'enfants ont été vaccinés aux États-Unis mais les remontées de la pharmacovigilance prennent près de 2 mois pour être publiées par le VAERS et il est donc impossible en l'état de connaître la gravité et le nombre d'effets indésirables.
L'observation de ce document permet donc de le qualifier de publicité vaccinale. Les différents manquements, liés à la subjectivité des formulations, à l'imprécision du propos, aux lacunes et orientations informationnelles ne peuvent le qualifier comme information destinée à soutenir l'exercice parental du consentement libre et éclairé.
Références
(1) Covid-19 : des études confirment la baisse après 2 mois de l'immunité conférée par le vaccin Pfizer : francais.rt.com
(2) Covid-19 Vaccine surveillance report, PHE : assets.publishing.service.gov.uk week_38.pdf (p. 16)
(2) "The child is not to blame" : publications.aap.org
(3) No Significant Difference in Viral Load Between Vaccinated and Unvaccinated, Asymptomatic and Symptomatic Groups When Infected with SARS-CoV-2 Delta Variant: medrxiv.org
(4) Vaccination contre la COVID-19 chez les jeunes âgés de 5 à 11 ans au Québec : inspq.qc.ca (p. 3)
(5) Ibid., p. 3
(6) Ibid., p. 3
(7) Communiqué de presse de Pfizer : pfizer.com
(8) Il est à noter que l'essai a été émaillé de plusieurs fraudes révélées dans cet article du British Medical Journal :Covid-19: Researcher blows the whistle on data integrity issues in Pfizer's vaccine trial : bmj.com
(9) Suivi de l'essai clinique de Pfizer à six mois : sûr et efficace ? : francesoir.fr
(10) Study suggests Pfizer/BioNTech antibodies disappear in many by seven months :
(11) Covid-19 : des études confirment la baisse après 2 mois de l'immunité conférée par le vaccin Pfizer : francais.rt.com
(12) Les vaccins existants seront moins efficaces, selon le patron de Moderna :
(13) pfizer.com
(14) inspq.qc.ca (p. 3)
(15) Ibid., p. 7
(16) Système américain de déclarations des effets secondaires
(17) Les effets secondaires de la vaccination au Québec : reinfocovid.ca
(19) « Fully vaccinated individuals with breakthrough infections have peak viral load similar to unvaccinated cases and can efficiently transmit infection in household settings, including to fully vaccinated contacts. » :
[https://www.thelancet.com/journals/laninf/article/PIIS1473-3099(21)00648-4/fulltext]
(20) Covid-19 Vaccine surveillance report, PHE : assets.publishing.service.gov.uk (p. 16)
(21) "The child is not to blame" : pediatrics.aappublications.org "These data all suggest that children are not significant drivers of the COVID-19 pandemic"
(22) Consentir à des soins de santé ou les refuser : educaloi.qc.ca
(26) Et pas seulement « éclairé », tel que stipulé dans le document gouvernemental
(28) Comparing SARS-CoV-2 natural immunity to vaccine-induced immunity: reinfections versus breakthrough infections : medrxiv.org
(29) Covid-19 : de nouvelles données suggèrent que les personnes vaccinées peuvent transmettre le virus :
(30) Study suggests Pfizer/BioNTech antibodies disappear in many by seven months
(31) Vaccination contre la COVID-19 chez les jeunes âgés de 5 à 11 ans au Québec : inspq.qc.ca
(32) Ibid.
(33) "The child is not to blame": pediatrics.aappublications.org
(34) Quand Castex affirmait que « les personnes qui ont deux doses n'ont plus de chance d'attraper la maladie » : bfmtv.com
(35) COVID-19 vaccine surveillance report : assets.publishing.service.gov.uk (page 16)
(36) La fin des essais du vaccin Pfizer est prévue au 2 mai 2023 :
(37) Les effets secondaires de la vaccination : des infirmières témoignent :
(38) pfizer.com
(39) Mom details 12-year-old daughter's extreme reactions to COVID vaccine, says she's now in wheelchair : foxnews.com
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