Ursula Von Der Leyen, sera soumises à un vote de défiance au Parlement européen à Strasbourg ce lundi 7 juillet. Au-delà de la mise en scène, cela rappellera à certains qui elle est.
Même si ce n'est évidemment pas aux parlementaires européens qu'il faudrait demander s'il faut ou pas renvoyer Ursula Von Der Leyen, mais aux citoyens européens, en leur expliquant via des médias libres quelles sont les charges qui pèsent contre elle, le vote de défiance auquel la présidente de la Commission sera soumis lundi 7 juillet à Strasbourg est intéressant car il permettra de rappeler les faits dont elle est coupable. Le reste, c'est du spectacle.
Car la démarche au-delà de cette mise en scène est purement symbolique, contrairement aux faits qui accablent celle qui avait été exfiltrée d'Allemagne coupable d'avoir dilapidé 100 millions d'euros lorsqu'elle était au ministère de la défense. Elle ne s'est pas arrêté en si bon chemin et a continué à l'Europe, avec ses accords secrets entre elle et Albert Bourla, le patron de Pfizer, pour 35 milliards d'euros et 1,8 milliard de doses de vaccin, ce qui, dans un monde décent, aurait suffit pour la limoger et la conduire devant la justice. On peut ajouter son bellicisme caractérisé et son plan de 800 milliards pour réarmer l'Europe, mais aussi l'ingérence de la Commission dans la souveraineté d'un pays, comme lors des élections en Roumanie.
Si la motion de censure avait été votée lundi, c'est toute la Commission qui aurait dû démissionner et 27 nouveaux commissaires nommés. Mais les dés sont pipés, les oppositions fictives, comme lors de cette accolade de Manon Aubry avec Von Der Leyen, juste après que la première ait tancé la seconde lors de l'audition des parlementaires européens.
Dans les arcanes des institutions européennes, tous, de la gauche à la droite, œuvrent à nous faire croire qu'ils agissent pour le bien commun. Mais le vers est dans le fruit, et il faudrait sérieusement envisager de mettre à plat cette institution dont le premier président, Walter Hallstein, était un ancien nazi.