© Royal Air Force Source: AFP
Typhoon de la Royal Air Force, de retour à Chypre après avoir frappé le Yémen.
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- «L'ennemi américano-britannique (...) a mené 73 raids, ciblant la capitale Sanaa, et les gouvernorats de Hodeidah, Taïz, Hajjah et Saada. Ces raids ont entraîné la mort de cinq martyrs et blessé six autres membres de nos forces armées», a déclaré le porte-parole des Houthis Yahya Saree sur son compte X, affirmant que cette «agression (...) ne restera pas sans réponse».
- Washington, Londres et huit alliés disent vouloir «la désescalade»
- Etats-Unis, Royaume-Uni et huit de leurs alliés ont assuré dans une déclaration commune vendredi que leur «but reste la désescalade des tensions» et «restaurer la stabilité en mer Rouge» après les frappes américano-britanniques contre les Houthis au Yémen.
- «Les actions d'aujourd'hui démontrent un engagement commun pour la liberté de navigation, le commerce international et la défense de la vie des marins face à des attaques illégales et injustifiables», ont déclaré les gouvernements des 10 pays (Australie, Barheïn, Canada, Danemark, Allemagne, Pays-Bas, Nouvelle-Zélande, Corée du Sud, Royaume-Uni et Etats-Unis).
- «Notre but reste la désescalade des tensions et la restauration de la stabilité en mer Rouge, mais que notre message soit bien clair: nous n'hésiterons pas à défendre des vies et à assurer la libre circulation du commerce dans l'une des voies navigables les plus importantes du monde face à des menaces persistantes», ajoute la déclaration.
- Moscou dénonce des «objectifs destructeurs»
- La porte-parole de la diplomatie russe a condamné les frappes menées pendant la nuit au Yémen par les Etats-Unis et le Royaume-Uni contre les rebelles Houthis, dénonçant une mesure menant à «l'escalade» et ayant des «objectifs destructeurs».
- «Les frappes des Etats-Unis au Yémen sont un nouvel exemple de la déformation par les Anglo-Saxons des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU et d'un mépris total du droit international au nom d'une escalade dans la région pour atteindre leurs objectifs destructeurs», a écrit sur Telegram Maria Zakharova.
- La Chine «préoccupée»
- La Chine se dit «préoccupée» après les frappes américano-britanniques ayant visé des rebelles Houthis au Yémen.
- L'Arabie saoudite a déclaré suivre «avec beaucoup d'inquiétude les opérations militaires en mer Rouge et les frappes aériennes sur un certain nombre de sites» au Yémen. Le ministère saoudien des Affaires étrangères a appelé «à la retenue et à éviter l'escalade».
- L'Iran dénonce une «action arbitraire»
- L'Iran a condamné les frappes aériennes menées dans la nuit par les Etats-Unis et le Royaume-Uni contre des cibles des rebelles Houthis au Yémen, estimant qu'il s'agissait d'une «action arbitraire» et d'une «violation flagrante de la souveraineté» de ce pays.
- Dans un communiqué, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanani, a «condamné fermement les attaques militaires menées par les Etats-Unis et le Royaume-Uni contre plusieurs villes du Yémen».
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8h17 CET
Des frappes américaines et britanniques visant des villes yéménites ont eu lieu dans la nuit du 12 janvier, impliquant des avions de combat et des missiles Tomahawk.
Quatre frappes aériennes ont été menées sur une base aérienne militaire près de l'aéroport international de Sanaa, la capitale du Yémen.
Cinq frappes aériennes ont ciblé des cibles Houthis à l'est de Hodeidah. Des frappes ont également été menées contre des cibles dans la ville elle-même, située sur la côte de la mer Rouge, à l'ouest du pays, et à la périphérie du port.
L'aéroport de Hodeida a été touché par huit frappes aériennes. La ville de Taiz, dans le centre du Yémen, a été bombardée et deux autres frappes aériennes ont touché un camp militaire à l'est de la ville de Saada, au nord.
Biden «n'hésitera pas» à «ordonner d'autres mesures» pour protéger l'Amérique et le commerce international, selon le communiqué de la Maison-Blanche.
Biden revendique un «succès»
Joe Biden a revendiqué un «succès». Le président américain a précisé que cette opération « défensive », menée en réponse aux attaques des Houthis contre des navires marchands transitant en mer Rouge, avait retenu du « soutien » de l'Australie, du Bahreïn, du Canada et des Pays-Bas.
Un haut responsable gouvernemental américain cité par l'AFP a assuré que les frappes américaines et britanniques contre les Houthis au Yémen avaient visé «spécifiquement» des «infrastructures de missiles, de radars et de drones».
Il a répété que selon les Etats-Unis, l'Iran était «l'un des principaux sinon le principal soutien» du groupe Ansar Allah, et que Téhéran lui avait fourni à la fois les armements et des renseignements utilisés pour les frappes.
Les Etats-Unis ont, selon ce haut responsable qui a requis l'anonymat, une « responsabilité historique particulière dans la défense » des grandes voies maritimes du commerce international. Il a indiqué que Joe Biden avait demandé le 1er janvier à son équipe de sécurité nationale de préparation des options militaires, et ajouté que le président avait décidé de mener les frappes après une attaque des Houthis le 9 janvier.
Les Houthis ont répliqué avec des missiles de croisière contre des cibles américaines et des milices alliées à l'Iran ont visé des bases de l'armée américaine en Irak.