Par Jwan Zreiq
La violence d'Israël envers les Palestiniens va bien au-delà des bombes et des balles. Elle pénètre même le sol, ciblant ce que l'historien de l'environnement William Cronon pourrait reconnaître comme les « structures profondes » appartenant à ces relations matérielles entre les personnes et le lieu qui constituent la présence indigène.
L'arrachage systématique d'oliviers, dont certains sont centenaires, représente ce que nous pourrions théoriser comme du « colonialisme écologique » : la destruction délibérée des témoignages environnementaux afin de perturber les revendications des Palestiniens autochtones quant à leur lien avec leur terre.