Traduction CG pour l'Agence médias Palestine
Les votes qui auront lieu à quelques mois d'intervalle mettent en lumière le système à deux niveaux qui dénie aux Palestiniens toute voix et toute liberté réelles.
Pour la première fois depuis des décennies, l' Autorité palestinienne (AP) et Israël organiseront des élections législatives à quelques mois d'intervalle. De nombreuses personnes, dans la communauté internationale et dans les médias, verront cela comme un exercice conjoint de démocratie mais c'est, en fait, une fenêtre ouverte sur la réalité d'un système à deux niveaux qui dénie aux Palestiniens la liberté et les droits fondamentaux que beaucoup dans le monde entier prennent comme acquis.
Conduisez sur les routes sinueuses de Cisjordanie ce printemps et vous verrez des affiches électorales interrompant le beau paysage des oliviers et des amandiers. En les examinant de plus près, vous pourriez vite vous rendre compte que le candidat ainsi affiché n'est pas un Palestinien désireux de faire campagne pour un siège parlementaire. C'est probablement un candidat israélien briguant une place dans le parlement israélien.
Cela soulève une question très légitime : pourquoi les Israéliens font-ils campagne en Cisjordanie, le territoire désigné par le droit international pour faire partie d'un futur Etat palestinien ?
Un Palestinien cherche son nom sur la liste électorale, ville de Gaza, 3 mars 2021. Photo : Mohammed Abed/AFP/Getty Images
Courtesy of Agence Médias Palestine
Source: theguardian.com
Publication date of original article: 17/03/2021