24/01/2022 reseauinternational.net  11 min #201034

Le Soleil luit pour tous !

Le Soleil luira-t-il pour tous ... ?

par Marie-José Monéger.

Du haut de son capitole élyséen, Jupy s'énerve et invective les réfractaires à l'injection expérimentale de phase III, une inoculation sacrée à laquelle il rêve de soumettre tous ses sujets de 1 à 118 ans sans exception aucune.

Aujourd'hui, il a réussi à faire voter la transformation du passe sanitaire en passe vaccinal par un Parlement tout dévoué ou presque à la nouvelle religion du Tout-Vaccin, la nouvelle pratique très tendance prônée par une TV aux ordres. Tel un monarque absolu en son royaume, il a même décidé « d'emmerder les non-vaccinés » et espère rendre ainsi la vaccination obligatoire pour tous, créant de facto deux classes de citoyens, les « responsables » et les « irresponsables ». Qu'en termes scatologiques ces choses-là sont dites !

Jupy voudrait bien rendre la vaccination obligatoire, mais le peut-il vraiment ou bien « J'voudrais bien, mais j'peux point... » ? Car pour rendre la vaccination obligatoire, il doit modifier six textes fondamentaux nationaux et six textes et traités internationaux essentiels, non seulement en Europe, mais dans le monde entier.

La route sera donc longue et peut-être semée d'embûches, mais pas impossible, surtout en cas de réélection. Dans un précédent article, je vous avais expliqué la façon « légale » de rendre tout traitement autre que le Tout-Vaccin « illégal », via la LFSS pour 2022 votée en décembre par le Parlement.

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Aujourd'hui, je vais vous parler de ces textes fondamentaux nationaux et internationaux que Jupy devra modifier ou abroger s'il veut absolument nous imposer l'obligation vaccinale.

I - Les textes nationaux

1 - Le Serment d'Hippocrate, texte fondateur de la déontologie médicale, tel qu'il est prêté oralement en France depuis 2012.

« ... Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions.... J'informerai les patients des décisions envisagées, de leurs raisons et de leurs conséquences. Je ne tromperai jamais leur confiance et n'exploiterai pas le pouvoir hérité des circonstances pour forcer les consciences.... »

Petite question de routine : les médecins des plateaux TV-Tout Vaccin ont-ils un jour prêté un tel serment et tenu de tels propos ?

2 - Le Code de Déontologie médicale (édition de février 2021), que lors de leur inscription à l'Ordre, les médecins s'engagent à respecter sous serment et par écrit.

Article R.4127-36 : « Le consentement de la personne examinée ou soignée doit être recherché dans tous les cas.... »

Petite question subsidiaire : « dans tous les cas », est-ce vraiment le cas en cas de vaccination plus ou moins forcée ?

3 - Le Code de la Santé publique (version en vigueur depuis le 1er octobre 2020)

Article L1111-4 : « ... Le médecin a l'obligation de respecter la volonté de la personne après l'avoir informée des conséquences de ses choix et de leur gravité.... Aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment.... »

Nous y voici : le consentement libre et éclairé de la personne... !

Petite question de contrôle : quel personnage tourne-casaque nous dirigeait déjà en octobre 2020 ?

4 - Le Code Civil (version en vigueur depuis le 30 juillet 1994)

Livre 1er : Des personnes - Titre 1er : Des droits civils - Chapitre II : Du respect du corps humain

Article 16-1 : « Chacun a droit au respect de son corps. Le corps humain est inviolable. Le corps humain, ses éléments et ses produits ne peuvent faire l'objet d'un droit patrimonial ».

NB : Les droits patrimoniaux sont ceux qui peuvent être évalués en argent, et qui par conséquent, entrent dans le patrimoine de la personne.

Les droits extrapatrimoniaux sont ceux qui n'entrent pas dans le patrimoine de la personne, car ils ne peuvent pas être évalués en argent. Ce sont les libertés fondamentales (droit à la protection de la santé,...), les droits politiques (droit de vote,...), les droits familiaux (autorité parentale,...) et les droits de la personnalité (droit au respect de la vie privée,...).

Petite question de synthèse : le corps humain ne fait-il vraiment pas l'objet d'un droit patrimonial très légèrement détourné par la LFSS pour 2022 notamment ?

5 - La Loi n° 202-303 du 4 mars 2002, relative au droit des malades et à la qualité du système de santé, dite Loi Kouchner

Article 3 : dans le titre 1er du livre 1er de la 1ère partie du Code de la Santé publique, il est inséré un chapitre préliminaire ainsi rédigé : Chapitre préliminaire - Droits de la personne

Art. L1110-3 : « Aucune personne ne peut faire l'objet de discriminations dans l'accès à la prévention ou aux soins ».

Petite question de logique : dans ce cas, pourquoi un maximum d'invités des plateaux TV partisans du Tout-Vaccin veulent-ils absolument introduire une subtile distinction entre les injectés et les non-injectés puisque personne ne peut faire l'objet de discriminations ?

6 - La Constitution de 1958

Titre VI : Des traités et accords internationaux (Articles 52 à 55).

Article 55 : « Les traités ou accords régulièrement ratifiés ou approuvés ont, dès leur publication, une autorité supérieure à celle des lois, sous réserve, pour chaque accord ou traité, de son application par l'autre partie ».

Ceci signifie en clair qu'en plus des textes et lois nationaux mentionnés ci-dessus, Jupy devra également abroger l'article 55 de notre Constitution, afin de ne pas se trouver en porte à faux avec le droit international.

Petite question de bon sens : puisque la Constitution de 1958 est régulièrement modifiée, pourquoi ne pas l'abroger purement et simplement ? De plus, cela éviterait le transport de tout le parlement à Versailles !

II - Les textes à portée européenne

1 - La Cour européenne des Droits de l'Homme : l'arrêt SALVETTI (9 juillet 2002)

Un arrêt de la Cour européenne des Droits de l'Homme, rendu en 2002, a précisé « qu'en tant que traitement médical non volontaire, la vaccination obligatoire constitue une ingérence dans le droit au respect de la vie privée, garanti par l'article 8 de la Convention européenne des Droits de l'Homme et des Libertés fondamentales ». (Arrêt SALVETTI C/Italie - CEDH Décision du 9 juillet 2002 ; n°42197/98).

Petit rappel : la loi Kouchner a été promulguée le 4 mars 2002 (LOI n° 2002-303 - Article 3, cf ci-dessus), la Convention européenne des Droits de l'Homme et des Libertés fondamentales a été promulguée le 3 mai 2002 et l'arrêt Salvetti a été rendu le 9 juillet 2002, soit trois textes fondamentaux en six mois, il y a 20 ans !

Petite question de mémoire : les textes votés il y a 20 ans sont-ils subitement tombés dans les oubliettes de l'Histoire ?

2 - La Résolution du Parlement européen du 21 octobre 2021 sur la transparence de l'Union au regard de la mise au point, de l'acquisition et de la distribution des vaccins contre la COVID-19 (2021/2678(RSP))

« Le Parlement européen,...

4- souligne qu'il convient de renforcer le dialogue avec les citoyens afin de mieux comprendre leurs véritables préoccupations et doutes quant à la vaccination, invite la Commission à améliorer sa communication avec le public sur la stratégie de l'Union concernant les vaccins contre la COVID-19, y compris au regard des critères de sélection des vaccins, en s'efforçant de la rendre claire, transparente et rigoureuse afin de respecter le droit des citoyens de l'Union à accéder aux informations directement liées à leur santé.... »

Petite question idiote : mais si la Commission améliorait vraiment sa communication avec le public sur la stratégie de l'Union concernant les vaccins contre la COVID-19,... pourrait-il encore y avoir des manipulations et de l'ingénierie sociale pesant sur les peuples de l'UE ?

III - Textes à portée mondiale

1 - Le Code de Nuremberg (1947)

1°) Le consentement volontaire du sujet qui sert aux expériences est absolument essentiel. (Traduction de F. Bayle - 1950)

OU 1°) Il est absolument essentiel d'obtenir le consentement volontaire du malade. (Adaptation du Conseil d'État - 1988)

Dans les deux cas, le consentement volontaire est essentiel et fait l'objet du 1er point.

Petite question de vocabulaire : est-on encore autorisé à parler d'extorsion de consentement quand il y a effectivement une extorsion de consentement, due à des exactions multiples et variées (chantage,...) ?

2 - La Déclaration de Genève (1948 - Déclaration amendée de 2020) : la version contemporaine du serment d'Hippocrate (que tous les médecins connaissent, ou sont censés connaître).

« JE NE PERMETTRAI PAS que des considérations d'âge, de maladie ou d'infirmité, de croyance, d'origine ethnique, de genre, de nationalité, d'affiliation politique, de race, d'orientation sexuelle, de statut social ou tout autre facteur s'interposent entre mon devoir et mon patient ».

Petite question de vérification : quel médecin actuellement en première ligne a très certainement lu cette déclaration amendée en 2020 et n'en a tenu aucun compte ?

3 - La Déclaration d'Helsinki (1996 - Déclaration amendée en 2013)

Chapitre relatif au consentement éclairé (25 à 32).

  1. La participation de personnes capables de donner leur consentement éclairé à une recherche médicale doit être un acte volontaire....

Acte volontaire, par opposition à acte involontaire ou acte réflexe ?

NB : Un acte volontaire est délibéré ; il résulte d'une décision, d'un libre choix. Inversement, un acte est involontaire quand il est fait sous la contrainte ou par ignorance.

26- Dans la recherche médicale impliquant des personnes capables de donner un consentement éclairé, toute personne pouvant potentiellement être impliquée doit être correctement informée des objectifs, des méthodes, des sources de financement, de tout éventuel conflit d'intérêt, des affiliations institutionnelles du chercheur, des bénéfices escomptés et des risques potentiels de la recherche, des désagréments qu'elle peut engendrer, des mesures qui seront prises après l'essai clinique et de tout autre aspect pertinent de la recherche. La personne pouvant potentiellement être impliquée dans la recherche doit être informée de son droit de refuser d'y participer ou de s'en retirer à tout moment sans mesure de rétorsion....

Sans mesure de rétorsion, c'est-à-dire sans licenciement en cas de refus ?

27- Lorsqu'il sollicite le consentement éclairé d'une personne pour sa participation à une recherche, le médecin doit être particulièrement attentif lorsque cette dernière est dans une relation de dépendance avec lui ou pourrait donner son consentement sous la contrainte....

Consentement sous la contrainte, c'est-à-dire vicié par un vice du consentement (erreur, violence, dol ou manoeuvres dolosives) : dans ce cas, l'engagement est considéré comme nul.

Petite question en miroir : dans ces conditions d'extorsion du consentement à l'injection pour de nombreuses personnes et de nombreux salariés, comment se fait-il qu'aucun juge ne soit encore intervenu ?

4 - La Convention d'Oviedo (1997) : Convention pour la protection des Droits de l'Homme et de la dignité de l'être humain à l'égard des applications de la biologie et de la médecine.

Chapitre II - Consentement - Article 5 - Règle générale

Une intervention dans le domaine de la santé ne peut être effectuée qu'après que la personne concernée y a donné son consentement libre et éclairé.

Cette personne reçoit préalablement une information adéquate quant au but et à la nature de l'intervention, ainsi que quant à ses conséquences et ses risques.

La personne concernée peut, à tout moment, librement retirer son consentement.

Ici encore, le consentement doit être libre et éclairé, et on peut le retirer librement.

Petite question pratique : les Français savent-ils encore lire et écrire ?

Conclusion

Les Français ont de multiples preuves de la tyrannie de leurs dirigeants, mais ils ne les voient pas, ou bien ils ne veulent pas les voir. Sont-ils complètement formatés par toutes les formes d'ingénierie sociales qu'ils subissent depuis des décennies ?

Les injections que l'on nous propose à grands renforts de publicité sont des injections de produits expérimentaux en phase III. Elles ne peuvent en droit national et international être pratiquées qu'à la condition sine qua non d'un consentement libre et éclairé. Mais si la phase III des essais n'est pas encore terminée, les résultats de ces essais ont incomplets. Donc notre consentement n'est pas complètement libre et éclairé.

Par ailleurs, pourquoi ceux qui font preuve d'une légitime prudence à l'égard de ces injections expérimentales font-ils l'objet de pressions innommables, voire même d'insultes de la part de nos propres dirigeants, nos scientifiques de plateaux TV, nos journalistes vedettes, et de très nombreux employeurs ? Sommes-nous en présence d'une nouvelle religion, le Tout-Vaccin ?

Devant cette attitude complètement apathique des Français face à ce qui devrait être un véritable débat de société, de nombreuses questions restent aujourd'hui sans réponse. Devenus gros consommateurs de biens et de services en tous genres, les gens ne savent plus qu'obéir aux injonctions de plus en plus délirantes de nos dirigeants.

Si un jour cet étau de la tyrannie devait se desserrer, ce ne sera certainement pas pour notre bien et toutes les craintes pourraient alors être fondées :

  • Soit ces produits soigneusement cachés vont nous être administrés sous une autre forme que l'injection expérimentale,
  • Soit le passe portera sur un autre concept et deviendra un passe écologique par exemple, mais restera encore et toujours une preuve d'obéissance,
  • Soit on nous prépare un faux drapeau en haut lieu... et pourquoi pas une nouvelle guerre mondiale ?

Dans tous les cas, nous sommes en droit de nous poser la question : à la fin de cette année 2022, le soleil luira-t-il encore pour tout le monde ?

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