21/01/2020 histoireetsociete.wordpress.com  3 min #167766

Le ministre de la culture aux abonnés absents par Jacques Gerber

un président de la République française ex-filtré d'un théâtre en janvier 2019

« Les conditions ne sont pas réunies » pour la présentation des voeux à la profession du ministre de la Culture (ex-sarkozyste, désormais macroniste) le plus nul depuis le déluge - en compétition avec Fleur Pellerin, qui était Hollandiste - dont acte.
Grève à la Comédie française, à l'Opéra, au Louvre, à la Bibliothèque Nationale, à Radio France, chez les enseignants, et M. Riester, tout ce temps, aux abonnés absents. Ce qui est sans doute sage, mais quand même assez parlant. Le pantin ne peut rien.

Le macronisme dans toute sa splendeur. Un ringard de la politique soudain élevé aux plus hautes fonctions en récompense d'un trahison de son camp (ce qui est le point commun, mais pas tellement ragoûtant, de l'entièreté du personnel politique macroniste, entièrement composé de retourneurs de veste, d'inutiles, de magouilleurs et d'incompétents.)

Le Maire et Darmanin ministres de l'économie ! Riester ministre de la Culture ! Olivier Dussopt, ex-socialiste nommé secrétaire d'état chargé de la Fonction publique alors qu'il avait voté contre le budget présenté par le gouvernement, avant de se reprendre pour tourner casaque et courir à la mangeoire, comme Castaner, réalisant que rester au PS ne lui paierait pas longtemps le loyer. Benjamin Griveaux, le ridicule sorti d'une pièce de Molière ! Richard Ferrand, le grand malin qui se retrouve propriétaire d'un immeuble à un tarif qui ferait blêmir les locataires de HLM ! Muriel Pénicaud, ministre du Travail incapable de prononcer trois phrases sans faire ricaner jusqu'aux journalistes politiques les plus blasés.! Ils et elles sont tous comme ça.

La liste est longue. Comme celle de leurs oublis de déclaration de patrimoine, de conflits d'intérêt, de déclarations d'impôt. On a déjà vu très bas, mais question personnel politique, on n'a jamais vu pire que cette République en marche, construite en quelques mois de bric et de broc à partir d'ex-partisans de Dominique Strauss-Kahn (la honte déjà en soi), de rebuts des primaires de droite et de gauche, au score ridicule jusque dans leur propre parti, où on les connaissait un peu, mais prêts à tout pour enfin toucher de près le pouvoir, de cadres supérieurs (« DRH » payés au prorata du nombre de licenciés qu'ils pourraient atteindre pour augmenter les dividendes des actionnaires), de pseudo-écologistes comme De Rugy et Barbara Pompili, pseudo-féministes comme Marlène Schiappa on n'a jamais vu pire aux commandes de l'état.
Franck Riester étant, de toutes et tous, le plus inoffensif, et transparent, et donc à la hauteur de la tâche de ministre de la Culture que le président de la start-up nation, qui n'en a vraiment rien à battre de culture, si elle n'est pas sponsorisée par François Pinault (avec déduction d'impôt) ou Abu-Dhabi, a bien voulu lui accorder, il a donc bien raison d'avoir, au minimum, et c'est ce qui le distingue malgré tout, in fine et de justesse, de ses consoeurs et confrères du gouvernement, eu l'intelligence de renoncer à se présenter devant des grévistes, qui ont toutes les raisons de faire grève contre la politique la plus ennemie de la culture qu'on ait jamais vue en France. (« L'Autre Quotidien »)

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