par Régis de Castelnau.
Emmanuel Macron se plaint qu'on lui reproche d'être à l'origine d'une dérive autoritaire de son régime.
Il a tort, c'est désormais une réalité indiscutable.
Que ce soit par les mesures punitives, coercitives, souvent arbitraires qui caractérisent sa gestion de la « pandémie », le caractère régulier des textes liberticides qu'il veut faire adopter par une Assemblée Nationale aux ordres, ou par voie de décrets, il met en place quelque chose qui n'est plus seulement un système, mais carrément un nouveau régime. Emmanuel Macron se sait minoritaire, mais il est fermement décidé à mettre en œuvre la feuille de route qu'il a proposée aux commanditaires qui ont soutenu l'opération aboutissant à son élection. Cela ne peut se faire que dans une trajectoire nécessairement liberticide.
Le diable étant comme d'habitude dans les détails, la lecture des trois décrets publiés subrepticement le 4 décembre dernier, est une démonstration de cette volonté.
Ces textes modifient le « Code de la sécurité intérieure » présenté comme l'outil principal de la lutte contre le terrorisme islamiste. Le problème est que comme d'habitude on utilise cet impératif indiscutable pour mettre en place des mesures qui sont d'abord et avant tout destinées à lutter contre l'opposition politique.
Il faut impérativement pointer ces dérives et s'y opposer.
J'ai tenté d'analyser cette nouvelle agression :
- vidéo : frontpopulaire.fr
source : vududroit.com