GIEC
Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, créé en 1988 pour évaluer l'état des connaissances sur les changements climatiques, leurs causes, leurs répercussions et les stratégies de parade.
PNUE
Le Programme des Nations Unies pour l'Environnement est la plus haute autorité en matière environnementale dans le système des Nations Unies.
PRG
C'est un indicateur qui vise à regrouper sous une seule valeur l'effet additionné de toutes les substances contribuant à l'accroissement de l'effet de serre.
GMP
Engagement mondial concernant le méthane. Une initiative en faveur de la réduction des émissions mondiales de méthane lancée lors de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP26).
méthanisation
Mécanisme de transformation de la matière organique par un ensemble de micro-organismes en l'absence d'oxygène (processus de digestion anaérobie). Ce phénomène produit du digestat qui présente une valeur agronomique et du biogaz servant à la production d'électricité, de chaleur et de biométhane (à usage de carburant et pour l'injection dans le réseau de gaz).
Accord de Paris
L'objectif de ce traité international est de limiter le réchauffement climatique à un niveau bien inférieur à 2 degrés Celsius, de préférence à 1,5 degré Celsius, par rapport au niveau préindustriel.
On entend très souvent parler du dioxyde de carbone, principal gaz à effet de serre responsable de l'accélération du réchauffement climatique, mais qu'en est-il du méthane ? Ce gaz à effet de serre, souvent oublié, a pourtant un potentiel de réchauffement global 25 fois plus puissant que celui du dioxyde de carbone. Il est donc plus que temps de prendre en compte les émissions de méthane dans la lutte contre le changement climatique...
Le méthane, gaz incolore et indolore, est connu pour être le premier composant du gaz naturel. Il se produit principalement par la décomposition et la digestion des matières organiques. « Il a la particularité d'être un gaz à effet de serre, car il absorbe une partie de la chaleur émise par la surface de la terre et cette chaleur, lorsque l'atmosphère se réchauffe, est renvoyée à la surface. C'est ce que nous appelons l'effet de serre », explique Leonardo Serio, Docteur en sciences de l'atmosphère à l'Université de Buenos Aires et enseignant et chercheur à la Chaire de Climatologie de la Faculté d'Agronomie.