31/01/2023 2 articles francais.rt.com  6min #223330

 Manifestation à Paris à l'appel des Patriotes : «On a mille raisons de se mobiliser» (Video)

Forte mobilisation dans toute la France contre la réforme des retraites (En Continu)

© LIONEL BONAVENTURE Source: AFP

en continu

Cliché pris à Toulouse, le 31 janvier 2023 (image d'illustration).

Mise à jour automatique

  • Selon les autorités, 40 000 personnes ont défilé à Marseille, contre 26 000, d'après la même source, le 19 janvier. La CGT a elle fait état de la présence de 205 000 manifestants dans la cité phocéenne.
  • Selon des images mises en ligne par un journaliste du Télégramme, des heurts ont éclaté entre forces de l'ordre et manifestants à Rennes. La police a fait usage de gaz lacrymogènes.
    #Rennes #greve31janvier #ReformeDesRetraites
  • Le cortège parisien s'est mis en route, selon des images de notre journaliste sur place Lucas Léger.
    Le cortège avance lentement #Paris #greve31janvier
  • La direction d'EDF a annoncé un taux de grévistes de 40,3%, contre 44,5% le 19 janvier dernier.
  • Le cortège parisien s'apprête à s'élancer, selon notre reporter sur place Lucas Léger.
    Avant-tête de cortège au départ à #Paris #greve31janvier
  • D'après notre journaliste sur place, Lucas Léger, les manifestants arrivent petit à petit sur la place d'Italie à Paris, d'où doit s'élancer le cortège.
    Les manifestants arrivent sur la place d'Italie à #Paris #greve31janvier #manifestation31janvier
  • Plusieurs dizaines de milliers de manifestants, entre 80 000 selon les syndicats et 34 000 selon la préfecture, ont défilé dans les rues de Toulouse, marquant «une vraie montée en puissance» par rapport à la première mobilisation du 19 janvier, selon la CGT. «Il y a une vraie montée en puissance par rapport au 19 [janvier]. Il y a des jeunes, des vieux, du public, du privé et beaucoup de primo-manifestants», s'est félicité Cédric Caubère, chef de file de la CGT Haute-Garonne. Le 19 janvier, les défilés avaient réuni à Toulouse plus de 50 000 manifestants, selon les organisateurs, et 36 000 selon la préfecture.
  • Le taux de grévistes atteint 36,5% à la SNCF, contre 46,3% lors de la première, le 19 janvier, a appris l'AFP de source syndicale. La direction de la SNCF n'a pas souhaité confirmer ces chiffres, présentés comme provisoires et qui ne comportent pas de ventilation par métiers.
  • Suivez en direct la mobilisation à Paris.  //facebook.com/plugins/video.php?href=https%3A%2F%2Ffb.watch%2FioOdiaAV_P&show_text=false
  • 205 000 personnes participent à la manifestation à Marseille, selon des chiffres communiqués par la CGT. Un chiffre en nette hausse par rapport à la mobilisation du 19 janvier (145 000).

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Des centaines de milliers de manifestants sont attendus dans les rues de France pour un deuxième round de mobilisation contre la réforme des retraites, les syndicats tablant sur une participation encore plus massive que lors de  la journée du 19 janvier.

Celle-ci avait rassemblé environ un million de manifestants selon les autorités et plus de deux millions selon la CGT, en opposition au recul à 64 ans de l'âge légal de départ à la retraite.

 Déjà mobilisés les 26 et 27 janvier, les salariés des raffineries et des centrales sont à nouveau en grève ce 31 janvier. La participation est élevée dans les raffineries de Feyzin (Rhône) et de Donges (Loire-atlantique), avec respectivement 80 et 90% de grévistes, un taux qu'on retrouve à la bio-raffinerie de La Mède (Bouches-du-Rhône), tandis que le dépôt de carburants de Flandres (Nord) est en grève à 100%. Dans les centrales d'EDF, les grévistes ont procédé dans la nuit du 30 au 31 à  des baisses de production électrique de «près de 3 000 mégawatts», mais sans provoquer de coupures, a indiqué la CGT à l'AFP.

De fortes perturbations sont attendues dans les transports, à commencer par les trains, avec 25 à 30% de TGV en circulation. Dans le métro parisien, le trafic devrait être moins perturbé que le 19 janvier, selon la RATP. Les aéroports sont également affectés, les contrôleurs aériens étant en grève. Dans l'éducation, la moitié des enseignants du premier degré n'ira pas travailler, selon le Snuipp-FSU.

Outre la participation des salariés, l'entrée des étudiants dans la mobilisation sera l'un des enjeux de la journée : diverses assemblées générales se sont en effet tenues dans les universités pour tenter de mobiliser au maximum. Une intersyndicale regroupant des organisations étudiantes dont l'Unef et la Fage a appelé «à se mobiliser massivement» dans un communiqué du 27 janvier.

Le gouvernement se sent droit dans ses bottes

La Premier ministre Elisabeth Borne a déclaré le 29 janvier que le report de  l'âge légal de départ à 64 ans n'était «plus négociable», recevant le soutien du président Emmanuel Macron, qui a défendu sa réforme lors d'un déplacement à la Haye. Selon le chef de l'Etat, celle-ci est «indispensable quand on se compare en Europe» et permettra selon lui de «sauver notre système» par répartition. Le 30 janvier, la chef de file des députés insoumis Mathilde Panot a répliqué que «le retrait du texte n'est pas négociable» et que les manifestations feraient office de «motion de censure populaire». A Marseille, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, a  de nouveau reproché à LFI de «bordéliser» le débat pour «empêcher systématiquement le gouvernement d'avancer».

Le projet phare du quinquennat est arrivé le 30 janvier sur la table de la commission des Affaires sociales de l'Assemblée, première étape d'un parcours parlementaire qui s'annonce très houleux. Car les discussions ont été assez agitées : «Si on vous coupe le jus deux-trois heures dans vos permanences, je ne veux pas vous entendre pleurer», a lancé, entre autres, le communiste Sébastien Jumel lors du débat sur le régime des industries électriques et gazières, sous les protestations des macronistes, en référence aux  actions envisagées par les grévistes du secteur de l'énergie. Face à l'impopularité de la réforme, la majorité connaît aussi quelques tiraillements, certains députés ayant fait part de leur intention de ne pas voter le texte en l'état. Les Républicains apparaissent également divisés sur le sujet, alors que les macronistes ont besoin de rallier les voix des élus du parti d'Eric Ciotti pour faire adopter ce projet controversé.

Les cotes de popularité d'Emmanuel Macron et d'Elisabeth Borne accusent chacune une chute de cinq points en un mois et demi pour s'établir respectivement à 36% et 31%, selon un sondage Odoxa pour Public Sénat et la presse régionale, paru ce 31 janvier.

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