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«On ne peut accepter ni les factieux ni les factions», a déclaré Emmanuel Macron ce 22 mars lors d'un entretien télévisé sur France 2 et TF1, alors que de nombreux Français se mobilisent jour après jour pour protester contre le passage en force de la très contestée réforme des retraites.
Invité à développer ses propos controversés tenus la veille au cours d'une réunion avec des députés - lors de laquelle il a évoqué une «foule» jugée «illégitime» face aux élus -, Emmanuel Macron a assuré qu'il entendait par là répondre aux débordements et aux attaques contre les députés.
«Quand les États-Unis d'Amérique ont vécu ce qu'ils ont vécu au Capitole, quand le Brésil a vécu ce qu'il a vécu []... je vous le dis très nettement []... on ne peut accepter ni les factieux ni les factions», a lancé Emmanuel Macron. «On ne tolérera aucun débordement», a-t-il ensuite insisté.
S'il avait assuré le 21 mars vouloir «apaiser» la colère des Français, Emmanuel Macron avait également fait savoir qu'il n'y aurait ni référendum, ni retrait de la réforme des retraites, pourtant contestée par une majorité de Français, selon les sondages qui se sont succédé.
Les propos du chef de l'Etat opposant l'absence de légitimité de «la foule» face à celle des élus ont suscité de vives réactions et critiques, y compris à droite et au centre, certains l'appelant à changer urgemment de vocabulaire.