© Présidence de la République algérienne
Le président algérien Abdelmadjid Tebboune (photo d'archives)
Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a nommé, en vertu d'un décret présidentiel, les membres du gouvernement, a rapporté le 19 novembre l'agence de presse d'État APS, citant la présidence algérienne.
Nommé à la tête du gouvernement en novembre 2023, Nadir Larbaoui conserve son poste de Premier ministre, de même que le chef de la diplomatie, Ahmed Attaf, le ministre de l'Énergie, Mohamed Arkab, et celui de l'Intérieur, Brahim Merad - trois missions régaliennes dans le gouvernement algérien - qui ont, tous les trois, été reconduits. Laaziz Faid reste également à la tête des Finances.
Grande nouveauté : le général Saïd Chengriha, chef d'état-major de l'armée algérienne depuis décembre 2019, fait son entrée dans l'équipe gouvernementale comme ministre délégué à la Défense ; le poste de ministre de la Défense étant occupé par le président Tebboune qui cumule les deux fonctions depuis 2019.
Parmi les autres nouveautés notables dans ce gouvernement «Larbaoui II», tel que qualifié par la presse locale, le magistrat Lotfi Boudjemaa a été nommé nouveau ministre de la Justice, alors que Sifi Ghrieb, un haut cadre de l'État algérien, prend le portefeuille de l'Industrie. Walid Sadi, président de la Fédération algérienne de football, a été notamment «promu» ministre des Sports.
«Nouvelle architecture»
Ce remaniement ministériel, qui intervient plus de deux mois après la réélection du chef d'État Abdelmadjid Tebboune, a globalement confirmé le maintien en poste de près des deux tiers des membres de l'ancien gouvernement.
En tout, 13 nouveaux noms ont fait leur entrée dans ce nouveau gouvernement qui compte 33 ministres et 5 secrétaires d'État.
La presse du pays a salué dans la foulée la «nouvelle architecture» gouvernementale, énumérant les «batailles» du nouveau gouvernement, tout en décortiquant les défis de chaque département.
Le président Abdelmadjid Tebboune a prêté serment le 17 septembre dernier après avoir été réélu pour un deuxième mandat, lors de la présidentielle du 7 septembre dernier, avec près de 95% des voix.