par Dominique Delawarde
Alors que les difficultés économiques, sociales et sociétales se multiplient dans notre pays ;
Alors que l'équipe de bras cassés qui nous gouverne continue à vouloir détourner le peu d'argent du contribuable qui reste et à creuser la dette pour soutenir la partie la plus corrompue de l'Ukraine (Zelensky) contre l'autre (sécessionnistes du Donbass), en oubliant ses paysans et son peuple ;
Alors que la communauté de nos agriculteurs, cœur et âme de notre pays, bat la campagne et entre progressivement en dissidence claire, ferme, et ouverte avec l'exécutif de notre pays et celui de l'Union européenne ;
Alors que l'exécutif français cherche à résoudre la crise agricole par des promesses intenables et surtout en montant les agriculteurs les uns contre les autres, (la FNSEA contre la coordination rurale par exemple) avec la complicité active des médias grand public, afin de «diviser pour régner» ;
Il est temps pour moi de faire connaître mon point de vue.
D'abord, je soutiens pleinement la déclaration du vice-président de Place d'Armes Gérard Hardy. «Pas de pays sans paysans».
J'invite mes amis paysans à se méfier des syndicats les plus anciens, devenus des institutions (FNSEA par exemple, mais pas que), qui sont sensés les défendre mais dont les leaders ont pu, avec le temps, se laisser corrompre par les autorités et qui sont, disons-le tout net, co-responsables de la situation de notre agriculture aujourd'hui.
Les organisations de création plus récente suscitent plus de confiance car elles défendent sans détour, avec plus de spontanéité, d'ardeur et de volonté d'aboutir, les vraies préoccupations actuelles de notre agriculture. Le plus spontané et sincère de ces nouveaux syndicats dont je soutiens les positions aujourd'hui me paraît être le syndicat créé en juillet 2024 par Sébastien Béraud, agriculteur de Haute-Loire : Verte France.
J'insiste auprès de mes amis agriculteurs sur le fait que seule l'unité et la coordination, entre eux et avec d'autres organisations professionnelles susceptibles de soutenir leur mouvement face à un exécutif qui cherchera à temporiser, à gagner du temps, à jouer sur la division pour neutraliser leur révolte, leur permettront de l'emporter.
L'exécutif français, moins légitime que jamais, une large part de nos représentants politiques tant au Parlement français qu'au Parlement européen, la quasi-totalité de nos médias grand public, sont aujourd'hui clairement européistes et mondialistes. Ils n'ont que faire de l'intérêt des Français, et encore moins de l'agriculture française. Ils sont au service d'une oligarchie transnationale.
Ne croyez pas leurs fausses promesses. Ils voteront des textes à Paris pour vous faire croire qu'ils sont à vos côtés, mais ces textes seront ignorés par Bruxelles qui aura le dernier mot et nos responsables politiques le savent pertinemment. C'est à Bruxelles et non à Paris que les décisions vous concernant seront prises. Ne vous laissez pas enfumer...