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Bruno Retailleau, ministre français de l'Intérieur, sur le plateau d'Europe1, mardi 25 mars 2025 (capture d'écran).
Invité à la radio Europe 1 dans la matinée du 25 mars, le ministre français de l'Intérieur, Bruno Retailleau, a rappelé que le gouvernement avait dit «non» au voile dans les compétitions sportives, précisant qu'il ne s'agissait pas d'un signe de liberté, mais d'un signe de soumission de la femme par rapport à l'homme.
Le ministre de l'Intérieur a ainsi annoncé que le gouvernement avait adopté une position claire sur le port du voile dans les compétitions sportives fédérales : «c'est non». Il a ajouté que le voile n'était pas un marqueur de liberté, mais un marqueur de soumission des femmes aux hommes : «C'est le marqueur d'un apartheid au sein de notre société.»
Retailleau accuse les Frères musulmans d'instrumentaliser la question du voile pour diviser la société. Selon lui, «ils [les Frères musulmans] retournent l'argument de la liberté contre la démocratie libérale». Il a également dénoncé «un islamisme à bas bruit, avec un discours très lisse et une rhétorique habile où ils reprennent nos concepts».
Un rapport confidentiel et «absolument alarmant»
Bruno Retailleau a promis de déclassifier un rapport qu'il annonce comme «absolument alarmant» sur les visées des Frères musulmans en France. Il a précisé que ce document serait publié dans les semaines à venir, après suppression des noms et des informations classées confidentielles.
«Je veux que ce rapport soit porté dans le débat public, je veux que les Français prennent conscience de la situation», a déclaré le ministre.
Il a ajouté que les Frères musulmans tentaient de s'infiltrer partout où ils le pouvaient : dans les associations culturelles, sociales, sportives et même politiques. «Les Frères musulmans veulent, à terme, imposer la charia à toute notre société», a affirmé le locataire de la place Beauvau.