Xavier Azalbert
France-Soir, 0% subventions, 100% libre et engagé
Depuis des années, France-Soir s'efforce de faire entendre une voix différente dans un paysage médiatique souvent uniforme. Fidèles à notre mission d'indépendance, nous avons fait le choix de poser les questions que d'autres évitent, de donner la parole à ceux que l'on n'entend pas ailleurs, et d'ouvrir un espace de débat libre et pluraliste. Ce choix, nous l'assumons pleinement. Mais il a un coût.
Aujourd'hui, nous faisons face à des attaques multiples : retrait de notre agrément par les autorités, suppression de notre chaîne YouTube, chute brutale de nos ressources, et une succession de contrôles fiscaux. Autant d'éléments qui ne relèvent pas, selon nous, du hasard. Ils participent d'une logique de pression, destinée à affaiblir — voire à faire taire — un média qui refuse la pensée unique.
app.videas.frUne indépendance devenue vulnérabilité
Malgré ces épreuves, nous n'avons jamais été pris en défaut pour diffusion de fausses informations. Ce que nous défendons, c'est le droit de chercher, de questionner, de douter, dans le respect des faits et de l'intelligence collective. Ce qui était notre force — notre liberté — est aujourd'hui ce qui nous expose le plus.
Et nous devons aussi le dire avec franchise : nous avons constaté, dans cette période difficile, un silence pesant. Peu de soutiens, voire des réactions satisfaites de certains acteurs médiatiques qui voient dans nos difficultés une opportunité. Pourtant, nous restons persuadés que la pluralité des voix est un pilier fondamental de toute démocratie.
Une voix qui résonne au-delà des frontières
Si l'on tente de nous marginaliser ici, notre travail continue de porter ailleurs. Nous avons été les premiers Français à interviewer Robert F. Kennedy Jr., devenu le ministre de la Santé des Etats-Unis. Nous étions présents aux États-Unis lors de l'investiture de Donald Trump pour en prendre le pouls, tout comme nous nous sommes rendus en Roumanie pour interviewer George Simion, aujourd'hui candidat à la demande de Georgiescu. Dès la crise du Covid, nous avons mené un travail de fond en allant à la rencontre de personnalités de haut vol à l'international – scientifiques, médecins, experts.
Notre voix ne s'arrête pas à nos frontières — et c'est justement cette résonance qui, peu à peu, fait évoluer le débat en France. Elle dérange certains. Mais elle est indispensable.
Un appel à ceux qui nous lisent
Nous ne sommes pas là pour demander, mais parce que la situation l'exige : si vous croyez en la liberté de la presse, si vous pensez que la diversité des idées doit être défendue, alors nous vous appelons à l'action. Chaque don, chaque partage, chaque mot de soutien peut faire la différence.
À celles et ceux qui nous soutiennent déjà : merci. Votre fidélité et votre générosité sont notre moteur. À celles et ceux qui nous lisent sans encore nous rejoindre, nous lançons un appel sincère : il n'est pas trop tard, mais il est urgent.
Ce n'est pas seulement France-Soir que vous aidez à tenir debout. C'est un certain regard sur le monde, un certain rapport à l'information, et un droit fondamental : le droit de s'exprimer librement.
Merci. Mille fois merci.