18/09/2025 francais.rt.com  4min #290860

«On triche» : polémique autour des propos de la présidente de Sos Homophobie sur l'éducation à l'école

© @BastionMediaFR

Julia Toret, ici deuxième en partant de la gauche

Julia Torlet, présidente de SOS Homophobie, a suscité une controverse en encourageant à contourner la neutralité des enseignants pour promouvoir l'idéologie LGBT en classe. Ses propos, tenus lors des universités d'été de La France insoumise, ont indigné des parents d'élèves.

Une vidéo relayée mercredi 17 septembre sur le réseau social X a déclenché une vive polémique. Julia Torlet, présidente de SOS Homophobie et professeur de lettres classiques, y explique comment « imposer les identités LGBTI » à l'école, malgré l'obligation de neutralité des enseignants.

🚨🇫🇷 𝗔𝗟𝗘𝗥𝗧𝗘 𝗜𝗡𝗙𝗢 - À la Fête de l'Humanité, des enseignants militants LGBTQIA+ donnent des « astuces » pour IMPOSER leurs idéologies auprès des élèves, en contournant la loi.  pic.twitter.com/uZMcCl0q9X

- Bastion (@BastionMediaFR)  September 16, 2025

Ces déclarations, prononcées lors des universités d'été de La France insoumise (LFI) à Valence le 23 août, et non à la fête de l'Humanité comme cela a pu être relayé sur les réseaux sociaux, ont choqué de nombreux parents d'élèves.

Propagande LGBT au détriment des enfants

Dans cet extrait, une étudiante en master MEEF, aspirant à devenir professeur de SVT, interroge Julia Torlet sur la manière de promouvoir les identités LGBT en classe sans enfreindre le devoir de neutralité des fonctionnaires. L'étudiante critique  le très progressiste programme Evars d'éducation à la sexualité, qu'elle juge « nul » et insuffisant, et redoute les sanctions de l'Éducation nationale.

En réponse, Julia Torlet, ouvertement lesbienne, livre des « conseils » pour contourner ces contraintes.

« On est très très fort pour tricher, donc on triche », déclare-t-elle, suscitant des rires dans l'assemblée. Elle distingue la « politique politicienne », interdite par la loi, des identités LGBTI, qu'elle considère comme non politiques dans ce contexte. « Nos identités sont politiques, évidemment, mais ça nous arrange », ajoute-t-elle, suggérant d'exploiter cette ambiguïté. Elle recommande également d'utiliser des signes discrets, comme des lacets arc-en-ciel, pour afficher son orientation sexuelle sans la verbaliser explicitement. « C'est comme ça qu'on impose les identités LGBTI dans la société », conclut-elle.

Julia Torlet critique également le programme Evars, qu'elle juge « mauvais », et encourage à « aller plus loin » en s'appuyant sur les référents égalité dans les établissements. Ces propos, tenus lors d'une conférence intitulée « Sous les paillettes, la précarité : la grande vulnérabilité sociale des personnes LGBTI », ont été enregistrés et publiés par LFI sur YouTube.

Ils s'inscrivent dans la ligne de SOS Homophobie, agréée par l'Éducation nationale, qui promeut la visibilité des identités queer à l'école. Depuis leur diffusion, ces déclarations ont provoqué un tollé.

De nombreuses associations de défense de la famille ont dénoncé cette propagande à l'image du Syndicat de la famille, de Parents vigilants ou encore de Mamans Louves.

🚨 ALERTE : une enseignante, présidente d'une association agréée par l'Education nationale (SOS homophobie) admet EN DIRECT ne pas respecter la loi et la neutralité à l'école.

« On impose les identités LGBTQI dans nos salles de classe. On est très très forts pour tricher. »...  pic.twitter.com/uibPgSJbSu

- Parents Vigilants (@LesParentsVigil)  September 17, 2025

Des parents d'élèves dénoncent une atteinte à la neutralité de l'école, tandis que des voix sur X accusent Julia Torlet de promouvoir un militantisme déguisé et rappellent que la France insoumise a eu pour candidat Pierre-Alain Cottineau, un militant LGBT arrêté après le démantèlement d'un réseau prédocriminel. La députée du Vexin français et du Val-d'Oise Anne Sicard, apparentée RN, a également relevé ces propos en les signalant à l'Éducation nationale.

En juin 2024, Julia Toret affirmait dans Libération vouloir faire des transidentités et de la visibilité lesbienne une priorité de son mandat. Cette nouvelle controverse ravive le débat sur la place des questions identitaires dans l'éducation.

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