Près de la moitié des émissions pour enfants de Netflix véhiculent de la propagande Lgbt

par Beth Brelje

Près de la moitié des programmes jeunesse de Netflix (41%) abordent des thèmes LGBT, selon un rapport de l'association Concerned Women for America.

Les programmes jeunesse constituent un puissant outil de transformation culturelle, car ils s'adressent directement aux enfants.

L'intégration de contenus LGBT dans les programmes jeunesse est encouragée par des organisations comme la Gay & Lesbian Alliance Against Defamation (GLAAD), qui analyse la représentation des personnes LGBT dans les médias et œuvre pour une meilleure visibilité de ces thématiques.

Rhoda Wilson

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par Beth Brelje

Alors que Netflix et Warner Bros s'affrontent au sujet d'une possible  fusion, certains parents craignent que le message LGBT, présent dans près de la moitié des programmes jeunesse de Netflix, ne s'étende à d'autres programmes qui seraient intégrés à son catalogue.

Les programmes jeunesse constituent un puissant outil de changement culturel, car ils s'adressent directement aux enfants.

D'après  Common Sense Media, 58% des enfants américains possèdent une tablette vidéo dès l'âge de quatre ans. Cependant, il est imprudent de confier le développement intellectuel des enfants aux programmes qui leur sont destinés.

Les producteurs de télévision utilisent leurs plateformes de divertissement pour normaliser les valeurs LGBT auprès d'un public très influençable, et ce phénomène tend à devenir la norme.

Selon un rapport récemment publié par Concerned Women for America («CWA»), environ 41% des programmes jeunesse sur Netflix véhiculent l'idéologie LGBT.

Unbelievable.

Netflix is using a children's cartoon, Jurassic World: Camp Cretaceous, to push same-sex sexual relationships and the LGBTQ agenda.

This is the blatant sexual indoctrination of innocent children.

Boycott Netflix.  pic.twitter.com/pe30azv6Qm

- Lila Rose (@LilaGraceRose)  October 2, 2025

CWA a analysé les classifications des programmes Netflix destinés aux enfants et a constaté que 41% des séries classées G et TV-Y7 sur Netflix contiennent des thèmes LGBT.

La série Netflix «Ada Twist, Scientist» s'adresse aux enfants de 7 ans et plus. Son slogan promet qu'Ada et ses deux meilleurs amis «se posent de grandes questions et travaillent ensemble pour découvrir la vérité sur tout !» Pourtant, dans l'épisode où les enfants organisent, assistent et célèbrent un mariage entre deux hommes, ils ne se posent aucune question. Leur seul but est de trouver des paillettes pour que la cérémonie soit parfaite. L'épisode comporte plusieurs baisers entre les deux hommes.

Ce n'est pas un hasard si de plus en plus de personnages LGBT apparaissent dans les scénarios des médias. Cette évolution est encouragée par l'association à but non lucratif Gay & Lesbian Alliance Against Defamation («GLAAD»). Chaque année, GLAAD publie le  rapport «Where We Are on TV», qui recense la représentation des personnes LGBT à la télévision.

«Entre le 1er juin 2024 et le 31 mai 2025, GLAAD a comptabilisé 489 personnages LGBT, réguliers ou récurrents. Cela représente une augmentation de 4% et 21 personnages supplémentaires par rapport aux 468 recensés dans l'édition précédente», indique le rapport de 2025.

Ce qui est choquant, c'est l'importance accordée à la représentation des personnes LGBT dans les programmes destinés aux enfants. Les militants LGBT savent pertinemment que les parents estiment que ce n'est pas un sujet que leurs enfants doivent aborder sans leur accompagnement. Introduire subrepticement ces personnages dans les programmes jeunesse est une tentative flagrante de modifier les mentalités.

La Charlotte aux Fraises d'aujourd'hui est bien loin du personnage emblématique des années 1980. Certains personnages sont transgenres. Quand Charlotte aux Fraises et son amie sont ravies de voir une robe élégante aux couleurs du drapeau trans, leur ami non binaire leur dit que leur réaction positive est la «bonne réaction !» Et un homme corpulent dans une robe de bal spectaculaire explique qu'il adore «vivre pleinement sa véritable personnalité», tout en essayant de faire croire à tout le monde qu'il est une femme. C'est tout à fait normal, les enfants.

Le rapport de la CWA met en garde contre l'introduction de personnages LGBT dans certaines séries que les parents considéraient comme inoffensives durant leur enfance. Parmi ces séries figurent Magic School Bus, Power Rangers, Baby-Sitters Club, She-Ra et Mes parrains sont magiques.

«Le public s'est peut-être habitué à ce type de contenu dans les sitcoms et les séries dramatiques destinées aux adultes ; il a pu raisonnablement supposer que les programmes jeunesse seraient exempts de questions d'identité», indique le rapport. «Après tout, les programmes jeunesse ont toujours mis l'accent sur le développement des compétences sociales et la préparation à l'école. Pourquoi aborder des sujets d'adultes comme l'orientation sexuelle et l'identité de genre ?»

En octobre, Penny Nance, PDG de la CWA, a adressé une lettre à Theodore Sarandos, co-PDG de Netflix, expliquant que les conversations sur la sexualité sont délicates, propres à chaque famille et doivent avoir lieu lorsque les parents jugent le moment opportun.

«Aucun parent ne souhaite être contraint d'avoir une conversation sur l'orientation sexuelle ou l'identité de genre avec son enfant à cause d'un dessin animé», a écrit Mme Nance.

Netflix a annulé «Dead End Paranormal Park» en 2023 après deux saisons. La série avait attiré l'attention grâce à son personnage principal, un jeune garçon transgenre et homosexuel. Cependant, elle comportait également de nombreuses images sombres, notamment un personnage diabolique, des apparitions et des décolletés plongeants dessinés sur au moins un personnage.

La CWA a demandé à discuter avec Netflix de ses programmes jeunesse, mais n'a pas encore entamé de discussion, a indiqué le syndicat dans un communiqué de presse.

source :  The Federalist via  Marie-Claire Tellier

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