John Shipton a assuré auprès du reporter de RT France que son fils avait entendu les cris des manifestants français venus le soutenir devant sa prison en janvier, ce qui l'aurait réconforté. Une nouvelle action de soutien est prévue le 24 février.
«Je pense qu'en France vous dites : "Chapeau !"», c'est par ces mots que le père de Julian Assange a tenu à remercier les Français, dont nombre de Gilets jaunes qui étaient venus manifester sous les fenêtres de sa prison de Belmarsh en janvier.
Interrogé à Paris le 20 février par le journaliste de RT France Thomas Bonnet sur cette question, le père du lanceur d'alerte a expliqué que son fils avait entendu les cris des manifestants.
«L'autre jour, quand il y avait des Français devant la prison []... Julian m'a dit qu'il pouvait entendre les manifestants depuis sa cellule. C'est très encourageant. La prison vous enlève votre indépendance et votre humanité. Cette humanité vous revient quand vous vous rendez compte que les gens à l'extérieur de la prison vous aime et vous soutiennent», a-t-il déclaré.
Et à John Shipton d'adresser un «Chapeau !», en français aux Gilets jaunes ayant fait le déplacement jusqu'en Angleterre pour soutenir son fils.
Le père du lanceur d'alerte qui risque jusqu'à 175 ans de prison aux Etats-Unis, était présent en France avec d'autres défenseurs de son fils pour faire un point sur sur sa situation. Ses nouveaux avocats français Eric Dupond-Moretti et Antoine Vey, ont annoncé souhaiter rencontrer Emmanuel Macron afin d'obtenir l'asile politique en France de Julian Assange.
Ce dernier, âgé de 48 ans, est détenu dans la prison de haute-sécurité de Belmarsh, au sud de Londres, depuis son arrestation en avril 2019 à l'ambassade d'Equateur où il était resté cloîtré pendant sept années. Outre-Manche, les soutiens de Julian Assange sont mobilisés pour pousser le Premier ministre britannique à ne pas procéder à son extradition. Une grande manifestation le samedi 22 février à cet effet a réuni plusieurs personnalités comme l'ancien ministre grec des Finances Yanis Varoufakis, l'ex-membre des Pink Floyd Roger Waters, le producteur et musicien Brian Eno ou encore la créatrice de mode Vivienne Westwood.
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Les autorités américaines, quant à elles, lui reprochent d'avoir mis en danger certaines de leurs sources, notamment par la publication au moment de la publication de 250 000 câbles diplomatiques et d'environ 500 000 documents confidentiels sur les activités de l'armée américaine en Irak et en Afghanistan.
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