06/02/2020 reseauinternational.net  7min #168596

 How a Viral Pandemic Benefits The Globalist Agenda

Coronavirus, virus de la soumission

par Karine Bechet-Golovko.

Un étrange virus semble s'emparer du monde. En comparant avec les dégâts causés par la simple grippe ou la pneumonie (non virale), ce virus corona (coronavirus ou pneumonie virale) venu de Chine, très modeste, provoque une vague politico-médiatique globale totalement disproportionnée. Ses effets économiques et politiques sont effectivement largement au-delà de l'aspect sanitaire. Alors que l'on nous parle d'épidémie mondiale, chaque apparition d'un cas isolé dans les pays européens (et pas dans tous) ou outre-atlantique, provoque une vague médiatique digne de la peste noire. Le discours est à ce point caricatural, que l'on se croirait plongé dans une nouvelle production hollywoodienne, à laquelle se sont pliés la plupart des pays, notamment ceux revendiquant une certaine souveraineté, comme la Russie.

Depuis peu, les médias se sont focalisés sur le nouveau virus chinois, virus corona, forme de pneumonie virale. Dans le  monde, environ 20 000 personnes sont touchées et, au 4 février 2020, l'on déplore 427 morts. La France vient de détecter son dixième cas, bénin. La  Belgique a hérité, enfin, de son premier cas, lors du rapatriement de ses ressortissants vivant en Chine. A New-York, 3 patients hospitalisés soupçonnés d'avoir ce virus, mais il faut encore préciser le diagnostic. La  Russie a deux Chinois si faiblement infectés, qu'il est impossible de déterminer les marqueurs du virus, que la Chine n'a par ailleurs toujours pas transmis. En février, pour la première fois hors des frontières de la Chine continentale, une personne est morte à Hong Kong et une autre aux Philippines. Nous sommes assez loin de la pandémie...

Qu'il y ait des cas d'infection, cela est incontestable. C'est l'ampleur médiatique donnée à ce virus, qui laisse pantois. Comparons avec ce qui est comparable, à savoir la pneumonie non virale et la grippe.

En 2015, dans le monde 920 000 enfants de moins de 5 ans sont morts de la  pneumonie. 920 000. Et si la communauté internationale se décide à ouvrir les yeux et à aider les pays, il suffirait de donner accès à des vaccins qui existent, ce qui est parfaitement réaliste, l'on pourrait baisser la mortalité de cette maladie. Au rythme où l'on avance, les chercheurs estiment à 800 000 le nombre d'enfants de moins de 5 ans morts de pneumonie en 2030. Mais il est vrai que cela ne touche pas l'Europe ou l'Amérique du Nord... Donc, pour la pneumonie, je répète, plus de 900 000 enfants morts par an.

En ce qui concerne la grippe, prenons le cas de la France. Dans l'hiver 2017/2018 par exemple, 13 000 personnes sont mortes de la  grippe, dont 93% de personnes de plus de 65 ans. Cette  année, depuis novembre, l'on compte déjà 22 morts. Selon les données fournies par  l'Agence nationale de santé publique française, dans la semaine du 29 janvier, plus de 5 500 personnes se sont adressées aux urgences pour des problèmes de santé liés à la grippe et 460 ont été hospitalisées. Et 10 cas sans que le diagnostic vital ne soit engagé pour le coronavirus.

Sans qu'il soit nécessaire d'aller plus dans le détail, il est évident que le risque sanitaire découlant du virus corona comparé aux dégâts causés par la pneumonie ou la grippe est absolument minime. Pour autant, la Russie met en place en état-major de lutte contre le virus corona, rien moins de ça, commandé par Golikova, la vice-Premier ministre en charge de la santé ; de nombreuses écoles sont fermées à Moscou, malgré le démenti publié dans la presse d'une injonction adoptée en ce sens (je le confirme personnellement) ; nous avons droit tous les jours au bulletin d'alerte mondial, de plus en plus difficile à remplir, car il ne se passe rien en Russie de notable sauf la prise de mesures dignes d'une guerre bactériologique. Si, une première victime directe est à noter : le Forum économique  Sotchi n'aura pas lieu comme prévu, car il y a des étrangers et ces étrangers viennent de pays où il y a quelques cas de virus corona, donc évitons la pandémie. C'est une victime collatérale difficile à déplorer, la démultiplication des messes glonalistes la fera passer inaperçue. La plupart des pays d'Europe et d'Amérique du Nord prennent des mesures draconiennes, des fonds incroyables sont dirigés pour lutter contre ce virus, que l'OMS a déclaré comme danger pour l'humanité. Des images incroyables de l'aéroport de Pékin, vide.

L'économie globalisée est directement touchée, par un virus qui fait moins de victimes que la grippe. Et les ressources étatiques sont mobilisées pour lutter contre cet étrange virus, qui semble surtout permettre de faire le tri dans les pays, de voir dans les faits ce qu'il en est de la souveraineté réelle prétendue et jusqu'où ces pays sont prêts à aller. Pour l'instant, ils semblent prêts à aller très loin. En ce sens, le virus corona ressemble beaucoup au virus de la soumission, ou d'allégeance.

Puisqu'il est impossible aujourd'hui de remettre en cause les dogmes sans être accusé de conspirologie, et que le virus corona est décrété comme rien moins qu'un danger pour l'humanité, mais qu'il devient difficile de prendre au sérieux ce qui ressemble de plus en plus à une hystérie globale, des voix dubitatives commencent à s'élever, certaines allant même immédiatement se couvrir sous le voile (devenu protecteur) de la conspirologie. En effet, alors que la Russie s'est lancée corps et âme dans la machine globaliste de la superproduction hollywoodienne de lutte contre le coronavirus, la première chaîne fédérale Pervy Kanal, aux infos du soir, a décidé de lancer une série de reportage remettant en cause la religion proférée à ce sujet (par ailleurs très respectueusement dans le reste du journal), l'indiquant elle-même comme « conspirologique ». Pour les russophones, voir ici (à partir de 22.45) :


Et en effet, des choses surprenantes sont dites. Dans les réseaux sociaux, l'on a déjà entendu parler de ces laboratoires qui ont enregistré le virus corona ou des financements de Bill Gates dans l'industrie pharmaceutique. Immédiatement, la presse s'est lancée dans une opération de défense du dogme coronarien estampillant ces dissidents sous le sceau de l'infamie, celui de la conspirologie. L'on  apprend ainsi que le virus a bien été utilisé, mais non créé, par les laboratoires incriminés, notamment dans l'émission en Russie, en revanche la défense est assez surprenante, elle ressemble surtout à un aveu.

Ainsi, ce brevet et les autres disponibles sur le net existent bien. Les laboratoires canadiens et autres ont bien des souches de coronavirus (ou virus corona) qui viennent des anciennes vagues virales, ils travaillent bien avec ces souches. Mais, ils n'ont pas volontairement (ou involontairement) contribué à sa propagation. Ça, en effet, ce n'est pas prouvé.

En revanche, l'émission russe donne une information qui surprend. Un jeu de rôles. Mais pas un simple jeu de rôles. Un jeu de rôles avec des représentants de l'establishment global sur le thème de la lutte contre une épidémie mondiale du virus corona a été organisé en octobre 2019 à New York, deux mois avant le véritable départ du coronavirus. Parmi les participants, l'on compte des représentants de l'ONU, des transnationales, de l'industrie pharmaceutique, de la Banque mondiale, de l'Administration américaine et d'autres personnalités importantes du monde global.

Dans tous les cas, les effets de ce virus corona sont très intéressants. Les frontières se ferment sur commande, indépendamment des guerres ou des épidémies réelles ; sur commande, les ressources étatiques sont réorientées pour combattre un mal moins dangereux que les maladies existantes, dans le monde réel ; toutes les ressources médiatiques sont dirigées dans le même sens, quel que soit le pays ; des régions de pays se trouvent coupées (en Chine, mais aussi la Russie pense isoler une région). Et les États se plient, obéissent, jouent le jeu, s'alignent. Ils ont fait allégeance à un commandement global, diffus et quasiment impossible à géographiquement localiser. Ils furent contaminés par le virus. C'est effectivement une pandémie géopolitique.

 Karine Bechet-Golovko

source :  russiepolitics.blogspot.com

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