21/12/2019 histoireetsociete.wordpress.com  5min #166410

 Qui a le pouvoir aujourd'hui d'arrêter les carabiniers du Chili ?

Des carabiniers attaquent à nouveau des manifestants au Chili après une menace de « tolérance zéro »

Au Chili alors que la foule continue ses manifestations contre le pouvoir, la police durcit la répression. Le pouvoir est prêt à tout face à un peuple déterminé à en finir avec « le néo-libéralisme, la privatisation des services publics, la fin de tous droits pour la population. Est-ce que les « experts » de Castaner sont déjà à l'oeuvre, il est des « spécialités dont la France devrait apprendre à se passer, celle-là, mais aussi l'envoi de tortionnaires; et même d'être les marchands d'armes pour les tyrans de la planète, tout en se proclamant la patrie des droits de l'homme. Il est vrai que Macron ne représente pas plus la France que Pinera le Chili (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoire et société).

Les policiers ont diverses armes et la permission de leurs autorités pour s'en prendre aux manifestants chiliens, tandis que les allégations de violations des droits humains s'accumulent. | Photo: EFE

Publié le 20 décembre 2019 (il y a 4 heures 3 minutes)

La répression se poursuit au Chili et ce vendredi a connu les scènes les plus violentes.

Les carabiniers, guidés par les ordres du maire Felipe Guevara, ont mené une nouvelle répression contre les manifestants qui se sont concentrés vendredi autour de la Plaza de la Dignidad, pour rejeter la politique du président Sebastián Piñera.

Les Chiliens qui se sont rendus aux manifestations sur la place Baquedano de cette capitale, baptisée Plaza de la Dignidad, ont été attaqués et blessés, poursuivis par les véhicules avec des canons à eau et des forces de sécurité envoyant des gaz.

Pendant ce temps, sur les réseaux sociaux, ils ont dénoncé que l'un des manifestants avait été écrasé par deux véhicules avec canons à eau connus au Chili sous le nom de » Zorrillos «.

Le jeune atteint a subi une fracture du bassin, mais est dans un état stable, selon le rapport de presse local.

PIENSA.PRENSAPiensaPrensa

URGENTE URGENTE URGENTE Momento en que Carabineros APLASTÓ con dos vehículos (zorrillos) a un manifestante en Plaza de la dignidad. (19:00)
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Parmi les personnes touchées par les gaz lacrymogènes se trouvait le maire de la commune de Recoleta, Daniel Jadue, qui a dénoncé le fait que les carabiniers avaient lancé ces bombes sur des véhicules qui passaient près de la zone.

De plus, dans les zones adjacentes au parc forestier, au parc Bustamante et au Pío Nono, les agents de sécurité ont continué de lancer des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants, qui sont dans les rues depuis deux mois maintenant pour protester contre le système néolibéral imposé dans leur pays.

Le scénario de la répression est venu après que le maire Guevara a menacé d'avoir une « tolérance zéro » envers les manifestants.

« Si quelqu'un insiste pour rester, il sera expulsé du lieu par la police... Ils utiliseront tous les moyens et protocoles autorisés par la loi », a indiqué le responsable

LE CONTEXTE DE CES MANIFESTATIONS

tel qu'il nous est expliqué par notre camarade au Chili est celui d'un bras de fer à propos de la Nouvelle Constitution qui doit remplacer celle de Pinochet

Cette semaine a été une semaine de votes des Commissions du Parlement, de la Chambre des Députés, du Sénat. Le systeme est compliqué et je ne saurai tout expliquer.

Il faut retenir que les députés et sénateurs ont voté pour l'accord du 15 novembre qui prévoit l'élection d'une Convention Constituante et pas d'une Assemblée Constituante. Cette différence n'est pas que sémantique. Une Assemblée Constituante est souveraine a 100%. C'est elle qui décide comment elle va fonctionner. Ici ce ne sera pas le cas. Le mode de fonctionnement a été négocié le 15 novembre.

Pour le moment les trois demandes que le peuple chilien a validé de façon forte dimanche dernier lors de la consultation citoyenne n'ont pas encore été acceptées par les élus : parité homme/femme, sièges reservés aux peuples indigènes et possibilité à des indépendants de se présenter.

Ce vendredi, la coalition de droite Chile Vamos vient d'éclater. L'extrème droite, l'UDI, se retrouve isolée. Les deux autres partis de droite, RN et EVO, viennent de décider de soutenir les trois exigences populaires et de laisser liberté de votes à leurs élus. Ceci ouvre une petite porte : on verra concrètement aujourd'hui comment ça se traduira dans les votes à la Chambre des Députés et au Sénat sur ces trois points.

Ríen n'est encore acquis. Mercredi soir, lorsqu'on a appris le vote a mínima des Députés sans tenir compte des exigences populaires, des rassemblement se sont formés un peu partout dans le pays.

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